XXV Du mariage de Pannychis et de Giton À ces mots, Psyché, s’approchant de sa maîtresse, lui dit en riant je ne sais quoi à l’oreille : « Oui, oui, approuva Quartilla ; tu as des idées merveilleuses. Pourquoi ne pas profiter d’une si belle occasion pour dépuceler notre Pannychis ? » Sans perdre un instant, on introduit une fillette, assez gentille, qui ne paraissait pas plus de sept ans, celle-là même qui était venue dans notre chambre avec Quartilla. Tout le monde applaudit et réclame de promptes noces. Médusé, j’alléguai que Giton, un garçon si réservé, manquerait de la hardiesse indispensable ; j’ajoutai que la jeune personne n’était pas encore d’un âge à subir la loi que les désirs masculins imposent au beau s**e. « Eh, protesta Quartilla, est-elle donc plus jeune que je ne l’éta

