III Je fis le lendemain la connaissance du docteur Martoux. Il entra dans la chambre de Fernande au moment où, la piqûre terminée, je prenais son pouls afin de constater les réactions du cœur. Je vie un gros homme au teint rouge, visiblement alcoolique, dont le regard fuyant et le ton patelin me déplurent aussitôt. Je lui donnai quelques détails sur le traitement que j’appliquais à la malade, et il déclara qu’il s’en remettait entièrement à moi, du moment où j’avais été choisie par le docteur Guyon-Latour. Là-dessus, dithyrambe en l’honneur de celui-ci. Mme de Grisolles l’interrompit en disant plaintivement : – Cher docteur, venez me donner une consultation. Je souffre horriblement de mes névralgies ! Ils passèrent dans la chambre voisine. Je demeurai près de Fernande et m’efforçai de c

