– Son esprit divague, monsieur, interrompis-je. Elle a passé toute la soirée à dire des folies ; mais laissez-la reposer, avec des soins convenables, et elle se remettra. Désormais nous devrons faire attention avant de la contrarier. – Je n’ai que faire de vos conseils, répondit Mr Linton. Vous connaissiez la nature de votre maîtresse et vous m’avez encouragé à l’exaspérer. Et ne pas m’avoir laissé soupçonner l’état où elle se trouvait depuis trois jours ! Quel manque de cœur ! Des mois de maladie ne pourraient produire un tel changement ! Je commençai à me défendre, jugeant trop dur d’être blâmée pour l’entêtement pervers d’une autre. – Je savais que la nature de Mrs Linton était obstinée et impérieuse, m’écriai-je, mais je ne savais pas que vous vouliez encourager son caractère v*****

