XXIV Quelques jours plus tard, Lortal fut mandé chez le Supérieur. L’entretien dura assez longtemps. Quand mon ami vint reprendre sa place à l’étude, il avait un visage si dur que je pressentis quelque chose de grave. Il feignit de s’absorber dans la lecture d’un livre dont je vis bien qu’il ne tournait pas les pages. — Lortal quitte le collège ! me susurra Saint-Alyre. Il y a un complot contre lui. — Imbécile ! répliquai-je agacé. Lortal est trop bien avec Fourmeliès. Saint-Alyre haussa les épaules. A la récréation suivante, Lortal me raconta son entrevue avec le Supérieur. — Lortal, lui avait dit l’abbé Fourmeliès, vous avez toujours été un élève inégal, mais je dois reconnaître que vos qualités d’esprit réparent aisément le préjudice de votre incurable paresse. Votre succès, en ju

