– Peut-être ! car nous ne sommes guère favorisés. » Et ils se plaignirent de la Providence et de la nature. Bouvard, le coude sur la table, poussait sa petite susurration, et, comme toutes les douleurs se tiennent, les anciens projets agricoles lui revinrent à la mémoire, particulièrement la féculerie et un nouveau genre de fromages. Pécuchet respirait bruyamment ; et tout en se fourrant dans les narines des prises de tabac, il songeait que si le sort l’avait voulu, il ferait maintenant partie d’une société d’agriculture, brillerait aux expositions, serait cité dans les journaux. Bouvard promena autour de lui des yeux chagrins. – « Ma foi ! j’ai envie de me débarrasser de tout cela pour nous établir autre part ! – Comme tu voudras, » dit Pécuchet. Et un instant après : – « Les aute

