3Le lendemain matin, après les deux coups de sonnettes usuels, Audrey et Mel entrent dans la maison. — C’est nous Madame Waroux ! Assise dans sa chaise roulante, Madame Waroux les attendait. À leur entrée, elle les regarde toutes les deux, mais son regard s’appuie davantage sur Mel. — [Tu es magnifique ! Tellement plus jolie qu’Audrey, plus délicate. Comme tu es belle ! Une pure merveille ! C’est un vrai ravissement de te regarder.] Mel semble deviner ses pensées. Troublée, elle détourne son regard. Audrey qui n’a rien perdu de ce qui vient de se passer, rompt le silence. — Mel va préparer le café et moi je vous fais les tartines, fraise ou abricot ce matin ? Madame Waroux ne répond pas. — Houhou ! Il y a quelqu’un ? Fraise ou abricot, Madame Waroux ? — Peu himphhort’ comhm’… vhous

