chapitre1.13

1763 Words
La semaine des évaluations fut la semaine la plus stressante du mois, les évaluations étaient plus compliquées et comme je n’étais pas assise à côté de Travish à cause de leur plan de merde, c'était plus compliqué, l’écriture de de Kylie était illisible, on aurait dit qu’elle griffonnait, donc j’ai eu du mal à copier, je suis sûr que mes résultats seront différents de ceux de la séquence précédente, et rien que pour ça je suis sur les nerfs, je vois d'ici, le savon que va me passer ma mère, vu qu'elle sera à la maison ces deux semaines de congés de Noël. Layla et Travis, on dut se montrer très proche au campus durant la semaine et ce serait mentir que de dire que je n'avais pas été jalouse, ils paraissaient si complices comme un perfect match, alors pour compenser, j'ai dû passer plusieurs nuits chez Travish pour avoir la satisfaction que même si je ne partage pas son quotidien à l'école je suis toujours celles qui partagent ses nuits. Et le plus rassurant dans tout ça était le fait que quand était que tous les deux tout était comme avant. Le soleil tapait fort sur le Lycée de Nobility High School, comme s’il voulait être témoin du drame qui allait se jouer. Le dernier jour des examens était toujours spécial : l’excitation des vacances planait dans l’air, les élèves couraient dans tous les sens, criant, riant, planifiant déjà leurs semaines de liberté. Mais aujourd’hui, une autre excitation allait s’emparer du lycée. Aujourd’hui, Travish et moi allions offrir à cette école le scandale de l’année. J’étais debout au centre du parking, entourée de la b***e, on y était depuis qu'on avait quitté la salle d'examens, on savait bien qu'à la fin des cours le campus était toujours rempli d'élèves, donc on avait choisi cet endroit comme le lieu parfait. Kylie, Elrik et Isao affichaient des visages faussement neutres, Layla faisait semblant de me chuchoter des mots de réconfort. Travish était à quelques mètres de moi, l’air faussement furieux, les poings serrés. Tous nos amis, et même ceux qui ne l’étaient pas, avaient senti l’odeur du drame et s’étaient rassemblés autour de nous comme des vautours prêts à se régaler d’un bon scandale. - p****n TOI DÉGAGE SALLE TRAINÉE dis-je en repoussant Layla, qui se mit à pleurer ? Travish la réceptionna - Calme-toi Lydie, tu n'as pas besoin de faire une scène devant tout le monde, regarde comment les gens nous regarde, on va rentrer et parler de ça calmement. Dit-il alors que la foule autour de nous se fit plus dense - Tu ne veux pas que les gens sachent que tu m'as trompé ?!, hurlai-je, ma voix tranchant le brouhaha ambiant. Les conversations s’arrêtèrent net. Un silence stupéfait tomba sur le campus. Tous les regards se tournèrent vers nous. Je vis même les gens sourirent leurs téléphones pour filmer. Travish passa une main dans ses cheveux, affichant une expression faussement coupable. Il savait jouer son rôle. - Lydie… Écoute… Je… Je peux tout expliquer. - Tu peux expliquer quoi, travish ?! continuai-je de crier. Que tu m’as trahie avec Layla ?! tu t'es tapé ma meilleure amie ! Des murmures s’élevèrent dans la foule. Des « Nooon ?! », des « Sérieux ?! », et même quelques « J’ai toujours su que Layla était une traîtresse ! » firent écho autour de nous. Layla leva les mains en l’air, parfaite dans son rôle de coupable paniquée. - Lydie, je te jure, ce n’est pas ce que tu crois ! - PAS CE QUE JE CROIS ?! J’éclatai d’un faux rire, chargé de mépris. Alors, tu ne l’as pas baisé hier soir chez lui ? ce n'est pas toil que j'ai trouvé avec tes seins siliconés en l'air dans le lit de mon mec ? Layla ouvrit la bouche, puis la referma, rougissant violemment. Elle fit semblant d’être à deux doigts de pleurer. - Lydie… tenta Travish, levant une main vers moi. Je reculai d’un pas, affichant un regard blessé et furieux. - NE ME TOUCHE PAS, ESPÈCE DE SALE PORC ! Les élèvent explosèrent en réactions. Certains hoquetaient de surprise, d’autres éclataient de rire. Je pouvais voir Kylie, Isao et Elrik lutter pour garder leur sérieux. Travish, lui, reprit son rôle avec brio. - Écoute, on ne peut pas contrôler nos instincts, Lydie… Je… Je t’aime, mais Layla et moi, on s’est rapprochés… - TU T’ES RAPPROCHÉ DE SON LIT, OUI !, répliquai-je, furieuse. La foule siffla et certains élèves commencèrent à crier des « Ouuuh, Travish t’es foutu ! » et des « Layla, traîtresse ! ». Travish baissa la tête, inspirant profondément comme s’il prenait son courage à deux mains. Puis, il leva les yeux vers moi et, d’une voix forte, déclara : - Tu veux la vérité, Lydie ? Très bien. La vérité, c’est que TU n’es pas aussi bonne au lit que tu le penses ! Un silence de mort s’abattit sur le parking. Il avait joué bas ! quel s****d. Puis, ce fut l’explosion. Des cris d’hystérie, des rires, des « NOOOOON ! » horrifiés. Quelqu’un fit tomber son téléphone, un autre s’étrangla avec son soda. Kylie plaqua une main sur sa bouche, Isao secoua la tête en murmurant un « Il est malade », et Elrik se détourna, essayant de masquer. Quant à moi, je pris un air de pure indignation. - COMMENT OSES-TU ?! hurlai-je. Travish haussa les épaules avec un faux détachement, tu veux qu'on parle des nombreux orgasmes que je me suis battu à te donner avec ton micro pénis ? - Bah quoi ? Si je suis allé voir ailleurs, c’est peut-être parce que je n’étais pas satisfait… Là, la foule perdit tout contrôle. Des élèves criaient de rire, certains tapaient dans leurs mains, d’autres se roulaient carrément par terre. J’entendis même un professeur marmonner un « Bon sang, je suis trop vieux pour ça », c'est comme ci, ils attendaient tous notre rupture, je ne savais pas que j'étais détesté à ce point ils se régalaient tous de ma peine. Je fis semblant d’être à bout de nerfs, de trembler de rage. - Tu es un sale menteur, Travish ! Crachai-je. Et toi, Layla, tu n’es qu’une g***e sans dignité ! Layla porta une main à sa poitrine, feignant l’offense. - Je suis désolée, Lydie, on n'avait pas prévu tout ça… murmura-t-elle avec une voix faussement tremblante. Je pris une grande inspiration, levai les yeux au ciel, - Prévue de vous faire attraper, tu veux dire. Rigolais-je sans joie. Vous savez quoi ? lançai-je. J’ESPÈRE QUE TU LUI BRISERAS LE CŒUR, LAYLA ! QU’IL TE TRAHIRA COMME IL M’A TRAHIE ! Puis, sans attendre, je saisis mon sac et fis volte-face, marchant à grandes enjambées vers la sortie. Derrière moi, les éclats de rire et les exclamations me suivirent. J’inspirai profondément, tentant de calmer la tempête qui grondait en moi. Mon regard balayait la foule qui se régalait de mon humiliation. Layla faisait semblant d’être au bord des larmes, Travish adoptait cette posture de mec faussement désolé, et moi… moi, je bouillonnais intérieurement, je me suis fait humilier. Mais avant que je ne trouve les mots parfaits, un rire moqueur s’éleva à ma gauche. Un rire que je reconnaîtrai entre mille. Je me figeai, et mes yeux rencontrèrent ceux de Lone. Elle était adossée nonchalamment contre un poteau, les bras croisés sous sa poitrine, un sourire en coin étirant ses lèvres. Son regard noir brillait d’un amusement indéniable, comme si elle assistait au meilleur spectacle de l’année. - Eh ben, Lydie… lâcha-t-elle avec un air faussement admiratif. J’ai toujours su que tu étais douée pour faire parler de toi, mais là… respect. Son ton dégoulinait de sarcasme. Je serrai les poings, m’efforçant de ne pas réagir au quart de tour. C’était exactement ce qu’elle voulait. - Qu’est-ce que tu veux, Lone ?, grinçai-je entre mes dents. - Moi ? Rien, répondit-il en haussant les épaules. J’observe, c’est tout. On ne voit pas tous les jours la grande Lydie se faire jeter comme une vieille chaussette devant toute l’école, je m'attendais à tout sauf au fait que tu sois nul au lit, avec toutes ces fois où tu as écarté, je m'attendais à ce que tu sois super bonne, tu vois genre, à force de pratiques. j'enfonça mes ongles dans la paume de ma main pour me retenir de me jetter sur elle et de l'étrangler à main nue - Je n’ai pas été jetée. Je l’ai largué, répliquai-je sèchement. Lone pencha légèrement la tête, son sourire narquois s’agrandissant. - Ah ouais ? Ça ne sonnait pas vraiment comme ça. Ça ressemblait plutôt à une explosion nucléaire où t’as perdu plus que lui. Je sentis une vague de chaleur monter en moi, non pas de honte, mais de pure rage, cette petite peste. - Ce qui se passe entre Travish et moi ne te regarde pas. Elle éclata de rire, un rire franc, comme si je venais de dire la chose la plus stupide du monde. - Ah, mais ça me concerne totalement, princesse. Vu que t'a fait en sorte que ça devienne l’affaire de toute l’école. Tu ne sais pas que les problèmes de couples se règlent en privée pas au vu et au su de tous ? Je plantai mon regard brûlant dans le sien. - C’est fou comme tu ouvres ta bouche quand ça ne te concerne pas, Lone. Tu devrais peut-être te concentrer sur ta propre vie, au lieu de traîner dans la mienne. Elle arqua un sourcil, amusé par ma tentative de riposte. - Je traîne dans ta vie ? rétorqua-t-elle, faussement étonné. Ce n'est pas plutôt toi qui vas bientôt traîner dans la mienne ? tu es jalouse de mon couple. La roue a tourné Lydie, et très bientôt, tu ne seras plus rien, tu seras tellement insignifiante que tu commenceras a douté de ta propre existence. - T’es parano, lançai-je en croisant les bras. J’ai bien mieux à faire que de m’intéresser à toi et tes petits rêves de pacotilles tu peux te les foutres bien profonds. Son sourire s’adoucit, mais d’une manière qui me mit encore plus mal à l’aise. - On verra ça, souffla-t-elle. Puis, elle se détourna et s’éloigna tranquillement, comme si de rien n’était. Mais je le sentais. Elle venait de me lancer un défi. Et il allait voir ce que ça faisait de jouer à mon jeu trs bientôt sa relation ne sera plus qu'un mauvais souvenir car son mec me mangera dans la main
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