Mais il existe des méthodes pour découvrir des sujets. On prend un titre au hasard et un fait en découle ; on développe un proverbe, on combine des aventures en une seule. Pas un de ces moyens n’aboutit. Ils feuilletèrent vainement des recueils d’anecdotes, plusieurs volumes des causes célèbres, un tas d’histoires. Et ils rêvaient d’être joués à l’Odéon, pensaient aux spectacles, regrettaient Paris. « J’étais fait pour être auteur, et ne pas m’en terrer à la campagne ! disait Bouvard. – Moi de même », répondait Pécuchet. Une illumination lui vint : s’ils avaient tant de mal, c’est qu’ils ne savaient pas les règles. Ils les étudièrent, dans la Pratique du Théâtre par d’Aubignac, et dans quelques ouvrages moins démodés. On y débat des questions importantes : Si la comédie peut s’écrire

