XIVVers le milieu de novembre, Floriane mit au monde une petite fille. Elle n’avait toujours témoigné que d’une satisfaction très modérée à la perspective d’être mère. Le succès du nouvel ouvrage de Bruno, paru vers le même temps, sembla lui causer infiniment plus de joie que cette naissance. L’enfant fut confiée à une excellente nurse ; Floriane veilla elle-même, chaque jour, à la bonne exécution de tous les préceptes d’hygiène. Cela réglé, elle put continuer à travailler avec son mari, à le suivre partout, à ne le laisser jamais à lui-même. En réponse au volume envoyé par Bruno, Mme Fervières écrivit – et l’écriture si ferme jusqu’ici était tremblée : « J’ai trouvé dans cet ouvrage des pages remarquables. Mais il en est d’autres qui m’ont déplu, qui m’ont froissée et douloureusement su

