On était seuls dans notre suite quand des frissons commençaient par monter dans tout mon corps, je crois que c’est l’heure d’aller plus loin avec mon mari. Il me donne un b****r avant d’entrer sous la douche. A peine il fait une minute qu’il ressort avec la serviette à la taille, me demandant de le rejoindre. Olala, ses abdos, sa taille, son teint, je suis en train de perdre mes sens ; je sais que je n’ai plus d’excuse, il faut y aller. J’hésite quand il laisse tomber sa serviette, m’offrant un spectacle et une vue sans précédent. Il est visiblement content de l’effet qu’il me fait. Je le suis sans savoir vraiment ce que je faisais. Une fois sous la douche tous les deux, on se regarde avec envie et admiration. Je sens son érection entre mes jambes, ce qui donne une pression sur ma respiration qui s’accélère, et le bout de mes seins qui se dressent aussitôt. Ses mains massent avidement mes seins et ses lèvres retrouvent les miennes dans un b****r passionné et brûlant. Il pose une main au sommet de ma tête, la penche rapidement en arrière, embrasse fermement mon cou tandis que l’autre main pétrit avidement mes doux mamelons. L’excitation monte à un niveau où le contrôle de nos deux corps nous échappe complètement. Il me pousse contre la paroi humide et froide de la douche ; je place mes mains autour de son cou et il me soulève doucement pour me positionner à la bonne hauteur. Il fléchit légèrement les genoux, trouve mon ouverture, puis plonge profondément en moi, de toute sa longueur. Mes gémissements résonnaient dans la douche alors qu’il me percute de façon répétitive dans un mouvement ordonné, brusque, urgent, complètement fou, et uniquement guidé par son désir brulant et impatient. Ses pénétrations deviennent de plus en plus pressantes, précises, percutantes, fortes, jusqu’à ce que je sente l’o*****e approcher à toute vitesse. Quand il fait ses mouvements répétitifs, et quand son fou plaisir explose en moi, je crie son nom avec un très fort désir qui m’obsède et qui fait que je ne me contrôle plus. Une fois l’o*****e atteint, on reste sous la douche pour s’embrasser encore et encore avant de se laver et sortie de là.
Cette nuit, son corps est contre le mien sur le lit, ses lèvres parcourent chaque centimètre carré de mon corps jusqu’à mon point féminin. Plus il m’embrasse à cette partie, plus je sens en moi une montée d’adrénaline, ce qui me pousse à prendre le dessus, à prendre le contrôle des choses en le chevauchant comme si c’était la dernière, je le faisais de toutes mes forces.
Ces quelques jours loin de notre pays nous avaient fait le plus grand bien. Une fois de retour, mon mari reprend calmement son travail, et moi je reste seule dans notre nouvelle et grande maison. Je suis maintenant Ceni ADEWALE, j’en suis très fière ; je me suis regardée dans la glace et je me suis dit ‘’cela n’a pas été facile, mais tu as réussi là où plusieurs comme Océsia et Eva ont échouées. Je suis fière de toi, alors fais de lui l’homme le plus heureux que la terre n’ait jamais connue’’.
Deux semaines plus tard, mon mari devrait effectuer un voyage sur le Canada dans le cadre des affaires pour une durée de deux semaines
L- comprends-moi chérie stp
C- tu peux bien demander à ce que quelqu’un d’autre te remplace
L- c’est une affaire très délicate, je dois y aller moi-même
C- très bien, tu pars quand ?
L- dans deux jours. Tu resteras avec mes parents ou tu resteras chez nous mais avec les gardes du corps
C- est-ce nécessaire ? Ils sont vraiment trop collants
L- Océsia, je suis sûr qu’elle tentera quelque chose
C- merci de me le rappeler
L- de rien mon amour. C’est à toi de faire un choix
C- je peux te proposer autre chose ?
L- non
C- j’ai le choix ?
L- non plus
C- je peux faire quoi alors ?
L- faire une valise et venir t’installer ici chez mes parents
Dès que Ledba sort de la maison pour l’aéroport, le chauffeur vient me chercher chez moi pour me déposer chez mes beaux-parents. Quelques jours plus tard, mon beau-père engage une nouvelle domestique, du nom de Priscia, pour aider à la maison. Ma belle-mère est sceptique quand il s’agit d’employés, en tout genre. Elle m’a toujours dit de ne pas leur faire confiance, d’être très prudente. Je faisais la cuisine moi-même, je ne laissais rien à un quelconque employé. Mais ce jour fut le jour le plus horrible de notre vie, on ne se doutait pas que la nouvelle recrue était une vipère. On dinait tous les trois quand elle vient s’asseoir à notre table avec nous et commence par rire d’un rire méchant, vraiment méchant, qui donne des frissons. Quel culot !
Pap- c’est quoi ce manque de respect demoiselle ? Vous n’êtes pas autorisée à vous asseoir ici avec nous. Je vous prie de reconnaitre votre place et de vous retirer immédiatement
Pri- que c’est amusant
Pap- je ne sais pas ce qu’il y a d’amusant dans votre comportement déplacé
Pri- une famille immensément riche, mais détestée par ma patronne
C- de quoi est-ce que tu parles ?
Aussitôt, on a commencé à se sentir très mal tous les trois en même temps. On était pris de vertige et d’une lourde fatigue, on ne pouvait ni parler fort ni bouger. Le comble est que ma belle-mère avait donné un congé à la plus part des gardes du corps dans la journée ; il ne restait que deux qui étaient de mèche avec cette Priscia.
Pap- Ceni, tu as quoi ?
C- le vertige, un mal de tête, et une fatigue indescriptible
Mam- je sens aussi la même chose. Je crois qu’on a besoin de repos
Pri- ce qui vous arrive n’a rien à voir avec du repos
Pap- de quoi tu parles ?
Pri- j’ai mis une substance dans vos plats, d’où ces effets
Mam- quoi ? Pourquoi ?
Pri- vous allez dormir tranquillement et je vais faire un petit tour avec dame Ceni. Autant vous dire que je ne suis pas celle que vous avez embauchée. Je me suis faite passée pour elle dans le but d’accomplir mon devoir envers ma maitresse
Mam- qui est ta maitresse ?
Pri- sérieux ? Vous ne le devinez pas ?
C- Océsia
Pri- bingo chérie, mais c’est trop tard pour tenter de faire quoi que ce soit
Sur ces mots, on s’écroule tous les trois. Je ne me réveille que le lendemain matin dans un endroit qui m’est totalement étranger, où je serai gardée prisonnière durant 2 mois. Je ne sais pas ce qu’ils m’ont fait, mais je sais que je ne suis pas du tout lucide. Je n’avais pas vu la folle, mais elle appelait pour prendre de mes nouvelles et demander si son plan fonctionnait. Je ne sais pas comment cela se fait, mais après m’avoir administrée leur dernière dose de d****e, je me suis réveillée à l’hôpital, entourée de ma famille
L- bonsoir mon amour, comment est-ce que tu te sens ?
C- Océsia m’a fait enlever. Comment vont les parents ?
L- tu dois te reposer, et ne t’inquiète pas car ils vont bien
C- il s’est passé quoi ? Je ne me rappelle plus bien de ce qui s’est passé
L- le médecin n’a encore rien dit pour le moment
C- oui, mais je veux savoir comment je suis arrivée ici
L- on t’a retrouvée chez nous deux mois après ton e********t, comme par magie. Tu étais complètement inconsciente et à moitié nue. Une fois à l’hôpital, tu es resté dans le coma pendant deux semaines
Il m’expliquait ce qui s’est passé quand le médecin est venu nous dire ce qu’on ne soupçonnait même pas entendre. C’était la nouvelle la plus inattendue et la plus surprenante de toutes les nouvelles de ma vie
Médecin- comment vous sentez-vous madame ?
C- je vais bien, enfin je crois
L- ma femme a quoi docteur ?
Médecin- rien de bien grave monsieur ADEWALE. Vous allez juste vous apprêter pour avoir un mini vous ou elle dans quelques mois. Votre femme est enceinte de trois semaines. Toutes mes félicitations.
L- comment est-ce possible ?
Médecin- pourquoi cette question ? Vous n’êtes pas content de savoir que votre femme est enceinte ?
L- je serai heureux, aux anges si ça avait été dans d’autres circonstances
Médecin- je ne vous comprends pas
L- elle ne peut pas être enceinte, ou alors, pas de moi parce que durant ces derniers mois, on n’a eu aucun contact physique et…... est-ce qu’ils t’ont touché ?
Je ne pouvais pas répondre, je ne pouvais que pleurer. Je sens que Ledba m’accuse de quelque chose, comme s’il me tenait responsable de ce qui est arrivé parce que le regard qu’il fait ne me rassure pas. Il me posait des tas de questions auxquelles je ne pouvais pas répondre parce que moi-même, je ne sais pas ce qui m’est arrivé, je ne sais pas comment j’ai pu tomber enceinte alors que je n’ai pas eu des rapports sexuels avec mon mari. Je ne peux pas perdre mon mari, je ne le peux vraiment pas, j’en mourrais
L- est-ce que l’un de ces hommes t’a touché ?
C- non, je ne crois pas
L- comment peux-tu en être sure ?
C- je n’en sais rien. Je ne crois pas qu’ils m’aient touchée ; je ne sais plus, je ne sais pas ce qui s’est réellement passé parce que j’étais tout le temps sous l’effet de la d****e et je dormais tout le temps. Je n’étais pas lucide, mais je ne crois pas avoir été touchée
L- je vois, donc on n’est sûr de rien
Médecin- mais Ledba, votre femme n’a pas été violée. S’il y avait eu une pénétration sans son consentement même qu’elle était sous l’effet de la d****e, elle aurait senti des douleurs après la dissipation des effets de celle-ci.
L- est-ce que c’est possible de faire des analyses pour en être sûr ?
Médecin- oui. On doit alors amener votre femme en salle d’analyse
Le médecin m’amène avec lui après que Ledba m’est assuré que tout allait bien se passer. Après les analyses, il est dit que je n’ai pas été touché et que le col de mon utérus était fermé
Médecin- la seule possibilité pour que votre femme soit enceinte serait qu’elle ait été inséminée. La personne qui est derrière tout ça doit vraiment vous détester ou vous en vouloir pour faire quelque chose de si stupide qui pourrait détruire les couples. En cas de doutes, le mari peu quitter sa femme
Mam L- bonsoir ma chérie, tu es enfin réveillée
Je ne les avais même pas entendus entrer dans la sale
Lo- pourquoi est-ce que tu pleures Ceni, et Ledba est rouge comme une tomate ?
Médecin- pour le bien de votre femme et le développement de votre enfant, vous devez suivre mes prescriptions à la lettre. Il faut éviter le stress au bébé
L- mais vous comprenez quelle langue ? Ce n’est pas mon bébé, elle n’est pas enceinte de moi. Je n’aurais jamais dû la laisser seule avec vous et faire ce voyage. Je peux savoir pourquoi est-ce que vous avez donné un congé aux gardes du corps que j’ai moi-même engagés pour ma femme ? Et ceci sans mon avis, sans m’avoir consulté. Vous êtes les seuls responsables de ce qui arrive maintenant
C- calme-toi stp
L- ne me demande pas de me calmer, ne me demande pas ça. Je vais devoir rester avec toi et un enfant qui n’est pas le mien. Je ne sais même pas comment il a été conçu. Je suis aussi en colère contre toi Ceni. Tu sais pourquoi ? Parce que tu aurais pu me dire que mes parents avaient donné un congé aux gardes
C- je suis désolée, je suis vraiment désolée, je te demande pardon. Je veux bien avorter, mais j’ai trop peur
Il envoie son poing dans le vase à côté, et s’est blessé. Il saignait, mais je ne pouvais pas lui parler maintenant. Il commence par masser sa main doucement. Là, il est un peu plus calme.
C- je vais avorter
L- là n’est pas le problème Ceni. Je veux savoir de qui est cet enfant, d’où il vient. J’ai tout prévu pour nous, tout, sauf un bébé d’un autre homme
Il ne dit rien de plus et sort de la salle et rentre à la maison. Il était déçu et dégouté. Mes beaux-parents ne savaient pas quoi faire. Ils me déposent à la maison. Au même moment, mon mari fait une petite valise et me dit qu’il avait besoin d’un peu d’espace pour réfléchir et de ne pas toucher au bébé pour le moment. Je ne sais même pas là où il va
Mam L- ne t’inquiète pas, il va revenir
C- et s’il ne revient pas ? Après tout, je suis bien enceinte, mais pas de lui. Je ne veux pas perdre mon mari maman
Mam L- il va revenir, fais-moi confiance. Tu as trop souffert pour qu’il en rajoute
C- si vous le dites
C’est après 5 jours qu’il daigne me faire la grâce d’appeler. J’avais peur de ce qu’il allait me dire, de ce que j’allais entendre
L- comment te sens-tu ?
C- à ton avis ? C’est pour me dire que c’est fini entre nous ? Ou que je porte l’enfant d’un violeur ou autre chose ? Ou que tout est de ma faute ? Tu veux me dire quoi au juste ? Ou c’est juste pour me dire que je dois me débarrasser de la grossesse, parce que figure-toi que je ne compte pas m’en débarrasser
L- je t’aime Ceni, oui je t’aime comme toi seule sais te faire aimer ; ta façon de me regarder, ton désir de me comprendre, tes manières tendres de me toucher, le plaisir que tu me donnes comme auparavant personne ne me l’avait donné, ta douce et belle voix, et tes minuscules mains me manquent. Oui, tout me donne envie de te dire et te redire je t’aime comme jamais je n’ai aimé. Si tu me le permets et que tu ne m’en veuilles plus trop, je voudrais rentrer stp. Tu me manques énormément, c’est insupportable ici sans toi, sans ta présence et ta douce voix.
C- tu m’as laissée seule alors que j’avais besoin de toi. Ce n’était pas ma faute ce qui s’est passé ; mais toi, au lieu de rester pour qu’on surmonte ça ensemble, tu as préféré me tourner dos. Je n’ai pas voulu ce qui est arrivé et je n’ai pas aimée ton comportement aussi
L- je suis parti parce que je me sentais coupable de ce qui s’est passé, je n’ai pas su te protéger, je n’ai pas réussi à éviter ça. J’ai failli à mon devoir de mari, d’ami et d’amant. Je te supplie de me pardonner ; je ne pouvais plus te regarder dans les yeux, j’avais honte
C- ce n’est aucunement ta faute. Tu sais bien que je n’ai rien à te pardonner, je savais que tu allais rentrer d’une manière ou d’une autre. Rentre à la maison chéri, je t’en prie
Il rentre à la maison et s’occupe de moi et du bébé comme si c’était le sien. Personne ne voulait de cet enfant à part mon mari et moi. On était très heureux avec notre bébé à naitre. Malheureusement, il doit encore faire un voyage. On était tous les deux inquiets, mais on se disait que tant que je reste chez nous avec plus de 10 gardes du corps pour moi seule, que je serai hors de danger. Dès que mon mari part en voyage, je commence par être surveillée comme du lait sur le feu. Ce jour de son voyage, il ne m’a pas appelé, même après quelques heures où je sais bien qu’il serait déjà à son hôtel. Je n’étais pas inquiète, je me disais juste qu’il serait vraiment occupé et qu’il allait probablement m’appeler dès que possible. Je suis en train de réfléchir quand les employés m’apprennent qu’Océsia était là pour me voir. Encore celle-là, il ne manquait plus que ça.
C- tu me veux quoi encore imbécile ?
O- je suis venue te présenter toutes mes condoléances
C- je ne te comprends pas, tu parles de quoi ?
O- tu n’as pas appris les nouvelles ? Ceni, je suis vraiment désolée, mais il faut que j’y aille
C- tu vas d’abord me dire de quoi est-ce que tu étais en train de parler
O- je ne te dirai rien de plus. Je reviendrai, et ce serait la fin pour tout
Elle ne dit rien de plus et s’en va comme elle était venue. Je commençais par m’angoisser parce que Ledba ne m’a toujours pas appelé. Mais je sais qu’il est impossible que cette folle soit en train de parler de mon mari. J’ai paniquée, je ne pouvais pas supporter cette angoisse qui devenait de plus en plus énorme ; j’ai donc appelé mes beaux-parents à la rescousse.
Pap- ne t’inquiète pas chérie, ton mari va bien. S’il ne nous a pas encore appelé, c’est parce qu’il est occupé.
C- vous savez très bien que même occupé, Ledba aurait appelé, même si c’est pour faire une minute
Mam- jusqu’à quand cette fille continuera à nous importuner ? Seigneur, délivre-nous-en.
Quelques heures plus tard, on reçoit la visite de deux employés de l’agence d’assurance de l’aéroport. Je me disais que c’est surement pour quelque chose qui n’avais rien à voir avec le voyage de mon mari
Eux- bonjour mesdames, monsieur
J’ai une grosse crise de panique dès qu’ils nous ont salués, je ne pouvais ni parler, ni répondre
Pap- oui messieurs, que pouvons-nous faire pour vous ?
Eux- on aimerait parler avec Ceni, la femme de Monsieur Ledba ADEWALE
Pap- Ceni, est-ce que ça va ? Tu es pale, qu’est-ce qui ne va pas ?
C- messieurs, comment va mon mari ?
Eux- comment vous annoncer cette nouvelle sans heurter votre fragilité !
C- il est arrivé quoi à mon mari ? Je veux le voir
Eux- il y a eu un accident. Son avion a fait un crash et……….
C- et quoi ?
Eux- nous sommes désolés, mais votre mari n’a pas survécu. Il n’y a eu aucun survivant. Désolés
C- vous voulez dire quoi par-là ?
Eux- que votre mari est mort, nous sommes vraiment désolé
Je ne pouvais pas pleurer, je ne pouvais pas respirer, je ne pouvais pas parler, j’avais les yeux et la bouche ouverts qui refusaient de se fermer, mon cœur ne battait plus à son rythme normal, je ne sentais plus mes jambes ni mes mains. La dernière chose que j’ai entendue avant de tomber dans les vapes était les cris de sa mère qui résonnaient dans toute la maison. À mon réveil, toutes nos deux familles étaient présentes et chacun pleurait à sa manière. Je suis finie, mon mari est vraiment mort, je ne suis rien sans lui, je n’ai plus de vie. Que serait Ceni sans Ledba ? En vérité, il est confirmé que le crash n’a fait aucun survivant et les responsables ne se sont pas foutus de me dire comment est-ce que c’est arrivé. Tout ce qu’ils savent faire, c’est présenter des excuses.
Un jour, Océsia est venue me voir, elle m’a donnée la meilleure nouvelle de toute ma vie. C’était le meilleur jour de ma vie après le décès de mon mari
C- tu dois être contente de savoir qu’il est mort, qu’il ne fait plus partie de ce monde, n’est-ce pas ?
O- tu oublies à quel point je l’aimais et que je serai prête à tout pour l’avoir dans ma vie. Crois-moi Ceni, j’aurais préféré le voir avec toi plutôt que de le voir mort. J’imagine ce que tu dois ressentir parce que je l’aimais aussi
C- c’est la différence entre nous. Tu l’aimais, mais moi je l’aime toujours et aucun autre homme ne pourra le remplacer. Je ne vis maintenant que pour mon enfant à naitre
O- justement à propos de cet enfant, je dois t’avouer quelque chose
C- je sais que c’est ton œuvre, et je me fiche de savoir que ce n’est pas le sang de mon mari qui coulera dans les veines de cet enfant. Mon mari l’aimait comme s’il était le sien
O- c’est le sien
C- quoi ? Comment est-ce possible que je sois enceinte de mon mari alors qu’il ne m’a pas approché ? Comment ?
O- tu te rappelles du jour de votre mariage où ton mari avait disparu ?
C- comment pourrais-je l’oublier ? Tu es devenue un monstre, ce n’est pas cette Océsia que j’ai connue, ce n’est pas ma meilleure amie que j’aimais et que j’aime toujours. Toi qui es devant moi maintenant, tu n’es pas elle, et elle n’est pas toi. Pour un homme, tu es devenu un être méprisable. Mais je veux surtout savoir comment c’est possible d’avoir un enfant avec mon mari dans ces conditions
O- ce jour-là, je lui avais fait un prélèvement de son sperme
C- pourquoi tu as fait ça ?
O- parce que je voulais avoir un enfant de lui à tout prix, à défaut d’être avec lui. Mais l’opération a échouée, alors je l’ai essayée sur toi
C- Seigneur, tu veux me dire que je suis tombée enceinte par insémination, mais de mon mari ?
O- oui
C- pourquoi tu as fait ça ?
O- je voulais vous détruire, je voulais qu’il pense le pire de toi et décide de te quitter, mais il ne l’a pas fait, heureusement
C- et maintenant, je suppose que tu es venue me dire la vérité pour que je te remercie
O- non, je veux me libérer avant de partie, je veux tout te dire
C- merci Océsia. Au moins, je suis sure que je n’ai pas été violée et je sais que je suis enceinte de mon mari. J’aurais voulu que mon mari soit là pour entendre ça, il serait fou de joie
O- je veux aussi te dire que tout est fini maintenant, que plus personne ne te fera de mal. Je me suis occupée d’Eva, elle ne tentera plus jamais rien contre toi. Je t’aime Ceni, et je sais que j’ai détruit ta vie. C’est le moment pour moi de me racheter, de payer pour tout ce que j’ai eu à te faire subir. Je suis sincèrement désolée, tu dois me croire
C- de quoi tu parles ? Je te détestais pour tout, mais une autre partie de moi t’aimait toujours. Comment on a pu en arriver là ? On s’était pourtant promis qu’aucun garçon ne nous sépaperait, et on a échouées
O- je vais m’en aller avec mon fils. Son père ni mes parents n’en voulaient pas de toute façon
C- si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là pour toi
O- tu es toujours aussi gentille et aussi belle
On parlait quand Eva est entrée dans la maison et s’est arrêtée devant Océsia et moi avec une arme à feu entre les mains. Sans attendre, elle tire sur Océsia avant de tirer sur elle-même. A croire que je n’étais pas concernée par leur querelle, et c’est tant mieux. Tout ça pour Ledba qui est déjà mort de toute façon et parce que Eva avait appris qu’Océsia avait donné l’ordre de l’éliminer. Mais cela ne m’explique pas pourquoi Eva s’est suicidée après. Je suppliais Dieu de me rendre mon amie, mais trop tard, elles meurent toutes les deux avant même qu’on ait pu les amener à l’hôpital.
J’ai dû déménager chez mes beaux-parents. Je passais mes jours à regarder par la fenêtre de ma chambre qui donne sur l’entrée principale. J’espérais le revoir, le voir venir et me prendre dans ses bras, le voir et l’entendre me dire que ce n’était qu’un cauchemar de très mauvais goût. Je suis restée ainsi plus de 6 mois, dans cet état, jusqu’au jour de mon accouchement. Je ne sais même pas comment la chambre du bébé à naitre avait été décorée, je ne savais pas la composition de mon trousseau, je ne savais rien du tout à part un espoir qui se meurt à petit feu. Finalement, je donne naissance à un petit garçon qui prit le prénom Ledba-Junior. Il ressemblait beaucoup à son père, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Nos parents étaient aux anges. J’ai la belle-famille idéale. Ils étaient tous aux petits soins avec moi. Deux semaines après mon accouchement, j’apprends que le fils d’Océsia avait été abandonné par ses grands-parents et avait été amené dans un orphelinat. J’ai donc fait de mon mieux pour l’adopter dans les règles de l’adoption du pays. Océsia avait eu cet enfant quand on était au collège, elle l’aimait énormément. Cet enfant, Carin, avait 7ans de plus que mon enfant. Je ne pouvais pas laisser cet enfant souffrir sans rien faire, je me dois de lui donner une éducation et un avenir meilleur, sans la présence d’un père, mais meilleur.