On peut également précipiter, ralentir et rythmer sa pensée. On peut réglementer le jeu inconscient de l’esprit. On ne peut diriger le filtrage des humeurs par le foie, la redistribution du sang dans l’organisme par le cœur et par les artères, contrôler la digestion, arrêter ou précipiter l’élimination des matières dans l’intestin. La peste donc semble manifester sa présence dans les lieux, affectionner tous les lieux du corps, tous les emplacements de l’espace physique, où la volonté humaine, la conscience, la pensée sont proches et en passe de se manifester. En 1880 et quelques, un docteur français du nom de Yersin, qui travaille sur des cadavres d’Indo-Chinois morts de la peste, isole un de ces tétards au crâne arrondi, et à la queue courte, qu’on ne décèle qu’au microscope et il appel

