Elle insistait avec délices sur la description de ce bonheur vulgaire qu'elle voyait Fabrice repousser avec dédain."C'est un héros", pensait-elle. - Et après dix ans de cette vie agréable, qu'aurais-je fait? disait Fabrice; que serais-je? Un jeune homme mûr qui doit céder le haut du pavé au premier bel adolescent qui débute dans le monde, lui aussi sur un cheval anglais. Fabrice rejeta d'abord bien loin le parti de l'Eglise; il parlait d'aller à New York, de se faire citoyen et soldat républicain en Amérique. - Quelle erreur est la tienne! Tu n'auras pas la guerre, et tu retombes dans la vie de café, seulement sans élégance, sans musique, sans amours répliqua la duchesse. Crois-moi, pour toi comme pour moi, ce serait une triste vie que celle d'Amérique. Elle lui expliqua le culte du di

