VI Je trouvais assez désagréable, chaque fois que j’allais prendre l’air dans le parc, d’avoir à traverser la cuisine pour sortir par la porte de la tour et longer ensuite tout l’ancien bâtiment ainsi que l’aile gauche, alors qu’il eût été simple de passer par l’une des pièces du rez-de-chaussée, donnant sur la cour qui s’étendait entre les deux ailes. La découverte de cet escalier dérobé me donna l’idée de chercher un passage par là. Je le descendis donc le lendemain matin. Au bas, il y avait une porte que j’ouvris, pour entrer dans une grande pièce dénudée, lambrissée de gris clair. Les portes vitrées étaient fermées à clef ; les persiennes closes ne laissaient pénétrer qu’un jour avare. Je passai dans les pièces suivantes, aussi dépourvues de meubles. La dernière donnait dans une longu

