chapitre1.6

1575 Words
- On sait toutes les deux que Travish ne va pas lâcher l’affaire avec Isao dans les parages. Dis-je En appliquant une nouvelle couche de gloss sur mes lèvres qui n’en avait pas du tout besoin soit dit en passant. - Oui, il ne le fera pas, mais au fond, je crois qu’il devrait, on ne connait pas ce gars. On ne s’est pas d’où il vient encore moins ces antécédents. Et vue la façon dont tout le monde lui fait la courbette, il doit venir d’une famille pétée de tune - Comme nous tous. Dis-je. Si on commence à lui donner du pouvoir en voulant l’éviter ou lui faire la courbette comme les autres, il va se prendre pour le roi du monde plus qu’il ne l’est déjà. Et ça ce n’est pas envisageable, il doit se mettre dans les rangs comme tout le monde. On a toujours régné dans cette école en régime monarchique, c’est nous qui faisons et qui défaisons les lois, il est hors de question qu’un petit asiatique de merdeux vienne bafouiller le régime en place. - Comme on le dit si bien souvent qui s’assemble se ressemble, Travish et toi êtes parfait l’un pour l’autre. Je ne répondis rien me contentant de sourire et l’on regagna la salle de classe, peu importe le plan de Travish, pour tasser l’égo de ce con, je le soutiendrais à 100% et dire que je l’ai trouvé attirant. Bon oui, il est attirant, mais maintenant tout ce que je voyais, c'était un petit prétentieux et imbus de lui-même, je l’étais déjà et je me suffisais empalement, il était hors de question que je me coltine quelqu’un comme moi. Le second cours c'étaient les sciences politiques, une autre merde que je ne savais pourquoi on nous l’enseignait, tout ce qui est en rapporte avec la politique, je m’en foutais royalement le système est ce qu’il est et le comprendre ne me fera pas gagner plus d’argent. Cependant, si je ne prenais pas les notes, je ne pourrais pas réviser et si je ne le faisais pas, mon père me trouvera un professeur particulier, d’abords que la moitié de ma journée était gâchée par des heures de cours à la con, je n’allais pas en plus de ça venir dans le peu d’heure de libre qui me restait de mes journées ajoutées des cours de soutien. Hors de question. Trente minutes avant la fin du cours Travish demanda une permission de sortir, et là, je crois que le moment le plus important de ma journée s’apprêtait à arriver. Cinq minutes plus tard, je pris la permission aussi sous les railleries moqueuses de mes amis. Je le rejoignis dans la salle de réunion de l’établissement, il avait une clé, car il était le président des élèves, si cette salle pouvait parler, je crois bien qu’il y a longtemps l’on aurait été renvoyé. Je me fis plaquer contre la porte aussitôt que j’entrai dans la salle, et les lèvres fines de Travish épousèrent aussitôt leurs jumelles alors que ses mains, elles allaient en aventure sous ma jupe et que les miennes trouvaient leurs places naturelles dans ses cheveux. Son souffle était haché, il m’embrassait comme il le faisait d’habitude quand l’addition allait être salée. Je savais déjà que j’aurais chaud. - p****n, tu m’as manqué bub tellement tu n’as pas d’idée d’à quel point j’ai entendu ce moment depuis samedi que j’ai su que tu avais atterris. Je ne répondis pas trop enivré par ses lèvres. Travish n’était pas trop préliminaire, et d’ailleurs que je n’ai jamais été vraiment fan du cunni, j’avais essayé que quelques fois, et ça n’a pas toujours été un succès, je n’y prends pas grand plaisir. Je sentis sa main vouloir baisser mon tanga mais je le stoppai - Pas besoin. - Ah oui ? demanda-t-il le regard malicieux alors qu’il comprit que j’avais enfilé une lingerie appropriée, celle-là qui avait un trou juste au niveau de l’entre jambe pour faciliter le rapport. Ses doigts changèrent aussitôt de trajectoire se dirigeant vers mon entre jambe qui était déjà toute mouillée, j’avais aussi envie de lui, très, mais pas assez pour paraitre désespéré. Il faut toujours que je maintienne la face surtout que je garde le contrôle pour qu’il ne pense jamais qu’il pourra ne fut ce qu’un jour avoir un quelconque dessus sur moi. - Darling, je vais entrer - Oui bébé. Répondis-je dans un souffle Aussitôt ses lèvres plongèrent dans mon cou, un de mes spots préféré, j’adorais les b****r dans le cou, il suçota mon cou tout en s’assurant de ne pas laisser des marques, je n’étais pas du bétail, je n’avais pas besoin d’être marquée et il se savait. Sans toutes fois stoppé ses baisers, je le sentis déchiré l’emballage du préservatif et l’enfilée et aussitôt, il se dirigea vers mon entrée, et sans toutes formes de cérémonies, il se frayait son chemin en moi me faisant hurler de plaisir. Travish n’avait pas la plus grosse queue que j’avais vue, mais il n’en avait pas une petite non plus. Il s’arrêta un moment, reposant sa tête dans mon cou pour me laisser le temps de m’habituer à lui, et après trois baisés dans ma clavicule, je sus que c’était le moment. Il le faisait toujours avant de commencer à bouger. Le premier coup fut si fort que je dus m’agripper à ses épaules, c’était légèrement douloureux, car je n’avais pas été préparé, mais c’est toujours ainsi avec Travish, il n’a pas le temps pour contourner et va droit au but. Après quelques va-et-vient, le plaisir commença enfin à prendre forme et je ne me retenais pas de le lui montrer, alors que lui me démontait encore et encore et p****n que c’était bon. Il cherchait à l’aveugle mes lèvres en continuant ses coups de butoirs à un rythme déchainé, une de ses mains tenaient ma jambe en l’air, ça a du bon de faire du yoga et l’autre malaxait mes fesses. Quand enfin, il trouva enfin mes lèvres, nous poussâmes un gémissement de plaisir en synchro. - p****n Bub, je t’aime. Dit-il avec sa voix rauque de plaisir, il me le disait toujours quand on baisait, mais jamais en dehors. Il pouvait me le répéter cent fois pendant l’acte, mais pas après ou avant. Ça ne voulait pas dire qu’il ne m’aimait pas, si, il m’aimait je le savais à sa façon de me traiter de me regarder de m’embrasser et tout le reste. C’est juste que Travis n’est pas quelqu’un de très expressif en général le sexe était le seul moment dans lequel il se laissait être vulnérable. - Moi aussi baby, je t’aime tellement. - p****n je vais venir. - Moi aussi mentis-je, car non, je ne voulais pas venir cependant il n’avait pas à le savoir, il m’avait donné beaucoup de plaisir et c’était tout ce qui contait, de toute façon pour nous les femmes, on n’avait pas les orgasmes à tous les coups. Mais n’empêchent que l’on prenait beaucoup de plaisir - Aaagrrrrh p****n, p****n, p****n. Et à la façon dont il accélérait, je compris qu’il était en train de jouir. Quand il eut fini, il déposa un doux b****r sur mes lèvres avant de se retirer et de déposer ma jambe sur le sol. Il s’éloigna retira la capote sur la quel, il fit un nœud avant de l’enrouler dans une lingette. Il me donna une autre pour que je me nettoie avec et pris une autre pour se nettoyer lui-même. Quand il fut tout propre et qu’il eut arrangé son apparence, il revint vers moi m’embrassa à nouveau. - Tu es bonne, bébé, et le sexe avec toi, c'est le Nirvana à tous les coups. - Ah oui ?, souris-je en déposant un pec sur ses lèvres. - p****n ouais. Le reste de la semaine s’est passé dans une bonne ambiance avec mes amies, chaque jour après les cours, on partait dans mon notre spot favoris pour prendre une glace, et passer du temps tous ensemble et déstressé après la journée de cour. J’ai dormi chez Travaish deux fois et avant que vous n’ayez les idées ce n’étaient pas que pour s’envoyer en l’air, on révisait d’abord, il prenait la peine de m’expliquer toutes les notions que je n’avais pas bien comprises et après s’être assuré que je les avais bien maitrisés et les autres aussi là, on baisait comme des animaux. C’était prévisible, il y avait le mal à combler, ça ne posait pas de problème à mon père, car il savait que Travish ne rigolait pas avec mes études et s’assurait toujours que j’ai de bonnes notes. Ce dimanche, la mère de mon copain m’a invité à faire du jardinage avec elle, j’avais horreur de ça, c’était salissant, elle avait une sphère dans leurs maisons ou elle avait semé beaucoup de plantes et elle s’arrangeait à les entretenir avec ses mains nues, j’avais fait ma manucure, il n'y a même pas une semaine et voilà que j’irais toucher la terre. Mais vous vous doutez bien que je ne lui ai pas dit tout ça, avec un grand sourire, je me suis contenté de répondre « ce sera avec grand plaisir maman » Travish aimait me voir passer du temps avec sa mère, je savais que celle-ci ne m’aimait pas, mais le faisait uniquement pour son fils. Elle ne me trouvait pas assez bien pour son petit Prince, du grand n’importe quoi.
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