Je me sentais épuisé, physiquement et émotionnellement, en sortant du commissariat.
L'air froid de la fin d'après-midi m'a frappé et j'ai serré mon manteau plus fort sur mes épaules, sentant le poids familier de mon ventre en dessous.
J'étais secoué, essayant encore de digérer ce qui s'était passé plus tôt dans la journée.
Mia, mon assistante de confiance, avait tenté de me faire du mal.
J'avais passé des heures à répondre aux questions de la police, à passer en revue chaque détail de la tentative de meurtre puisque Mia n'avait pas été arrêtée.
Les policiers essayaient encore de reconstituer l'histoire, de trouver des mobiles, mais je ne pouvais pas oublier la douleur.
J'avais laissé Mia entrer dans ma vie, je m'étais confié à elle, je lui avais fait tellement confiance, et maintenan
