J'ai soupiré pensant à Ulrich. Il avait quitté la maison et ça faisait quatre jours qu'il m'avait plus donné de nouvelles. Ni un petit message, ni aucun appel pour faire signe de vie. A un moment, il m'était venu de penser qu'il était entrain de me fuir après ce baisé qu'on avait partagé. Enfin je l'avais pas obligé mais c'était comme si je lui avais demandé cela.
Mais ce baisé était trop bon pour être regretter. Je l'avais vraiment aimé et j'en voulais plus. Je voulais que l'occasion se présente à nouveau, je voulais sentir l'odeur de ces lèvres posées sur les miennes, arraché chaque baisé de ces lèvres raffinées jusqu'à ce qu'il en reste plus rien . Mais il était absent.
J'ai eu comme un pincement au cœur.
J'ai quitté mon lit pour descendre des escaliers. En allant j'ai vu la porte de ma mère ouverte, j'ai pas pu m'empêcher de jeter un coup d'œil à l'intérieur.
J'ai écarquillé mes yeux pour voir ce qui se passait à l'intérieur. J'ai cligné des deux pour voir ma mère allongée sur le dos et Mr O qui était allongé sur elle en missionnaire, ils faisaient l'amour.
J'ai pas pu retenir mes yeux je voulais juste regarder encore et encore, les jeux de reins qu'il donnait à ma mère la rendais folle de désir. Elle gémissait à haute voix, oubliant qu'ils étaient pas seul à la maison.
Pendant que je nourrissais mes yeux, mon petit corps frisonna comme si jetais entrain de regarder un films x, j'avais envie de vivre ce moment. Je voulais une chaire humaine bien tendue et chaude en moi. J'ai légèrement mordu mes lèvres pour m'arracher de là.
J'ai filé dans ma chambre pour prendre ma douche. L'image de mère et de mon ' père tournait en boucle dans ma tête. Leur embrassade était si tendre et passionnante. À ce moment là je voulais embrasser qu'une seule lèvre, celui d'Ulrich.
Après avoir terminé ma douche, j'avais également l'embarras de choix, je ne savais pas qu'elle robe serait à la hauteur de cette soirée galactique. Cette famille possédait plein d'entreprise on dirait une énormes cathédrale, donc c'était pas la première soirée à laquelle je devrais assister. Je devrais me familiariser à cela au quotidien.
Pensant à tout ces évènements, j'étais anxieuse, j'imaginais toute la foule qui m'attendais et cette pensée me donna une agoraphobie.
Avec Ulrich qui n'était pas présent, j'imaginais que cette soirée serait pas trop bien pour moi , j'avais peur de pas être à la hauteur. Si seulement je voyais Ulrich, ça m'aurait réconforter un tout petit peu. Mais j'espérais au plus profond de moi qui allait venir..
Chaque minutes que je passais dans cette maison, sachant que Ulrich n'était pas présent, me rendait très triste. Ces quatre jours d'absence étaient comme une saison d'été pour moi. Sèche et ennuyeuse sans mon frère.
J'ai regardé le miroir pour voir la tête que j'avais, c'est ainsi que je me rendais compte que j'étais amoureuse d'Ulrich, toute cette envie de le voir, ne pourrais s'expliquer qu'à ça. J'essayais de me convaincre pour dire que c'était faux, mais j'arrivais pas. C'était de la torture émotionnelle.
LE POINT DE VUE d'Ulrich Espoir
LE regard de ma petite sœur Beky était si pétillant, je la regardais le doigt posé sur ma tempe. Elle était toute seule, notre mère était tout le temps en voyage. Aussi petite et innocente qu'elle était, mais maladif. Son insulino-dépandance la rendait encore plus faible. J'avais tellement peur que ce maudis diabète l'emporte, elle était tout ce que j'avais de précieux.
Son alarme sonna indiquant qu'il était l'heure de lui faire son injection. Je l'ai soulevé pour la faire asseoir sur mes cuisses.
Son injection n'était pas compliqué à faire donc je l'ai injection sa dose en sous cutanée sur son abdomen. L'aiguille était si petite qu'elle grimaça juste. Elle était même habituée à la douleur...
_"Beky, il faut que je parte plus tôt "dis-je
_" non reste encore un peu, ne pars pas toute suite "sa voix était triste et pleurnichante. J'ai tiré sa petite tête contre ma poitrine pour lui déposer un bisou réconfortant.
Je la tenais entre mes bras, j'avais pas vraiment le choix, puisqu'elle se sentirait très seule après mon départ.
_" ne t'en fais pas petite sœur, je reviendrai très vite "
Je devrais retrouver notre père à la maison.