SLOAN
J'ai réussi à dormir inconfortablement pendant la majeure partie de la nuit. On aurait dit que quelque chose se passait dans le couloir, mais je l'ai ignoré. Je savais que je n'allais pas travailler le lendemain, alors je ne me suis pas donné la peine de prendre le petit-déjeuner. Bien qu'ils soient moins désagréables que les repas chez moi, je n'appréciais toujours pas l'interaction forcée.
Je ne pouvais cependant pas nier le grognement dans mon ventre en milieu de matinée. Manger des repas réguliers avait rendu mon corps sensible à la faim. J'étais devenue douée pour ignorer ma faim après environ deux mois seule, mais maintenant elle me criait dessus.
Espérant que tout le monde serait occupé avec ses diverses occupations, je suis sortie de ma chambre et je suis descendue à la
