Sala

Chapitre 2

Je m'ennuyais à mourir dans la chambre alors je suis ressorti de nouveau. Je descendais l'escalier quand j'ai croisé un jeune homme qui montait Il était entrain de manipuler son téléphone mais dès qu'il m'a vu il s'est arrêté et s'est mis à me fixer.

- heu bonsoir... dis-je espérant qu'il allait cesser de me regarder.

- désolé. Tu es qui ?

- Sala

- ha suis bête c'est toi sala. Comment tu vas, moi c'est Mouhamed mais on m'appelle familièrement Momo.

- d'accord.

- alors bienvenu chez nous. On est tous gentils sauf bien-sûr ma sorcière de sœur.

Il a souris et a avancé donc moi j'ai continué ma descente.

Personne n'était en bas, je me suis donc installé pour regarder la télé. J'y étais depuis 5 minutes quand nabou est venu. Sans rien dire, elle a pris la télé commande et a changé la chaîne. Quand elle a trouvé ce qui l'intéressait elle s'est assis.

- pourquoi tu me regardes comme ça ? Demande-t-elle au bout de quelques minutes.

- et toi tu as des djinns qui te disent que je suis entrain de te regarder sans pour autant me regarder.

- tu es ici chez-moi alors respect.

- dis la fille qui ne peut même pas cuisiner. À ton âge ! Tu n'as même pas honte.

- parce-que toi tu sais cuisiner ?

- c'est tout ce que je peux faire.

- alors demain tu cuisine et tu te tais, je dois suivre ma série.

- tu m'as trouvé entrain de regarder la télé et tu as changé la chaîne. Pourquoi ?

- parce-que tu es chez-moi et je fais ce que je veux.

- de toutes façons je n'ai jamais été trop télé.

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire face à son raisonnement de gamine. Nabou se voulait méchante mais le ton de sa voix l'avait trahi.

Plus tard mon oncle m'a appelé et il m'a dit qu'il m'avait trouvé un lycée non Loin de la maison. Comme les cours ne commençaient pas avant deux semaines, il a dit à Momo de me faire visiter la ville et de me montrer le lycée pour que je me familiarise avec les routes à prendre pour y aller. Mon cousin qui tenait trop à cœur le rôle de guide a décidé de me faire sortir la nuit même.

Dès qu'elle nous a vu sortir, nabou nous a suivi.

- pourquoi tu sors et tu me dis rien ? Demande-t-elle à son frère.

- tu as une fois sortie avec moi ? L'interroge son frère.

Ensuite ils se sont mis à se disputer puis ils ont commencé a discuter sur je ne sais quoi.

Notre ballade a duré 2 heures puis on est rentré. Je suis tout de suite allé au lit. C'était tellement confortable que je me suis juste contenté de fermer les yeux.

À Louga, je me réveillais toujours à 7heures pour faire les corvées de la maison. Donc naturellement je me suis réveillée à cette heure mais juste quelques secondes. Je me suis aussitôt rendormie.

À mon réveil j'ai trouvé la maison vide alors j'ai fait le ménage pour passer le temps. Quand je décide de faire le ménage de mon plein gré, je suis capable de balayer et passer la serpillière partout mais il suffit qu'on me l'impose pour que je perde tout l'envie de le faire.

Je venais juste de finir quand la porte s'est ouvert sur fama ma tante.

- je vois que tu es réveillé, et tu as fait le ménage ?

- oui la maison était vide j'avais rien à faire donc j'ai fait le ménage.

- c'est gentille de ta part. Ton oncle est au travail, Momo à l'école et nabou est sûrement toujours entrain de dormir. Je vais préparer le petit déjeuner vas réveiller nabou.

- c'est où sa chambre?

- juste avant la tienne.

- d'accord.

Éveillée elle était déjà désagréable et j'allais bientôt là réveiller je devais donc me préparer au pire avec elle. Je priais au fond de moi de trouver la porte fermée comme ça j'allais dire à sa mère qu'elle dormait toujours. Malheureusement la porte n'était pas fermée et mademoiselle dormait en jetant ses membres l'un à l'opposé de l'autre.

Je lui ai d'abord tapé sur les jambes elle n'a pas réagi, j'ai tapé alors sur ses fesses deux fois et elle s'est réveillée en grognant.

- je vais te.... pourquoi tu m'as réveillé ?

- ta mère me l'a demandé.

- ne rentre plus dans ma chambre, ne me réveille plus.

- ok déstresse pas la peine de crier.

- ce n'est pas une villageoise qui va me dire ce que je dois faire.

- la villageoise te conseille de te laver la bouche avant de parler.

- tu veux dire que je pue de la bouche ?

- ceux ne sont pas mes mots...dis-je en sortant.

j'ai retrouvé ma tante dans la cuisine et je l'ai aidé, quand nabou est venu on a mangé. Elle n'arrêtait pas de me regarder et de me faire des tchip que je répondais pas.

C'était la seule à être désagréable dans la maison , le reste faisait tout pour que je me sentes bien dans la maison.

Le soir même la bonne est revenue et on a fait connaissance.

Momo avait fait ce que mon oncle lui avait demandé et j'ai fini par connaître la route par cœur.

Je parlais fréquemment avec ma sœur mais mon père on a juste parler une seule fois et je ne comptais pas le rappeller. Ce n'est pas que je l'aime pas, c'est mon père je dois forcément l'aimer mais je lui en veux d'avoir laisser ma tante faire de moi sa bonne.

Les premières semaines c'est mon oncle qui m'emmenait au lycée puis ensuite j'ai découvert qu'une copine de classe, maguette habitait à deux pattées de maison de la notre. Chaque matin elle passait me prendre et à la fin des cours on rentrait ensemble.

C'était le genre de fille qui aimait s'habiller élégamment, le même genre que nabou en faite mais elle m'a dit qu'elles n'étaient pas des amies.

Je faisais tout pour avoir de bonnes notes, mon oncle avait sûrement payé une fortune pour m'inscrire dans ce lycée donc fallait que je réussisse.

En plus j'étais dans de bonnes conditions, je vivais dans une famille aimable où tout le monde faisait tout Pour que je me sentes bien. C'est tout ce que je demandais quand ma mère est morte. Je voulais que mon père me montre que j'étais importante pour lui, je voulais que ma tante me dise qu'elle serait là pour moi et qu'elle allait être comme une mère pour moi. Mais je n'avais rien de tout ça, tout ce que j'avais c'était une vie misérable et j'avais l'impression de ne pas vraiment vivre. Je ne remercierai jamais assez ma sœur d'avoir convaincue mon oncle de me prendre.

(.....)

ON devait descendre à 13h mais le prof de français n'étant pas venu, j'ai décidé de rentrer pour réviser car le lendemain j'avais devoir. Max voulait passer quelque part alors je suis rentrée seule.

La maison avait l'air vide mais j'ai entendu des bruits dans la cuisine. C'était la bonne, je pensais qu'il y avait qu'elle ensuite elle m'a dit que ma tante est revenue. Elle était professeur d'économie familiale alors avait beaucoup de temps libre.

Vu que je passais devant sa chambre pour aller dans la mienne, j'ai toqué à sa porte.

- bonjour tata Sava ?

- oui sala tu viens de rentrer ?

- Oui oui. Tu dormais ?

- non juste allongé. Dépose tes affaires et viens me masser un peu j'ai mal partout.

- d'accord.

Je me suis précipité dans la chambre où j'ai déposé mes affaires puis je suis revenue auprès de ma tante. Elle était en serviette et tenait une bouteille en verre à la main.

Elle m'a tendu la bouteille et s'est allongé sur le lit. Je me suis posé de l'autre côté et j'ai commencé à la masser. Elle avait l'air d'apprécier vu qu'elle n'arrêtait pas de me remercier.

Au moment où je croyais qu'elle en avait assez, elle s'est tourné et je me suis retrouvé nez à nez avec sa poitrine. Instinctivement j'ai tourné les yeux ce qui l'a fait rire.

- c'est juste une poitrine ma chérie, tu peux me masser par ici tu sera gentille... dit-elle en pointant le bas de sa poitrine.

J'ai fais ce qu'elle me dit mais j'y allais doucement jusqu'à ce qu'elle appuie sur mes mains.

- pourquoi tu fais comme si tu avais peur ?

- mais non. Les massages se font toujours doucement non... dis-je en évitant de la regarder.

- maintenant tu peux descendre vers mon ventre.

J'ai acquiéscé sans rien dire mais quelques secondes après elle a écarté ses jambes et a guidé

ma main vers son entrejambe.

- caresses moi, ici.

????? Il