Chapitre XIVDès que j’eus fini de lire cette lettre, j’allai trouver le maître. Je lui annonçai que sa sœur était arrivée à Hurle-Vent, qu’elle m’avait écrit pour me faire part du chagrin que lui causait l’état de Mrs Linton et de son ardent désir de le voir ; j’ajoutai qu’elle souhaitait qu’il voulût bien lui faire parvenir aussitôt que possible un gage de pardon, par mon entremise. – De pardon ! dit Linton. Je n’ai rien à lui pardonner, Hélène. Vous pouvez aller à Hurle-Vent cette après-midi, si vous voulez, et lui dire que je ne suis pas irrité, mais affligé de l’avoir perdue ; d’autant plus que je ne puis croire qu’elle soit jamais heureuse. Il ne saurait cependant être question pour moi d’aller la voir ; nous sommes séparés pour toujours. Si elle veut réellement m’obliger, qu’elle pe

