Chapitre 56 LE POINT DE VUE D'ALAYA Je crus un instant que le silence allait engloutir la pièce. Mais Santino explosa, ses yeux exorbités d’incrédulité, ses veines gonflées sur son cou. — Quoi ?! hurla-t-il. Répète un peu ce que tu viens de dire, Elias, que je sois sûr d’avoir bien entendu ! Elias ne broncha pas. Sa main tenait toujours fermement le poignet de Santino, comme une chaîne incassable. Son regard était clair, tranchant, presque insolent. — Je crois que j’ai été assez clair, répondit-il d’un ton calme mais vibrant de défi. Il s’avança d’un pas, réduisant l’espace entre eux, et ajouta d’une voix qui résonna dans ma poitrine : — Mon ami… si tu n’arrives pas à comprendre, alors il est temps de céder ta place. Tes bras sont trop courts pour attraper ce qui brille… et ton âme

