Hanna
Mon père est en voyage donc c'était à moi de prendre sa place. A vrai dire je travaillais plus que lui. Il ne sait que voyager genre les séminaires à ne pas finir. Il me dit toujours que je dois m'initier à cela car très bientôt c'est à moi de prendre sa place officiellement. Mon père a décidé d'aller passer je cite le " reste de son vivant " dans une autre ville, loin de Dakar et de ses problèmes. Je me demande comment je pourrais faire sans mes parents. Moi qui suis un gros bébé.
Juste au moment où je pensais à lui,à Mbacké il m'envoie un text.
" la merveille du monde comment tu vas ? Tu me manque j'espère que tu travailles bien! Passe une bonne journée je t'embrasse partout genre partout quoi "
Je lui manque ? On s'est vu hier. Cela faisait 3mois qu'on étaitt ensemble et je me laissais croire que c'était du sérieux. C'est lui qui venait chez moi. Parfois il venait me prendre et on faisait des promenades. Cela m'éloignait des éternelles dîner de hamady. Ces dîner ennuyeux et les incessantes invitations de week-end. C'est vrai que mon père l'aimait bien mais il a commencé a être c*n et imposant.
Je lui ai répondu avant de m'y remettre.
Mbacké
Je devais aller chez Hanna ce soir. Je suis obligé de porter un pantalon et une chemise. Je veux jouer au mec parfait. Cette fille c'est sûr qu'elle va m'ouvrir beaucoup de portes. Rien que dans leur maison je peux y faire mes courses.
Elimane est entré dans la chambre au moment où je m'apretais à sortir.
- tu vas où mec?
- je sors vite fait.
- pour voir cette fille je suppose?
- quelle fille ?
- pffff frère je te connais. J'espère que tu ne vas pas tomber amoureux.
- moi Mbacké tomber amoureux ? Mon c*l ouais. Bon le c*****d je te dis à plus.
Moi amoureux ? Je suis juste entrain de faire des études. Voir comment entrer et sortir incognito. C'est sûr que je peux me faire des affaires.
Vers 20h j'ai sonné à la porte. Et la dame comme toujours m'a ouvert. Elle m'a fait entrer dans le salon où se trouvait la mère d'hanna.
- bonjour madame, fis-je.
- madame ? C'est qui madame, dit-elle en regardant de toutes les côtés.
- heu vous.
- appelle moi maman d'accord ?
- d'accord maman.
- comment tu vas ?
- je vais bien alhamdoulilah.
Juste à ce moment je vois Hanna. Elle a sourit dès qu'elle m'a vu. On dirait qu'elle est piqué. Ça ne concerne qu'elle en tout cas.
- Mbacké comment tu vas ?
- je vais bien alhamdoulilah.
- ce soir vous allez rester ici. On va dîner à la maison et vous allez me tenir compagnie.....dit sa mère.
Mais de quoi je me mêle ?
- demande à Mbacké maman.
La mère m'a regardé et je n'ai pas pu dire non.
Alors on a discuté un bon moment puis on a diné. Après cela sa mère est monté dans sa chambre puis Hanna m'a fait entrer dans sa chambre.
Cette chambre on dirait celle d'une femme mariée. Le lit géant était prêt à recueillir plus de trois personnes. Et la coiffeuse contenait toutes sortes de trucs de Femme.
J'ai pris place sur le lit et elle sur le petit canapé. C'est quoi son problème ? Elle a peur de moi ou quoi ?
- viens Hanna!
Elle se mit à me regarder on dirait qu'elle n'avait pas compris ce que je venais de dire. J'ai alors tapé sur mes cuisses pour qu'elle comprenne. Elle voulait s'assoir sur le lit mais à l'aide de mes mains je l'ai fait asseoir sur mes jambes.
- tu as peur de moi Hanna ?
- peur ? Non
- alors regarde moi en face.
Elle fit une rotation ainsi on était face à face.
- tu es belle on te l'a déjà dit?
Une certaine hésitation qui faisait remuer ses lèvres m'a donné l'idée de l'embrasser. Elle mit du temps à me donner accès à sa bouche mais j'ai été patient. Elle y allait avec Un rythme trop mou à mon goût. Alors je l'ai basculé sur le lit et je me suis mis au dessus d'elle. Ainsi j'étais disposé à y mettre de la fougue. J'ai quitté sa bouche pour me réfugier sur son cou. Tout en lui faisant des suçons mes mains ont réussi à dégrafer son soutien-gorge. Et vu qu'elle portait une robe a languette j'ai eu largement accès à ses seins qui s'offraient tels des pamplemousses. L'un de ses tétons avait déjà pris place dans ma bouche alors que l'autre était sous les tortures de mes doigts. Vu les mouvements de son corps elle était vraiment excité . ma main voulait se flairer un chemin jusqu'à son entre-jambes mais elle m'arrête quand j'étais sur le point d'y insérer ma main.
- pas ça.... je suis désolé .....dit-elle en essayant de se lever.
Je me suis alors dégagé d'elle pour me mettre de dos sur le lit.
Un silence pesant c'est installé entre nous. Moi mes yeux étaient rivés au plafond. Deux minutes dans ce position j'en ai eu assez et je me suis levé.
- tu parts? Demande-t-elle quand j'étais déjà debout.
- oui oui.
- tu reste pas ?
- il fait tard et je dois travailler demain !
Travailler demain? Je n'ai trouvé que cela.
- reste s'il te plait !
Tu n'as pas voulu me faire plaisir kay je rentre.
Elle a essayé de me convaincre mais bon j'avais déjà pris ma décision.
J'avais pas de voiture donc j'ai pris un taxi.
Elle m'a envoyé un SMS pour me dire si j'étais arrivé mais qui lui a dit que j'étais un bébé pour m'envoyer des " tu es arrivé ? ". J'ai pas pris la peine de répondre je voulais passer chez pierre mais je tombais de sommeil ce qui était rare pour moi qui ne dormait presque jamais.
Une fois a l'appartement je me suis mis au lit. Pour me réveiller le lendemain dans la journée. Au moment où je me levais du lit mon téléphone a sonné. J'ai mis du temps à l'avoir entre mes mains. Et trop tard la personne avait déjà raccroché.
Et c'était Hanna. J'ai vu 10 appels en absences et 15 SMS venant d'elle. Non mais elle est folle celle là. Les messages disaient presque la même chose" tu es fâché?", " rappelle moi" " Mbacké tu es la?". Non mais c'est quoi ce p****n de marquage ? On dirait qu'elle n'a pas 25ans.
J'ai pris un bain puis j'ai préparé le petit déjeuner. Il était déjà 13h. Elimane était pas là. J'ai décidé de la rappeler. Elle a décroché à la première sonnerie.
- allô Mbacké tu vas bien ? J'ai eu peur j'ai même cru qu'il t'es arrivé quelques choses.
- Hanna tu me saoule tu crois que je suis un gamin ou quoi ? C'est quoi cette histoire d'appeler sans cesse ?
- mais....
- pas de mais et je suis pas un gamin pour que tu t'inquiète. Bon bonne journée.
J'ai raccroché sans lui donner l'opportunité de répondre. Non mais elle se croit où elle ?
Dans la soirée je suis allé chez pierre. Il y'avait rien d'extra alors j'ai pas duré.
Hanna
Je me demande ce qui m'arrive. Pourquoi j'arrête pas de pleurer juste parce qu'il m'a raccroché au nez ? Il a été grossier. On dirait que je lui ai fait quelques choses. Moi j'étais inquiète juste parce qu'il n'a pas appelé il le faisait à chaque fois qu'il venait. Après quand il ne répondait pas j'ai cru qu'il était fâché parce-que j'ai refusé de le laisser aller plus loin. C'est vrai que j'ai abusé mais c'était pas une raison de mal parler.
De toute la journée il n'a pas appelé. J'osais pas le rappeler de peur qu'il soit encore en colère. Mais il me manquait. Depuis que je l'ai rencontré il m'envoyait tout le temps des textes et à mes heures de pauses il passait parfois me prendre. J'avais commencé à m'attacher à lui. Je l'aimais et il le savait.
Une semaine. Deux. Pas de nouvelles. Mon père qui était revenu n'arrêtait pas de demander de ces nouvelles je disais juste qu'il était pris.
Un mois sans nouvelle j'ai arrêté d'espérer quelques choses de sa part. Un soir mon amie Ndeye Fatou m'a invité en boite. J'aimais pas les endroits comme cela mais je voulais changer d'air. J'ai opté pour une robe mauve qui m'arrivait au genoux et des sandales avec des talons de même couleur. Elle est venue avec une autre fille. Cette fois j'ai pris ma voiture.
À l'entrée il y avait une longue file mais on est passé par une autre porte. Ndeye Fatou était habituée des lieux.
À l'intérieur on avait même du mal à s'entendre parler. La musique était forte et ils criaient en plus. Les filles se sont mises à danser moi j'ai pris place sur le balcon en haut.
Je les regardais se déhancher. Ils étaient trop collé à mon goût.
Ndeye Fatou est monté et m'a convaincu de descendre. Il m'a présenté à un gars qui était là-bas. J'ai donc commencé à danser mais le gars était trop trop collé à moi. J'essayais de danser mais la manière dont il me tenait était abusé. Tout à coup ses mains sont descendues vers mes fesses avant même d'avoir l'opportunité de lui dire d'arrêter il était à terre. On venait de le frapper. Quand je me suis retourné je suis tombé sur......
Devinez.