Chapitre 53
LE POINT DE VUE D'AMENDA
Je savais que c’était insensé. Que je jouais avec le feu. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Depuis cette nuit avec Malick, mon corps me réclamait de le revoir. Comme une drogue. Comme si ses mains avaient laissé une empreinte brûlante que même Luca, avec toute sa douceur, ne pouvait effacer.
Alors je m’étais préparée. Longue douche, parfum délicat mais entêtant, robe sobre mais suffisamment suggestive pour éveiller son regard. Je m’étais regardée une dernière fois dans le miroir : coupable, mais irrésistible.
Quand je suis sortie de la chambre, Luca était encore là, assis sur le lit, l’ordinateur posé devant lui. Concentré, sérieux, perdu dans ses chiffres ou ses affaires. Mais à peine l’odeur de mon parfum a-t-elle envahi la pièce qu’il a levé
