29 10 août Ce soir, grande pluie ; nuit épaisse et noire. Vers dix heures, revenant d’une de ces maisons de thé à la mode que nous fréquentons beaucoup, nous arrivons, Yves, Chrysanthème et moi, à certain angle familier de la grand-rue, à certain tournant où il faut quitter les lumières et le bruit de la ville pour s’engager dans les escaliers noirs, les sentiers à pic qui montent chez nous, à Diou-djen-dji. Là, avant de commencer l’ascension, il s’agit d’abord d’acheter une lanterne, chez une vieille marchande nommée madame Très-Propre1, dont nous sommes les pratiques assidues. – C’est inouï la consommation que nous en faisons, de ces lanternes en papier, dont les peintures représentent invariablement des papillons de nuit ou des chauves-souris. – Au plafond de la boutique, il y en a d

