J'étais assise sur le canapé du penthouse, regardant la pluie qui tombait à verse sur les fenêtres.
J'étais rentrée du yacht d'Alessandro la veille, le cœur lourd et emplie d'une douleur que j'avais du mal à comprendre.
Je repensais sans cesse au moment où Alessandro m'avait regardée avec tant de doute dans les yeux.
J'entendais encore les cris de Bianca, ses hurlements dramatiques, son histoire soigneusement inventée sur la façon dont je l'avais poussée par-dessus la rambarde, dans la mer.
Personne ne m'a crue quand j'ai dit que je ne l'avais pas poussée. Ni Alessandro, ni ses amis, ni même le capitaine du yacht qui avait tout vu.
J'avais été forcée de partir, de quitter le pont, honteuse, incapable de me défendre contre ses accusations.
J'ai appuyé la tête contre le canapé et fermé
