-Aldiana s'il te plaît,arrêtes ces promesses que tu ne pourras pas tenir,c'est ta mère,je ne veux pas semer de différends entre vous,Accepterais tu qu'elle te renie à cause de moi?Si tu penses que épouser une deuxième femme pour avoir un enfant fait ton bonheur alors vas y,je te retiens pas,je ne veux que ton bonheur.
-Je ne veux pas avoir d'enfants avec une autre femme,c'est avec toi que je veux avoir un enfant et même si on a pas d'enfants,moi je me sens bien avec toi.
-Fais ce que ta mère t'as dit,oui je suis une femme à ventre vide,quel homme désirait ne pas avoir d'enfants?Prend une deuxième épouse.
-Tu penses à ce que tu dis?Vraiment t'es pas croyable,m'aimes tu à la fin?
-Je t'aime plus que tout au monde,n'en doutes jamais,je ne veux que ton bonheur.
-Mon bonheur c'est toi qui le détient,Allons dans une autre ville,loin de tout ceci et vivons notre amour.
-Non,hors de question,j'ai juré que je vais mourir dans cette maison,Seuy si wouma dafa sey si.
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DANS LA PEAU DE DJAMILA
Le lendemain c'est avec beaucoup de difficultés que je me suis levé du lit,je n'ai pas dormi de la nuit,j'aime mon mari de tout mon coeur et le voir avec une autre femme me fend le coeur mais je le regrette pas,je ne veux que son bonheur,puisque je ne peux pas lui donner d'enfants alors certainement une autre femme pourra le lui donner.
J'entre dans la salle de bain et comme d'habitude la même routine.
À la sortie de la salle de bain,je vois Aldiana assis sur le lit,il était allé faire son sport matinal.
-Aldiana(en me penchant pour lui donner un bisou)
-Oui ma princesse,tu as bien dormi?
-Oui j'ai bien dormi mais pourquoi beau,j'ai l'époux le plus beau au monde.
- Une Ouroul Ayni ne peut avoir qu'un Rajulul Janati.
On parlait tout en riant,on dirait qu'on a oublié ce qui s'est passé hier.
Aurais ce privilège quand il prendra une autre femme?
Puisque aujourd'hui c'est dimanche,ce n'est pas mon tour de cuisiner,il est 10h,mon mari était entrain de se reposer alors je me suis dis que je vais aller donner un coup de main à Houreye qui était dans la cuisine.Moi,vergogne 0
J'allais dans la cuisine quand je rencontre Dieynaba, elle c'est la coépouse de Houreye,elle est très gentille.
-Ma puce tu t'es fait belle comme ça(sourire).
-Tu vois,tout ça pour que personne ne se fâche.
-J'aime ça moi,une femme doit être comme ça,propre,sentir bon mais une femme qui quand elle cuisine personne ne mange,son odeur est à perdre haleine,moi j'aime pas.
-Aye Dieynaba tais toi,elle va t'entendre.
Tout à coup Houreye sortit de la cuisine en furie.
-Toi Dieynaba tu parles avec qui?
-Qui t'as invité dans notre discussion,est ce que tu m'as entendu dire ton nom.
-Tu veux jouer à l'impolie,tu verras que je suis plus impolie que toi.
-Alors tu te crois concernée,prends tout,je ne n'ai pas peur,j'ai bien dit y a des femmes qui quand elle cuisine personne ne mange,le vendeur de lait caillé est toujours content quand c'est à leur tour tellement qu'elles sont sales.
Houreye:Dieynaba oses répéter ce que tu viens de dire et tu le vas le regretter.
-Eh calmez vous,comportez vous comme des personnes civilisés.....dis je.
-Eh toi tu la fermes,Satan que t'es mais vous allez savoir que moi je sais me défendre,espèce de femme à ventre vide.
Espèce de femme à ventre vide!!!J'en ai l'habitude,maintenant ça ne me fait ni chaud ni froid.
Tout à coup,ma belle mère Yacine fit son apparition.
Yacine: Qu'est ce qui se passe ici?Je suis sûr que tu y es pour quelque chose.
Moi: Maman!!!
Yacine: Ne me regardes pas avec tes yeux de sorcières là,toi Djamila depuis que tu es dans cette maison,on est plus en paix,Djamila fout nous la paix,Djamila matin,midi soir,si tu savais ce qui t'attends,tu resteras tranquille,la femme c'est la femme qui est son médicament,quand Oumy viendra et me donne un petit fils tout sera clair.
-Elle au moins ce n'est pas une femme à ventre vide,un rapport sexuel équivaut à un bébé.........ajouta Houreye
Dieynaba: Aye mamam Djamila peut être ta fille alors pourquoi la traites tu ainsi?À ce que je sache,tu n'aimerais pas qu'on traite de la sorte ta propre fille dans sa maison conjugale,elle n'a pas d'enfants parce que Dieu ne l'a pas décidé,si c'était à la femme de décider alors toute femme aurait sa propre progéniture car toute femme dans son ménage désire un enfant,elle a quitté sa famille particulièrement sa mère pour venir vivre ici alors c'est de ton devoir de l'épauler dans ces moments toi qui suis sa belle mère.
Yacine:Dieynaba Ça suffit,assez!!!Tes conseils tu les gardes pour toi,elle n'est pas ma fille et ne le sera jamais et ne la compares plus avec mes filles,mes filles n'ont jamais été stériles,chaque deux ans,elles accouchent voir même un an.
Satan que tu es,maintenant c'est toi son avocate.
-Satan tu connais?hypocrite tu connais?.........ajouta Houreye.
Yacine: Djamila pour l'amour de Dieu quittes cette maison et laisses mon fils tranquille,tu ne lui sers à rien,Cinq ans,je dis bien cinq ans sans un seul cries de bébé,sors de la vie de mon fils,je t'en supplie.
Je ne pouvais plus tenir,mes larmes coulaient à flots,j'ai beau essayer de me retenir mais en vain,je pouvais pas,c'était plus fort que moi.
C'est ainsi que je courus jusqu'à ma chambre tout en pleurant.
Je pleurais oubliant même que mon mari était dans la chambre.
-Ouroul Ayni qu'est ce qu'il y a?Je suis sûr que c'est ma mère,j'en ai marre,cette fois ci elle va m'entendre.
Il voulait sortir pour aller parler avec sa mère quand je le retiens.
-Aldiana c'est ta mère,ton devoir c'est de la respecter,quelque soit son comportement,elle restera toujours ta mère,ne lui dis rien.
-Vraiment t'es incroyable,qu'ais je fais pour mériter une si gentille épouse,docile et dévouée à sa belle famille,tu ne mérite pas cette méchanceté,je t'en supplie pardonnes moi,je t'avais promis le bonheur mais j'ai pas tenu ma promesse.
-(en essuyant mes larmes)Et qui te dis que je ne suis pas heureuse,toi seul me suffit,si tout le monde me déteste alors que je t'ai toi,je serais heureuse car mon bonheur c'est toi qui le détient.
-S'il te plaît partons loin d'ici et vivons notre amour dans la paix.
-On a déjà parlé de ça alors pas la peine d'y revenir,je resterais dans cette maison jusqu'à ma mort,Seuy si wouma dama sey Si.
-Allez viens me faire un câlin,je t'aime de tout mon coeur(yeux remplis de larmes)
-Aldiana tu pleures?
-Oui,Où as t-on écrit qu'un homme ne doit pas pleurer?je t'aime,tu es toute ma vie,quand je parles de toi,j'ai des larmes aux yeux.
-Moi aussi,je t'aime(en me blottissant dans les bras de mon mari)
-Mais attends où est la femme qui était entrain de pleurer il y a à peine une minute?
-Arrêtes de te moquer de moi,puisque je suis avec toi,je suis contente.
On est resté là discuter tout en riant,vraiment notre couple ne manque de symbiose,quand on est ensemble,on oublie tout nos soucis,C'est son amour qui me donne de la force pour surmonter les obstacles.
Il était 12h,je voulais descendre acheter une carte de crédit pour appeler ma moitié Penda
quand mon téléphone sonne,je souriais juste en voyant le nom qui s'affichait sur l'écran,c'était ma mère,bon.....elle s'appelle Rahma,elle vit en France avec d'ailleurs toute ma famille dont mon père et mes deux petits frères,J'ai quitté la France pour me marier avec Bachir,on s'est connu via f*******: et une année quand je suis venu passer les vacances ici à Dakar chez mes grands parents paternels,j'ai eu l'occasion de faire sa rencontre,on a appris à se connaître pendant juste deux mois et il s'est décidé à demander ma main,du coup j'ai laissé mon boulot,mon pays natal pour venir vivre avec lui mais pour aussi un bon ménage.
-Maman d'amour!!!
-Ma fille chérie comment tu vas?
-Je vais bien,tu me manques grave.
-Moi aussi d'ailleurs,Comment va ton vilain mari?(rire)
-Vilain!!!dans tes rêves,Aldiana c'est un beau gosse hein.
-L'amour rend aveugle,mais quand vas tu venir nous voir en France?ça fait cinq années depuis que tu es parti.
-Maman je suis une femme mariée,je ne peux pas laisser ici seul mon mari et tu sais avec le travail de Bachir aussi,il a besoin de moi à ses côtés.
-Je sais mais nous aussi on a besoin de voir notre fille,toi tu es tellement amoureuse que tu ne peux vivre loin de ton mari mais t'inquiète c'est moi même qui vais venir vous voir,on passera les vacances de Noël au Sénégal moi et tes petits frères.
-Jure!!Oh mon Dieu,c'est génial
-Et j'espère que tu es heureuse?
-Pourquoi cette question?bien sûr que je suis heureuse.
-C'est sûr?N'hésite pas à te confier,je suis ta mère et je suis la mieux placée pour te comprendre.
-Merci beaucoup maman,ne t'en fais pas,pourquoi ne serais je pas heureuse?J'ai un mari aimant et une belle famille formidable,je ne demande rien de plus.
Je ne veux rien dire à ma mère car je me suis juré que même si je vis ici mon pire cauchemar,j'en parlerais pas,ma mère n'était pas d'avis pour que je vienne vivre au Sénégal,du coup je ne veux pas lui en parler car elle va me dire "Tu vois,j'avais raison,ce mariage n'apporterait rien de bon"
-Puisque tu es heureuse,moi aussi je suis heureuse,attends j'ai oublié,je t'ai envoyé des tissus que tu donneras à ta belle famille.
-Maman toi aussi,fallait pas te déranger.
-Eh les cadeaux"Teranga" font partis du mariage.
-Toujours comme ça,tu ne vas jamais changé,merci quand même,je ne sais pas quoi ferais je sans toi?Je t'aime maman,t'es la meilleure.
-Moi aussi,je t'aime ma fille,encore une chose,j'ai fait une transaction pour toi et s'il te plaît ne refuses pas,mon argent t'appartient.
-Vraiment maman,je ne sais pas quoi dire,Fallait pas te déranger toi aussi.
-Retires l'argent j'ai dis,bon....je crois que je vais te laisser.
-OK,on s'appelle,je t'aime fort
-Moi aussi ma prunelle,portes toi bien et passe le salut à ton vilain mari(rire)
-J'y manquerais pas(rire)
Après avoir raccroché,Je suis resté un moment à sourire,ça m'a fait du bien de parler avec elle.
Je fus interrompu par Dieynaba qui était au seuil de la porte.
-Djamila tu as le sourire aux lèvres hein,partages vite(sourire)
-Je suis heureuse juste que je viens de raccrocher au téléphone avec ma mère.
-Je suis désolé?
-Désolé!!!Pourquoi?
-Pour ce qui s'est passé tout à l'heure,Tu en as récolté des insultes alors que tu n'y étais pour rien.
-Ne t'en fais,je l'ai même oublier,j'en ai l'habitude venant de notre belle mère.
-Vraiment t'es pas croyable,tu es tellement gentille mais belle mère ne le voit pas,tu ne merites pas cette souffrance.
-Dieu n'éprouve que ceux qu'il aime et moi j'ai mon mari à mes côtés,il me comprend c'est l'essentiel.
-Oui,C'est l'essentiel
-Juste un conseil d'amie,ne donne plus jamais à Houreye cette occasion,montres la que tu es plus mâture,chacun a son comportement,il faut juste la comprendre,ce que tu dois faire c'est t'occuper de ton mari et de tes enfants,ne la considères pas comme ton ennemie,être coépouse ne veut pas dire être ennemie.
-Tu as un coeur en or toi,avec tout ce qu'elle te fait.
-Je la comprends juste,je ne vais jamais lui donner cette occasion,je ne veux pas me rabaisser ainsi,ne crois pas que je ne sais pas me défendre,c'est loin de ça,je sais me défendre quand il le faut,ces affaires de concurrence n'ont aucun sens,la vie sur terre est juste un passage et tôt ou tard nous retournerons d'où nous venons.
Notre discussion fut interrompus par Dieynaba qui fut appelée par son époux.
-Bon....je te laisses,à tout à l'heure.
-Descendons ensemble,je dois aller à la boutique.
Chose dite,chose faite,on descendit et chacun prend son côté.
Je m'apprêtais à sortir de la maison pour aller à la boutique quand Bintou la fille de Houreye m'interpelle,pourquoi je l'aime cette fille,c'est l'opposé de sa mère,elle est du genre calme et respectueuse alors que sa mère c'est le contraire.Je ne crois pas à l'expression "Telle mère,telle fille" mais je crois plutôt à l'expression "Telle mère,quelle fille"
-Tata où allez vous?
-Bintou je vais à la boutique.
-Laissez moi y aller
-Hum d'accord mon ange,voici 1000F,achètes moi une carte Orange et ces 200F tu peux les prendre.
-Merci Tata,t'es la meilleure.
-Toi tu aimes l'argent(sourire)
-Personne ne déteste l'argent.
Elle était sur le point de sortir quand sa mère surgit de nul part.
-Bintou viens ici.......dit Houreye
-Oui Maman
-Donnes moi cet argent et va dans ta chambre.
-Mais Maman Tata m'a envoyé à la boutique.
-Va dans ta chambre et que je ne me fasses pas répéter.
Ainsi je fis signe à Bintou pour qu'elle s'en aille et elle s'en alla.
-Tiens,prends ton argent(en me le donnant)
-Mais Houreye........Bintou je la considère comme ma fille et j'ai le droit de l'envoyer à la boutique.
-Tu as la tête dure hein,combien de fois devrais je te répéter que Si tu veux une bonniche il va falloir que tu fasses des enfants comme moi,que cela soit la première et la dernière fois que tu donnes ton argent à ma fille,tu penses pouvoir l'acheter avec cet argent,tu te trompe lourdement.
Je n'en fis même pas cas,je lui tourne le dos et sortit pour me diriger vers la boutique.
Après avoir acheté ma carte de crédit,je retourne dans ma chambre.
Ainsi je compose le numéro de Penda.
À peine 15 secondes et elle décroche.
-Allô
-Oui ma moitié,comment tu vas?
-Ça va
-Mais toi là qu'est ce qui se passe?On ne restait pas plus de cinq heure sans se parler.
-Djamila je crois que c'est mieux que notre relation prenne fin.
-Quoi!!!
À SUIVRE
Une amitié en péril?
Alors,on dit quoi pour cette partie?