Le soleil après une dispute très courte avec les ténèbres à vite pris le dessus nous obligeant à quitter nos lits. Il n’y avait pas de fluctuation dans mon quotidien matinal. Etant sous la douche, je fis mon bain. Comme à l’accoutumée maman habilla papa et retourna se coucher. Mon frère Sékou accompagne la benjamine Assetou à son école et moi je pris la route du lycée avec papa. Papa me déposa devant le portail et me lança en se retournant :
-Soit sage mon garçon. Je n’eus même pas le temps de répondre que la voiture de papa avait atteint l’horizon.
Je me mis à la recherche de ma salle de classe. Enfin je me retrouve devant une salle sur laquelle il est marqué 6eme6. Quand je suis entré, il n’y avait seulement que six élèves, cinq garçon et une fille que je pris soin de saluer avant de m’aventurer à la deuxième place de la première rangé. Chacun était contré sans son espace. Et en une fraction de seconde la salle était pleine d’élèves, ceux qui se connaissaient échangeait des rires pendant nous autres étions enfermés dans notre cocon. Tout à coup quelqu’un vient au-dessus de moi et me demande :
-bonjour es-tu assis seul ? ma réponse fut immédiate
-Effectivement je suis tout seul pour l’instant. Puis il poursuivit
-Puis je partager la place avec toi ? je lui répondis avec un sourire très généreux synonyme d’une grande satisfaction
-oui oui.
Je lui fis de la place au bord du banc et moi je m’assis du côté du mur. Puis, soudain il me demanda :
-c’est quoi ton nom ? je cherchais une occasion d’entamer une conversation alors je réponds
-Bakayoko Ibrahim. Mais tu peux m’appeler IB et toi ? à lui de répondre
-Mon nom c’est Abadje Martin Stéphane Kourpi.
Nous parlions encore quand un homme claudiquant fit irruption dans la salle. Son entrée fut accueillir d’un silence sépulcral et il nous lança
-vous allez arrêter ce c*****e, on vous entend depuis le portail nom de Dieu ! avant de se reprendre après deux minutes de silence
- Bonjour à tous. Notre réponse à l’unissons et était digne d’une d’une église catholique.
-bonjour monsieur.
Puis il poursuit-vous allez bien j’espère, je suis monsieur Serifa vila, avec moi, cette année, nous étudierons ensemble la musique je vais commencer par vous dire que je n’aime pas le bavardage et je déteste par-dessus tout le retard. Quand il finit son discours il demanda à chacun de se présenter et nous le fîmes tous. Puis il rangea sa boite de craie qu’il avait fait sortir pour inscrire son nom au tableau dans son cartable et nous dit :
-bon nous commencerons les cours la semaine prochaine puis voulu prendre conges de nous mais mon doigt levé freina sa course vers la sortie. Il me donna la parole :
- oui vas-y je t’écoute
- s’il vous plait monsieur quel sont les documents requis pour le cours de musique
-oh oui ça, j’allais oublier, merci mon garçon, il vous faudra un cahier de musique sur lequel il est écrit solfège, un cahier de 100 pages et une flute. Puis demanda d’autres questions. Nous répondîmes en chœur
-Non monsieur. Et il prit définitivement congé de nous. Il ne franchir même pas la porte de la salle voisine que le bavardage reprit son règne, mon voisin et moi discutons de nos différentes vies quand le voisin de devant nous interrompit par une salutation
-Bonjour les gars moi c’est Bosson Armel et vous ? mon voisin lui répondit avec précipitation
-Moi c’est Abadje Martin et voici mon voisin Bakayoko Ibrahim. Et le voisin de devant Armel continua
-Je suis enchanté de faire votre connaissance. Sans hésiter mon voisin reprit la parole :
-nous le sommes autant voisin. Et il ajouta
- Tu habites quel quartier Armel ? Armel répondit
- j’habite au quartier lac du côté du pavé et vous ? C’est en ce moment que mon voisin me livra la parole et je répondis
-Moi je suis au bardot 18, sans transition aucune mon voisin fit
-Moi je suis à la Jules-Ferry.
Cette conversation suivit son cou jusqu’à ce qu’une dame, fort belle et gracieusement vêtu pénétra la salle, le silence de fit en une fraction de seconde et nous nous mettons tous debout en saluant la dame. Elle nous salua et s’assoit après avoir respiré un bon coup et aussi avalé une gorgée d’eau elle prit la parole :
-Mon nom est madame Koudou je suis votre professeur de français pour cette année académique, pour participer à mes cours il vous faudra un cahier de 300 pages, un stylo bleu et un stylo rouge, le livre de grammaire. Et pour être en parfaite entente avec moi il faudra être ponctuel, assidus et très sage. Je n’aime pas les personnes indolentes et je déteste le retard et les lazes sont interdites dans l’enceinte de la salle. S’il n’y a pas de question vas à son tour se présenter.
Les présentations se fient rapidement et madame Koudou s’éclipsa dans le vide. On nous informa que le prochain professeur ne sera, donc qu’il nous est permit d’entrer à la maison. Avec mon voisin et Armel nous décidons de faire connaissance de chaque recoin de l’établissement. Lorsque nous étions prêts pour la conquête une fille du nom de Zahi Emmanuela, une amie à Armel se joint à nous. Nous sommes entrées dans chaque salle de classe, nous avons explorer tous les jardins potagers du lycée. En quelques minutes à peine le lycée n’avait plus de secret pour nous. Cette jeune fille, Zahi, nous invita à manger de l’attiéké au poisson thon communément appelé Garba dans mon pays.En effet elle avait des parents nautes. Nous nous régalions avec appétit et chacun prit le chemin de chez lui. Zahi et Armel habitait à quelques pas du lycée alors ils allaient à pied, mon voisin lui s’en allait avec un groupe de personnes, et moi je pris un taxi pour me rendre à la maison. Nous avions le cours d’EPS, éducation physique et sportive le soir à 16h 20 minutes. A 16 h 00 nous nous sommes agglutinés sur un espace, histoire d’occuper la zone pour le cours car plusieurs classes devaient occuper le terrain. J’étais assis avec mes nouveaux amis mon voisin, Armel et Zahi. Voyant que notre professeur n’allait pas nous honorer de sa présence, mon voisin, comme un véritable caïd, proposa aux garçon de la classe de jouer à un match de football, tous étaient ravis de cette idée, mais le seul problème c’est qu’il n’y avait pas de balle, alors mon voisin mis sur place une cotisation, mais malgré cela il nous fallait encore 500 Fr, alors les filles de la classe nous ont remis 500fr à condition de jouer avec nous, condition acceptée sur le tas. Alors nous formions deux équipes. Dans le nôtre il y avait mon voisin et moi, Armel, Zagba, Idrissa et Zadré Wilfried et dans l’autre équipe il y avait Olivier, Blé ganhé, Kalifa, Zanblé Bi, Amos et Accablé. Les filles savaient qu’elles avaient été Biaisé par mon voisin Martin, elles se menèrent donc en spectatrices. Ce fit un très beau match avec plein de fou rire et de buts. Mais à la fin de la confrontation nous fumes les vainqueurs sur le score de 5-3 et deux buts magistral de Zadre Wilfried. Nous avons célébré notre victoire par des chants et des pas de danse avec les filles dont la déception s’est transformé en allégresse.
Aux environs de 18h et demi des groupes se formaient par quartier pour entrer à la maison. En route pour la maison c’étaient les animations à couper le souffle, des pas de danse très amusant, avec pour locomotive Zadre Wilfried. C’était tellement émouvant que nous n’avons même pas remarqués la langueur du trajet, il fallait traverser quatre à cinq quartier pour atteindre la première destination. Arrivé à Seweke qui est un quartier, un groupe quittait le convoi, mais les autres poursuivaient l’animation jusqu’à ce que chacun arrive chez lui et abandonne le convoi.
Une fois à la maison j’étais mort de fatigue, le seul chose qui m’animait était de dormir. Alors je pris mon bain et juste après le repas je rejoins ma chambre pour ma collaboration tant attendu avec morphe. La nuit fut très courte, la lune n’a pas longtemps lutté avec le soleil et pour la première depuis mon admission en 6eme j’en étais déçu.
Ce matin, il a fallu l’intervention musclé du père de Bosson pour que celui-ci quitte son lit, Bosson Armel est un garçon très indolent, même prendre sa douche est un véritable combat pour lui. Il parvient quand et le faire, prend son petit déjeuner et mit sa tenue d’école. A ce moment précis le klaxon de la porte retentie, c’était Zahi passé chercher Armel histoire de faire chemin ensembles. Au long du chemin, c’était les brimades a en point finir car Armel est vraiment un mec sympa de même que Zahi une fille au sens de l’humour très élevé.
-Tu aimes trop le retard en plus d’être très paresseux. Lança-t-elle. À Armel de répliquer
- je ne suis pas paresseux, c’est juste que la journée d’hier était très époustouflante. Puis avec un sourire enchaina
-Tu as bien vu le match génial que j’ai livré hier.Sachant bien que c’était la vérité, mais ne voulant pas l’avouer Zahi répliqua
-De quel bon match tu parles, c’est parce que l’équipe adverse était assez faible. Sans le savoir elle venait de pénétrer le domaine de confort, c’est dire les détails sans fondement bénéfique, il en était le maitre. Se tournant vers elle il acquerra -Ma petite j’ai joué comme Lucas Modric, j’ai contrôler le milieu du terrain, et c’est parce que nous étions trop dort que tu as trouvé l’équipe adverse faible. Voyant qu’elle venait de le provoquer, elle fut demi-tour dans le débat en disant -C’est bon Mr Modric tu es plus fort que toute la classe réunie, dépêchons avant qu’il ne soit l’heure du cours.
Moi étant assis sur mon banc j’attends mon voisin avec impatience. A peu de temps après je le vis avec un cartable en main, c’est celui d’un professeur. Quand il franchit le seuil de la classe il fit signe à la classe se s’élever mais ce sont des girons de tout part qu’il reçut. Mort de rire il déposa le cartable du professeur en lui recommandé pour l’occasion et me rejoint. A peine il prit le temps de saluer le voisinage que le professeur pénétra la salle et salua puis nous demanda de nous assoir. Puis il se présenta à nous comme étant notre professeur d’anglais pour cette année académique, que nous apprendre la base de la langue anglaise sera sa tache durant cette année, il nous donne aussi ses règles qui étaient la ponctualité et la sagesse avant de nous dire son nom Mr Simone lui, à la différence des autres professeurs il décida de faire son cours à notre grande surprise. Pendant le cours, la classe était très réactive au grand bonheur de Sir Simone. Nous étions attentifs au cours lorsqu’une personne se signala à la porte et fit
-Bonjour monsieur, tout en grommelant il répondit
-oui bonjour demoiselle, que puis-je faire pour vous ? éprise de peur elle réussit à acquiescer
- Monsieur je suis nouvelle, je viens de faire mon inscription et mon emploi du temps indique que je suis de la 6eme6.Alors Sir Simone fit
-Ah ok entrez et cherchez-vous une place.Je l’invitais donc à prendre place juste sur le banc qui vient après le nôtre et elle y répondit favorablement avec un merci assez jovial. Sir Simone continua son cours avec cette participation satisfaisante de l’ensemble élevés.
Après le cours, mon voisin, comme à son habitude demanda à la nouvelle sans aucune réserve
-salut ! c’est quoi ton nom demoiselle, sans détour elle répondit
-Tia Grace et vous ? s’adressant à mon voisin et à moi alors je fis avec un peu de timidité
-Moi c’est Bakayoko Ibrahim et mon voisin Abadje Martin Stéphane Kourpi, à ces dire mon voisin retroussa
-Elle ne t’a pas demandé mon extrait de naissance. Ce qui provoqua un rire général de notre rangée. Après quoi Grace me dit :
-Merci Ibrahim pour tout à l’heure. Toujours la honte aux yeux je lui répondis -Non, pas de quoi c’est la famille.
Les cours s’enchainaient avec des réactions très prometteuses de toute la classe. Quand la récréation sonna, Zahi, Armel, mon voisin et moi, comme à l’accoutumée allions manger ensemble, mais cette fois ci nous étions accompagnés de la nouvelle recrue de notre groupe, j’ai nommé Grace. Elle nous avoua qu’elle aimait bien l’ambiance que nous dégagions, cette joie très contagieuse que nous gênerons. A force de jacasser nous ne sommes pas rendu compte que la sirène avait retentie marquant la fin de la création. C’est dix minutes que Zahi s’en rendit compte et nous le fit savoir. Nous avions entrepris une course fulgurante pour arriver avant le professeur en vain car à notre arrivé, il était déjà à l’intérieur de la classe. Notre plaidoirie n’a pas abouti, ce professeur paraissait très puritain. Assis sous le fromager, notre prière était qu’il ne fasse pas le cours, qu’il fasse seulement la prise de contact. Ce jour-là, le bon Dieu était de notre côté car quelques minutes étaient passés que le professeur vida la salle, grande fut notre joie. Mais cette joie fut de courte quand le professeur en sortant nous croisa et nous dit :
-Je sens que nous allons bien nous amuser en cette année. Avec un sourire narquois. Nous sentions que nous avions provoqués une guerre face à un ennemi armé de la tête aux pieds alors que nous étions sans aucune arme. Alors Zahi qui paraissait la plus sage du suggéra
-Nous devons à tout prix conquérir le cœur de ce professeur et je connais le moyen d’y parvenir. Dans nos regards attentifs on pouvait facilement lire l’impatience de savoir ce qu’elle avait dans la tête quand, voyant notre impatience, elle fit
-Nous devons, aux prochain cours participer ardemment et être très sage pour démontrer au professeur que nous sommes de bon élèves. Nous étions tous d’accord avec elle et chacun avait promis de faire plus que son possible pour atteindre cet objectif. Nous nous connaissions à peine, mais à nous voir on aurait dire que nous étions des amis d’enfance. Le programme du jour était terminé chacun rentrait chez soi.
Quand Abadje arriva à la maison son père lui demanda, comment étaient les professeurs. Il l’expliqua qu’ils étaient pour l’instant tous gentils sauf le professeur des sciences de la vie et de la terre avec qui nous avons un malentendu. Il prit sa douche en attendant le diner il se mit à réviser le cours d’anglais. Après le diner il se mis à jouer avec ses frères et sœurs Abadje était l’ainé d’une famille de quatre enfants. Une fille de huit ans et deux garçons 3 et 5 ans qu’il aimait beaucoup. Son père était assez jeune faisant la trentaine du haut de ses 1 mètres 71 cm et se compotait tel quel. Sa mère aussi jeune était une femme très obèse, son point fort, Sa qualité première était son sourire magnifique. Elle l’avait tout le temps peu importe la situation dans laquelle elle se trouvait.
J’étais encore au lit à 06h et quart de matin de ce jeudi quand le tonnerre se mit à menacer la terre et à pourchasser le soleil, effrayés par ces hurlement les nuages prirent la poudre d’exam pette et laissèrent l’obscurité démontrer sa suprématie à la terre. Les gouttelettes d’eau viennent en inspection avant qu’une armée de gouttes d’eau se met à se manifester de façon génocidaire la terre et ses habitants. Il était 08h et demi, quand après deux heures de m******e, la pluie décida d’assouplir sa punition. Il tombait du ciel que des gouttelettes d’eau. Nous avions cours à 09h et dix minutes.Vêtu d’un pull-over blanc je pris un taxi pour l’école car papa était encore dans les bras de Morphée. Comme si l’information avait été passée, à l’école bon nombre d’élèves étaient vêtus d’un pull-over. Bon disons que le froid avait pris la ville en otage. Quand la pluie cessa totalement, notre professeur de français Madame Koudou débarqua de la salle des professeurs. Elle entra dans la salle, salua, et demanda à ce que l’on change de voisinage elle voulait voir une fille et un garçon assis ensemble. Un brouhaha s’en survit signe de désaccord de tous. Mais c’était elle qui avait le dernier mot. C’est ainsi que je me sépare de mon voisin et qu’une fille du nom de Fatim une véritable Pim bêche vint s’assoir près de moi. J’en étais gêné. Mon voisin, lui s’est vite entiché de sa nouvelle voisine, une fille très joviale et qui à la main sur le cœur, une fille su nom de Tia Rebecca, pour Armel c’était déjà acquis car il était assis avec Zahi depuis le début de l’année. Quand à Grace elle avait reçu le voisinage de Wilfrid et on pouvait voir que le courant passait bien entre eux. Wilfrid était très amusant et un vrai gentleman. Quand il vit qu’elle était prise de froid, il lui passa son pull car elle n’en avait pas, sur le regard des 128 yeux de la 6eme6 elle était intimidé. Mais Wilfrid, lui n’en avait rien à foutre. En vrai la honte ce n’est pas pour lui. Ce jours-là était particulièrement très animé car les nouveaux voisins voulaient se prouver l’un à l’autre leur capacité intellectuelle. Celui qui n’avait pas assez de chance c’était Zagba Cédric qui dans ce partage hérita de Tebily Franck Olivia Valeur Désire Drogba une véritable mijaurée, attirer les regards sur elle était son passetemps, en somme, elle était très exubérante. Elle voulut prendre le dessus sur son nouveau voisin dès la première approche et même Zagba essaya de résister, il finit par succomber aux caprices de cette dernière. Dès la fin du cours chacun regagnait sa place d’origine à l’exception de Wilfried et de mon voisin qui, apparemment avaient trouvé gout aux cotes de leur nouveau voisin. Ma voisine s’était oublié à mes cote quand sa voisine la fameuse Tebily vint la chercher. Comme debout d’un rêve, elle se leva promptement et s’en alla avec sa voisine à leur place. Nous avons sur l’emploi du temps une heure creuse juste après la récréation.
Après le repas, nous nous assîmes sous le préau Bosson, Zahi, Abadje, Grace, et moi. Nous étions en train de débattre de la nouvelle disposition de professeur de français, parlant évidement de nos nouvelles voisines quand une voix fit -Puis je me joindre à vous les gars ? c’était Zagba, la réponse de mon voisin fit immédiate-évidement mon pote. Une fois assit il enchaina
-De quoi discutiez-vous ?
- Nous discutions des nouveaux voisinages, fit mon voisin. Comme assommé par le mot voisinage Zagba se mit à grommeler, Après il parvient à lâcher
- J’ai eu la malchance d’avoir comme voisine cette arrogante, cette Pim bèche de Tebily qui se croit dans la maison de son père, voulant m’imposer ces petits caprices. Je pense qu’a l’allure où vont les choses, je risque de changer de voisine très, mais là, très bientôt. Elle est vraiment chiante, j’en ai déjà marre d’elle. Cette dernière provoqua un rire général. Puis Zagba demanda sur un ton assez provocateur
-Grace, parait-il que tu as trouvé ton prince charmant.Ce qui suscite une fois de plus les rires de tout le monde. Zagba avait vraiment le sens de l’humour, à peine arrivé dans notre clan, il s’y sentait comme chez lui.
Après les cours, Zagba et moi avions pris le même taxi car nous étions dans le même quartier, mais pas dans le même secteur. Le soir aux environs de 19h je vadrouillais au quartier lorsqu’une voix masculine m’interpella
-Ibrahim, Ibrahim. C’était Fofana Idrissa, Il m’expliqua que nous habitions le même quartier et le même secteur, qu’il m’a vu sortir de la maison et depuis il a engagé une course poursuite pour me prendre aux pas. Jusqu’à 20h nous avons déambulé dans tout le quartier avant d’aller chez Idrissa. C’était une grande cour avec plusieurs petits appartements de couleur gris. Il y avait de nombreux enfants et femmes qui mangeaient tous ensembles. Il me présenta à son père et à ses femmes, En effet son père était un polygame avec trois belles épouses, c’est un septuagénaire qui disait avoir terminé sa mission sur cette terre des hommes, car père de quinze enfants dont sept avec la mère d’Idrissa. Il y régnait une ambiance de maternité, les enfants pleuraient en une d’obtenir leur pain quotidien retenu gracieusement dans le sein de leur génitrice.Après les présentations à sa famille il me raccompagna chez moi je lui présentai ma petite famille puis il regagna les siens.
Le lendemain à l’école j’ai invité Idrissa à nous rejoindre à la récréation avec l’approbation des autres, il le fit et nous partagions avec lui comme à nos vielles habitude un moment de fou rire. Comme c’était le dernier jour d’école pour la semaine, nous avions décidés Idriss, Zagba et moi de rentrer à pied à la maison histoire de passer plus de temps ensemble. Wilfried et Bozame un élève de la classe, eux aussi avaient décidés de se servir de leurs pieds pour rejoindre leurs domiciles. Ils se sont donc joins à nous et nous faisions chemin ensemble. Pendant le parcours Wilfried et Bozame qui apparemment étaient assez proches et bons amis nous fîmes la confidence qu’ils aimaient bien l’ambiance qui régnait dans notre groupe et qu’ils aimeraient bien en faire partir. A moi de répondre
-Ce n’est pas un groupe, nous sommes juste des amis qui partageons beaucoup de choses ensemble dans la joie et le respect. Puis je poursuivais
-Vous avoir près de nous sera une grande joie.Des blagues et des blagues s’en suivirent jusqu’à ce que Bozame nous abandonna en cours de chemin au niveau de Seweke, son quartier.Le lundi, ma famille s’était agrandie, il y avait deux nouveau qui reçurent le baptême de feu à la recréation avec du bon placali et la sauce graine accompagné de viande de bœuf et de poisson. Le soir au cours d’EPS nous avions formé un groupe composé de Zagba, Idrissa, Bozame, Wilfrid, Grace, Zahi, Armel, Abadje et moi mais sous le mécontentement des autres élèves, le professeur d’EPS Mr Kouadio fut dans l’obligation de dissoudre le groupe. Dans les nouveaux groupes moi j’étais avec Grace et Idrissa. Zagba, lui, était avec Bozame et Armel, sa voisine Zahi et Wilfrid, mon voisin quant à lui s’est retrouvé avec manigance dans le groupe de Rebecca. Pendant la course d’endurance, Bozame et Wilfrid animaient la classe de leurs Song très pratique et au gout de tous même du professeur.Après le cours nous formions la même équipe que la semaine dernière mais cette fois Grace pour affronter la classe voisine la 6eme5. Grace nous a tous laissés sans voix par son jeu, on aurait dit un véritable garçon. Nous avions gagné le match sur le très petit score d’un but à zéro avec le but victorieux de Bozame. Par ce match j’ai fait la connaissance des élèves de la 6eme5 notamment de Jean un jeune homme très cool et très fort au football