Hanna Sy
Mbacké m'avait invité à sortir. Moi qui passait mes nuits avec mes parents ou dans ma chambre ça tombait bien.
Je me suis habillée avec une robe noire qui m'arrive aux genoux. On ne se trompe jamais avec une robe noire. J'ai choisi des chaussures dorée et un sac de la même couleur. je me suis maquillé légèrement et j'ai pris le nécessaire puis je suis sortie.
J'ai trouvé mes parents dans leur chambre.
- toc toc j'y vais je dine dehors... Fis-je au seuil de la porte.
Ils me souhaitent bonne soirée puis je suis partie. Il m'avait dit de ne pas prendre ma voiture sûrement pour pouvoir me raccompagner chez moi. J'aime sa façon d'être prévenant.
J'ai donc pris un taxi direction le restaurant. C'était un restaurant que je connaissais bien. Je déjeunais là-bas à chaque fois que la cuisine de notre entreprise ne me plaisait pas.
Je l'aperçois assis à côté du bar pas encore attablé.
- bonsoir je suis pas en retard j'espère ?
Il se retourna et prit beaucoup de temps avant de me répondre.
- vous êtes superbe.
- merci beaucoup.
Un serveur nous proposa une table. Puis un autre emmena le menu.
- mademoiselle Sy heureuse de vous voir ici.... Dit le serveur.
- merci beaucoup.
Il parti après qu'on ait choisi.
- Le serveur te connait on dirait?
- oui normale je travaille à deux pas d'ici et je déjeune ici fréquemment.
- ha ouais vous travaillez près d'ici ?
- tu peux me tutoyer tu sais. Oui je travaille avec mon père, je suis assistante de direction.
- ha c'est cool.
- et toi ?
- moi suis biologiste.
- ha un scientifique.
- je dirais pas ça moi.
Tout en mangeant on parlait de nos vies respectives. En un moment je suis allé au toilette alors j'ai eu l'idée de payer l'addition. C'est que rien que l'entrée c'était cher et je ne voulais pas abuser.
Quand il a su que j'avais réglé la note, il avait l'air un peu irrité. Mais ça a vite passé.
Après cela il m'a emmené chez un glacier avant de garer la voiture devant un terrain de basket.
- tu me plais beaucoup... Dit-il
Je ne savais pas quoi répondre alors j'ai répondu par un sourire. Moi aussi il me plaisait. Il était tellement beau et ses yeux m'hypnotisait, sa bouche m'attirait et ses bras viriles me donnaient envie de m'y blottir.
Mais je lui ai rien dit de tout cela.
- tu as un petit ami ?
Ce n'est pas une question personnelle ça ?
- heu non j'en ai pas.
- une belle jeune femme comme toi?
- on dirait bien que les hommes ont peurs des belles jeunes femmes.
- moi pas j'adore les jeunes belles femmes en surplus avec un sourire ravageur.
Là j'ai baissé mon regard et il posa sa main sur la mienne.
- moi j'ai pas de petite amie et je voudrais savoir si ça te dis de vouloir être la mienne. Tu me plais beaucoup Hanna et je sais que tu n'es pas comme ces autres filles.
- on vient de se rencontrer.
- tu m'as plus la première fois que j'ai posé les yeux sur toi et la deuxième fois j'ai succombé. Je te veux vraiment dans ma vie et je ne suis pas du genre à attendre demain pour les choses que je peux faire aujourd'hui
J'étais un peu surprise. Je savais pas quoi répondre à cela. Je voulais oui mais bon affaire de femme.
- il faut que j'y pense.
- tu as 24h et c'est même un peu trop pour réfléchir tu vas te torturer l'esprit RK. Un beau gosse comme moi faut pas laisser filer.
Je ris un moment avant d'appuyer sa main peut-être un signe qui disait que j'acceptais.
- maintenant je te ramène ma dame il fait tard et je veux pas que l'on te gronde.
- weuh suis pas une petite fille.
- devant papa et maman on est toujours petit aller.
Il est tellement adorable. Son sourire me fait valser de part et d'autre.
Il conduisait et me lançait des regards furtivement. Et son regard pourrait même faire fondre le plus grand iceberg.
Et il a tenu à m'ouvrir la porte. La galanterie existe toujours.
- madame....
Il me tendit son bras pour m'aider à sortir.
- merci Hanna cette soirée était merveilleuse.
- ne me dit pas que tu vas rentrer ? Viens entre un moment.
- il fait pas un peu tard ?
- non.
Je lui pris par le bras et c'est ainsi qu'on est entré pour trouver mes parents dans le salon. Ils sont toujours ensemble ces deux là
- bonsoir Monsieur, madame.
- ha c'est vous Mbacké appelle moi Abou s'il te plait. Comment c'est passé votre soirée.
- c'était trop bien, dis-je avec enthousiaste.
- ha et vous Mbacké Comment allez-vous ?
- je vais bien.
- vous faites quoi dans la vie ?
- heu je suis biologiste bientôt en chômage. Bon mon contrat se termine dans deux mois.
- ha ouais ? Je connais un ami qui a un labo privée. Amadou tu le connais non Hanna ?
- oui Papa.
- si votre contrat arrive à terme je peux vous le recommander.
- j'en serais ravi.
- merci Papa.. Fis je à l'embrassant.
- merci beaucoup Mais je crois que je vais rentrer.
- sitôt ? Questionna maman.
- oui je passerai inchallah
- à la prochaine alors.
Je l'accompagne devant la porte et il ne partit qu'après m'avoir fait promettre de l'envoyer Un SMS avant de dormir.
- c'est un bon garçon.. Me dit mon père quand je suis revenue.
- tu as vu d papa. Et il est drôle. Il m'a dit" viens je te ramène avant qu'on te gronde ".
- il est responsable au moins, dit papa.
- et poli hein pas comme ce hamady. En parlant de lui il est où ?
- demande à papa c'est le fils de son ami.
- il est à Abu-Dhabi pour signer un contrat.
- vous avez rompu ? Demande ma mère.
- oui maman il me casse trop la tête bon je monte. Bonne nuit.
- bonne nuit ma fille.
Oui c'était vrai Mbacké est plus poli que hamady. Lui il se prend trop la confiance. Genre il est riche et se croit tout permis. Son père travail en collaboration avec le mien. On c'est connu ici même lors d'un dîner et puis vu qu'on travaillait ensemble tout le temps on c'est accroché. Plus d'une année de relation qu'il a gâché.
J'ai pris un bain vite fait puis je me suis mise au lit téléphone à la main.
Mbacké
J'étais en plein ébats quand j'ai reçu un SMS de Hanna. Ça m'a fait rire et je crois que ça a énervé Awa, ma p**e.
- qu'est ce qui te fait rire comme ça ?
- occupe toi de me faire jouir.
- tu n'es même pas concentré à..
- OK m***e lève toi . Ouvre tes jambes et ferme ta gueule, c'est ça non la devise des catins ?
- je suis désolé.
- comme toujours merci tu peux sortir je te donnerais l'argent après.
- mais Mbacké je suis désolée.
- je t'ai dit de la fermer et de sortir. N'insiste pas je te dis.