Épisode 2

3458 Words
C'était bien-sûr très difficile pour moi de voir et aussi d'entendre comment les autres villageois pouvaient traiter ma mère de la sorte ; dire d'elle que c'est une sorcière. Une femme qui était si douce avec moi. Chaque je les entendais la traiter ainsi, c'était en même temps par la bonne éducation que m'avait donnée ma mère que je restais toujours sans rien dire, mais cette fois je trouvais qu'ils étaient allés trop loin. Et puis, qu'avait-elle fait aussi ? Ma mère était vraiment tout pour moi tellement que je ne m'étais jamais imaginé même pas l'ombre d'un seul petit instant vivre sans sa chaleur, pour elle, j'étais prête à tout et à n'importe quoi. Plusieurs jours s'étaient déjà écoulés, mama avait même déjà commencé à installer plutôt ses marchandises sur notre cours juste devant notre maison. Mais cela ne rapportait pas grand-chose par rapport à sa position dans le marché. Puis vint un soir quand j'étais rentrée de l'école ou mama m'annonça qu'elle avait trouvé un autre emplacement où elle devait désormais vendre ses fruits et le reste de ses produits, Comme s'était un vendredi et le lendemain, je n'avais classe, je suis allée avec elle à ce nouvel emplacement, il y'avait aussi d'autres femmes là avec elle, c'était le même grand marché, mais de l'autre côté du marché. Arrivé sur les lieux, on se mise mama et moi à installer ses marchandises lorsqu'une femme vint nous trouver sur place. - ELLE : Christelle Bonjour. C'est comment ? - CHRISTELLE : Bonjour Évelyne je vais bien et toi-même ? - ÉVELYNE : Ça va... ça va... C'est donc ta fille ici ? - CHRISTELLE : Oui oui. - ÉVELYNE : Mais tu ne m'avais pas dit qu'elle était aussi belle. Bonjour ma fille, ça va ? Tu es venue aider mama ?! - AURIOLE : Je vais bien tantine. Je fus surprise de voir comment ma mère sympathiser avec cette femme. C'était la toute première fois de voir ma mère échanger avec une femme du village. Moi, au départ lorsque je l'avais vu s'approcher j'étais certaine que c'était encore une qui venait pour insulter et chasser ma mère. Mais très vite ma surprise fut. En tout cas, j'étais contente de voir enfin ma mère avoir une amie avec qui elle pouvait tranquillement échanger. Un soir, j'étais venue pour prendre la relève au marché, car mama avait une course à faire avec sa nouvelle amie et j'entendis des choses sur elle. Je veux ici parler de la nouvelle amie de mama. - Quand deux sorciers se retrouvent, c'est toujours comme ça. - Vraiment, deux grosses sorcières comme ça ! Héheeeee on va même s'en sortir dans ce marché. - J'aurais même appris qu'elle a même déjà défié des hommes de Dieu... On a prié pour elle... L'exhorter même à arrêter ces pratiques mystiques et occultes que sans ça elle mourrait sous peu... Mais hum, la voilà encore. Et l'autre ci qui vient encore s'ajouter. - Moi je vais même changer de position. Parce que a ce rythme ça peut devenir un genre et personne ne va rien comprendre. Ce que j'avais entendu m'avait donnée la chair de poule, cette femme terrorisait plus d'un, pour ne pas dire que tout le monde en fait, avait peur d'elle et encore bien plus que de ma mère. Un autre jour, je suis allée accompagner mama, c'était un autre samedi, nous arrivâmes et on trouvait la dame qui avait déjà installé et je fus effrayée de voir maman aller encore saluer la dame. Je me disais que mama avait dû quand même aussi écouter ce que moi j'avais entendu. Toutes les autres femmes les regardaient et directement les chuchotements entre ces femmes n'ont pas tardé. Est-ce que je dois encore vous préciser de qui elles étaient entrain de parler ? Je ne pense pas, puisque c'est même vraiment évidant. Lorsque nous avons terminé d'installer les choses de maman, je n'ai donc pas manqué de lui poser la question. - AURIOLE : Dis, mama, tu n'as pas peur d'elle ? - MAMA : Je devrais avoir peur de qui Auriole ? - AURIOLE : Mais, de la femme là non. L'autre jour quand j'étais venu te remplacer les autres femmes là disaient des choses sur elle. - MAMA : Des choses comme moi ? Quelle a fait quoi ? AURIOLE : Les femmes là disaient qu'elle est une sorcière et qu'apparemment même les hommes de Dieu n'ont rien pu contre elle, en fait, c'est ce que j'ai entendu ce jour. Et j'ai aussi remarqué comment elles vous dévisagent lorsque vous vous saluez tout à l'heure. - MAMA : Justement, c'est ce qui se dit et bien sûr j'avais remarqué leurs regards. Mais, je t'ai déjà dits ma fille, il ne faut pas que ce que les gens pensent d'une personne puisse changer ton opinion vis-à-vis de cette personne-là ! Ça, c'est ce qu'on appelle le congossa. Ils aiment raconter les choses sur les autres ! Il faut attendre avoir vu de tes yeux alors il ne faut surtout pas tu crois en ça. - AURIOLE : Humm mama, puisque c'est toi qui me le dis... - MAMA : N'est-ce pas tout à l'heure je suis allée la saluer ? Suis je morte ? Ou bien, est-ce que quand tu me regardes j'ai l'impression de ne pas bien aller ? L'autre jour elle t'a dit bonjour n'est-ce pas ? Est-ce que tu t'es mal senti après cela jusqu'à aujourd'hui ? Pour le reste de la journée, mama avait réussi à me convaincre que son amie était une bonne personne et qu'elle était juste une victime des autres villageois tout comme elle. Plus le temps passait et plus mama devenait très proche d'elle et vice versa ! Chacun partait chez l'autre, parfois elle s'échangeait même des repas. Pour la première fois depuis que j'étais né je mangeais parfois un repas qui n'avait pas été fait par ma mère. Bien sûr, les ragots et les potins ne se terminaient pas dans le village. À plus forte raison que deux sorcières s'étaient retrouvées ! Mais puisque ma mère m'avait déjà parlé, plus rien n'avait de l'importance ! - MAMA : Les gens ne finiront jamais de parler. Ils auront toujours quelque chose à dire quoi que tu fasses, peu importe ce que tu feras. Donc pour éviter de sentir frustré il serait préférable de faire ce que tu as envie de faire dans ta vie ; ce qui te plaît et ce qui t'arrange ! Vous comprenez, après tous ces mots de ma mère, même si on venait me dire que cette femme avait tué quelqu'un hier... Pour ma part, je n'y aurais même cru. Puis un jour, après que je suis rentrée de l'école ma mère me confia une commission. Je devais aller chez son ami lui remettre un sac dont j'ignorais le contenu. Même si elle n'habitait pas si loin de chez moi, jamais par le passé je n'avais franchi le seuil de sa cour. Quoi de plus normal, ma propre mère me l'avais interdite tout comme elle m’interdisait de m'approcher de n'importe quelle maison si ce n'était là notre... Donc c'était la première fois que j'étais censée me rendre chez elle. Après avoir mangé, je fis signe à ma mère et je prise la route. Mais à mon arrivée chez elle, tout était fermé, porte et fenêtres, tout. Comme elle n'était pas là, j'ai essayé de regarder où je pouvais déposer le paquet et rentrer, mais rien j'étais donc obligé de l'attendre. Ça faisait déjà pratiquement plus 1 h que je l'attendais et la nuit commençait même déjà à tomber. Fatiguée de rester sur place, je me levai et je me mise à explorer les alentours de sa maison. Puis quelque part, je remarque des milles pattes environ 5. Ils étaient anormalement concentrés en un endroit. C'était même étrange. Je me rapproche d'eux et ils sont entrain de sillonner sur place. Je vais dans sa cuisine pour prendre des allumettes et je prends une vieille assiette que j'avais trouvée dans la broussaille à côté de chez elle ; je mise dans cette assiette tous les mille-pattes puis j'y avais rajouté de l'herbe séchée ainsi que des petits morceaux de bois et enfin je claquais une allumette pour y mettre le feu. Dans ma tête, j'étais juste entrain de m'amuser, je tuais simplement l'ennui de cette longue attente. Je ne sais pas si cela avait été une bonne ou bien une très mauvaise idée d'avoir mis ces mille-pattes dans cette assiette et d'y avoir mis du feu. Vous savez tous ce que le feu fait. Tout en veillant à ce que le feu ne s’éteigne pas, je rajoutais au fur et à mesure des petits morceaux de bois et de l'herbe sèche aussi, il y avait comme des cris ou plutôt des sifflements très aigus. Mais tout cela m'amusait... J'admirais mon feu avec satisfaction. J'étais donc concentrée à alimenter mon feu quand j'entendis une voix me parler derrière moi. - Tu fais quoi là ? En sursautant, je trébuchais tout en voulant rapidement regarder derrière moi pour me retrouver sur les fesses et je vis l'ami de ma mère, et elle avait l'aire furieuse, mais alors vraiment très furieuse. Pendant que j'étais là à la regarder, elle, ce qui attirait plus son regard était le feu et puis peu à peu il finit par s'éteindre. - Tu ne réponds pas ? Je t'ai demandé ce que tu faisais là ? J'avais même oublié de répondre... Je me levai donc brusquement tout en me nettoyant avant de m'adresser à elle. TIPHAINE : Tantine... C'est... C'est mama qui m'a envoyé... E... Elle a demandé que je te rapporte ceci... Mais comme tu... n'étais pas là, je n'ai pas vu où je pouvais déposer ça et rentrer c'est comme ça j'ai préféré attendre que tu rentres... tantine. - Et alors, c'est pour cela que quand tu viens, tu commences à toucher à tout ? Qui t'a autorisé à entrer dans ma cuisine ? Et à allumer un feu ? Quand on t'envoie quelque part, tu t'assois, tu attends la personne sans rien toucher ! Est-ce que tu as compris !? Même si elle n'avait pas l'aire de me menacer ou même de me gronder j'avais tout de même très peur et je voulais une seule chose, c'est de rentrer, trouver ma mère... J'avais toujours son paquet en main. Mais au lieu de le prendre, elle ramassa plutôt l'assiette, je ne sais pourquoi, car les mille-pattes à l'intérieur avaient bien cramé et étaient tous morts. - EVELYNE : Viens Auriole. Elle me demanda de la suivre, puis à l'entrée de sa maison elle dit : - Attends moi ici. Donne moi alors le paquet. Elle entra et revint 2 à 3 minutes plus tard avec un autre plastique et une bouteille d'eau. - Tiens ça, tu vas donner à ta mère... Et je suppose que tu as soif comme tu m'as attendu longtemps. Et elle me tendit la bouteille d'eau. Il est vrai que j'avais soudainement eu très soif comme si je n'avais pas bu d'eau depuis le matin, ou plutôt depuis des jours. Mais je ne pus accepter de boire de son eau, moi je voulais juste rentrer. - AURIOLE : Non tantine, merci ça ira. - ÉVELYNE : Okay, rentre alors bien hein. Même si elle avait l'aire contrariée par mon refus, elle n'avait pas insisté et puis elle m'a demandé de rentrer. Je suis reparti à la maison et j'ai remis à ma mère le plastique et directement je me suis assise prêt d'elle dans un état très épuisé. - MAMA : Mais c'est comment ? Tu ne vas pas me dire que c'est cette petite distance qui t'a autant fatigué ? - AURIOLE : Non mama, mais c'est que j'ai tellement soif que je ne peux même plus aller me chercher de l'eau pour boire. Ça n'a même pas été facile d'arriver à la maison. - MAMA : Hum... Ma mère se leva et alla me chercher de l'eau qu'elle mise dans une carafe et vint avec un verre... Je ne sais pas si j'avais vu le verre, mais mes mains ont prises toute la carafe et j'ai ingurgité toute l'eau qui s'y trouvait et elle a dû aller encore m'en chercher. - MAMA : Ça va mieux maintenant ? - AURIOLE : Oui mama, beaucoup mieux même. Le soir du même jour, autour de 23h l'ami de mama était venue à la maison. C'était la première fois qu'elle venait si tard et elles étaient restée dehors pour parler. Ce qu'elles étaient entrain de se dire ne m'intéressait pas vraiment lorsqu'une phrase attira mon attention. - ÉVELYNE : Christelle ta fille m'a tuée aujourd'hui ! - CHRISTELLE : Et que veux-tu que je fasse ? Toi, tu n'étais pas d'abord là pour quoi ? - EVELYNE : Woueerrrr ! Est-ce que tu envoies souvent l'enfant d'habitude ? - CHRISTELLE : Et alors ?! - EVELYNE : Christelle et alors ? Moi, je fais comment maintenant ? - CHRISTELLE : Non ! Non ! C'est ton problème. - EVELYNE : Hum Christelle ! - CHRISTELLE : Quoi ? Tu veux quoi ? - ÉVELYNE : En tout cas, ça ne va pas se passer comme ça Christelle. Et c'était sur ces mots qu'elles s'étaient séparées ce soir-là. Puis mama était entrée et m'avait demandé ce qui s'était passée. Je lui avais tout raconté et puis elle m'avait dit : - Okay... Je vais donc voir ce qu'elle va faire. Et à peine deux jours plus tard, j'étais tombée malade, partie d'une simple migraine le matin et au fur et à mesure que les jours passaient j'avais l'impression d'être entrain de brûler. J'avais déjà consommé tout type de remèdes indigènes. Mais rien n'y faisait, aucun changement au contraire la douleur n'en devenait que plus intense. Sur tout mon corps. Après une semaine dans cette souffrance, on pouvait maintenant voir de la vapeur se dégager de mon corps et certaines parties séchées que ma peau se frisait au touché. J'étais littéralement entrain de brûler. Je ne sais pas comment vous décrire cette douleur pour que vous ayez un aperçu exact. Je pleurais jour et nuit. Puis un soir, tellement essoufflé par ces douleurs, je dis à ma mère. AURIOLE : Mama, pardon, je n'en peux plus... J'ai trop mal... Tue-moi mama, s'il te plaît. Je veux mourir mama. Tue moi ! Si tu m'aimes mama, tue moi je t'en prie. Je crois que ma mère avait été à la fois choquée et scandalisée par ce que je venais de lui dire. Mais elle m'a simplement regardé et m'a dit - Mon bébé, ce soir, tu vas guérir. À la nuit tombée au environ de minuit, elle quitta de mon chevet et sortit de la maison et j'entendis ses pas aller derrière notre maison, puis j'eus l'impression d'entendre quelques chose atterrir mais quelques choses de gigantesques. Et puis ça des murmures et pendant un moment plus rien jusqu'à ce que j’eus la sensation que quelque chose rampait sur l'herbe et faisait le tour de la maison... Moi j'étais malade, donc je n'avais pas vraiment prêté attention à ça, car tout ce qui m'intéressait, c'était la guérison... Que ces douleurs me laissent. Je ne sais si après je me suis endormi, mais quand j'ai ouvert mes yeux mama était entrain de venir près de moi. Je ne sais donc pas combien de temps ma mère avait fait dehors, mais lorsqu'elle était revenue, elle tenait une calebasse. Je n'avais pas bien vu ce qui était à l'intérieur, mais je sais que de là il se dégageait une vapeur rougeâtre Et une terrible odeur s'en dégageait. - AURIOLE : Mama qu'est-ce que c'est que ça ? - MAMA : Ne t'inquiète pas ma fille, ceci va te guérir. Elle commença d'abord par mettre un peu du contenu de cette calebasse dans un gobelet qu'elle dilua avec de l'eau et me fit boire. Non seulement l'odeur était insoutenable, mais l'amertume de ça dépassait tout ce que je connaissais. Mais ma mère me força à tout boire... Jusqu’à rincer le fond avec de l'eau pour que je le vide. Puis, elle me débarrassa du drap qui recouvrait mon corps pour me laisser toute nu ; trempa ses mains dans la calebasse et se mise à m'oindre avec le contenu tout en me faisant un massage. À chaque endroit où elle posait ses mains la douleur augmentait je ne pouvais m'empêcher de crier, d'ailleurs je suis certaine que ces cris même nos voisins l'entendirent, mais elle me rassura qu'après ça tout sera terminé. Ceci dur plus d'une heure. Et quand elle eut fini, à peine 5 minutes plus tard, la douleur s'arrêta. Ma mère me fit asseoir et posa la calebasse devant moi entre mes jambes puis me tapota le dos. Et du coup je me mise à vomir. - MAMA : Vomis dans la calebasse Auriole. Ce qui sortait par ma bouche était de longs trucs calcinés et ceci m'avait rappelé les mille-pattes que j'avais brûlé chez l'ami de mama il y avait juste quelques semaines. Maman prise la peine de soigneusement les récupérer et me demanda de dormir. Elle sortit à nouveau de la maison avec la calebasse et son contenu... Et le matin, je me réveillai prêt d'elle. Mama avait dormi avec moi. Le matin, j'étais placé devant notre porte avec mama nous étions entrain de discuter quand l'ami de mama est passée devant notre cours, mama et elle se sont échangés des regards noirs puis elle avait continué son chemin. Moi qui avais pour habitude de les voir se saluer et sympathiser, je fus surprise ce jour-là de ne pas les voir simplement se saluer même pas un simple signe de la main. - AURIOLE : Mais mama, pourquoi elle passe comme ça ? D'habitude... - MAMA : Ne te préoccupe pas de ça... Et dorénavant, je ne veux même plus te voir l'aborder. Peu importe ce qu'elle va te demander... Je dis bien peu importe ce qu'elle va te demander... Même si tu la trouves un jour couchée à même le sol... Ne fais rien et passe ta route comme si tu ne la voyais pas. Tu as compris ce que je t'ai dit là ? - AURIOLE : J'ai bien compris mama. Depuis ce jour, les deux femmes jadis vraiment copine ne s'étaient plus jamais adressé la parole. Un jour, je rentrais de l'école et sur la route, je vis cette femme, l'ex-amie de mama. Elle avait un gros sac qu'elle transportait, c'était très étrange, car jamais auparavant je ne l'avais un jour vu sur la route qui menait à l'école. Quand j'arriva à son niveau elle m'interpella. - EVELYNE : Auriole ? C'est comment ? Heureusement que je t'ai vu... Le sac si me dépasse jusqu'à… S'il te plaît, donne-moi un coup de mains. Dans ma nature serviable je voulus lui venir en aide, mais pour une raison que j'ignore mon instinct ou peut être autre chose me cria de partir de là sans plus tarder. Ce que je fis sans même lui répondre. Et c'était devenu répétitif, je pouvais la croiser au moins 3 fois par jour et c'était le même scénario, elle voulait toujours que je l'aide par rapport à un truc. Mais un jour, elle avait bien failli m'avoir. J'allais au marché retrouver mama pour l'aider à fermer et puis sur la route, je la vis entrain de revenir, elle transportait ses sacs, mais aussi, ceux de mama. - EVELYNE : Mais Auriole, pourquoi tu as mise tant de temps ? Je t'ai attendu. Tiens, les sacs de ta maman, elle m'a confiée son comptoir le temps que tu arrives. Elle avait une course urgente à faire, mais comme tu n'arrivais pas et que moi aussi je voulais déjà aussi rentrer... J'ai tout emballé pour déposer chez vous, mais Dieu merci comme je t'ai croisé là. Je n'avais pas répondu... J'étais juste entrain de la regarder. Dans ma tête était revenue les paroles de ma mère « peu importe ce qu'elle va te demander... Passe ta route comme si tu ne la voyais pas » ces mots dans ma tête tournaient en boucle, mais, je m'interrogeais « pourquoi mama lui avait alors confié ses sacs ? » j'avais beau observer ces sacs et c'était bien ceux de ma mère. J'étais encore entrain de m'interroger quand elle me parla à nouveau : - EVELYNE : Auriole ? Ma fille prend les que je puisse aussi rentrer. À ce moment, je me mise à avancer vers elle pour récupérer les sacs. J'étais déjà assez proche et je tendis ma main pour tenir le sac, et puis subitement...
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