S1E2 - Premier round

5736 Words
La camera montre un cimetière ➔ Il se passe une chose étrange quand on meurt. Nos sens s'évanouissent. Mais notre vue, elle, se développe. Soudain, on voit très clairement le monde qu'on a quitté. Tout ce qui est visible pour les morts le serait aussi pour les vivants, si seulement ils prenaient le temps de regarder Gabrielle à la tête sous l'eau dans la beignoir ➔ Comme mon amie Gabrielle. J'aurais dû voir qu'elle était malheureuse. Mais non. Je ne voyais que ses vêtements de Paris et ses bijoux en platine. Et sa nouvelle montre en diamants. Si j'avais mieux regardé, j'aurais vu que Gabrielle était en train de sombrer, cherchant désespérément un radeau. Heureusement pour elle, elle en a trouvé un Gabrielle ressors sa tête du dessous de l'eau et s'approche de John ➔ Certes, Gabrielle ne voyait en son jeune jardinier qu'un moyen de mettre un peu de piment dans sa vie. Mais là, elle était sur le point de découvrir combien sa vie allait être pimenté Carlos arrive et se gare. Pendant ce temps, Gabrielle est en train de sécher John tout en l'embrassant et en riant. Quand soudain elle entend le bruit de la portière de la voiture de Carlos se fermer. Gabrielle va voir à la fenêtre ➢ m***e ! Gabrielle s'en va en courant et attrape John par la main ➢ Dépêche-toi ! Fais vite ! Ils descendent les escaliers. John ramasse ses vêtement ➢ Le reste de mes habits ? ➢ Je m'en occupe. File ! ➢ Ou ça ? ➢ Par la fenêtre ➢ Quoi ? John enjambe la fenêtre, Gabrielle pousse John dans les buissons et sa serviette s'accroche sur le muret de la fenêtre. Elle attrape la serviette et la met dans ses cheveux. Carlos rentre au même moment dans la maison ➢ Salut, chéri. Tu rentres tôt ➢ Ma réunion à été annulée Gabrielle vois sur le canapé le pantalon de John ➢ Tu t'es douché ce matin ! ➢ Je viens de finir ma gym Tout en marchant elle cache le pantalon avec un coussin ➢ Ou est John ? ➢ John ? ➢ Sa camionnette est garée dehors ➔ Gabrielle paniquait. Elle savait que si son mari découvrait son secret, elle sentirait toute l'ampleur de sa colère ➢ Bonjour, M. Solis John apparais derrière la fenêtre vêtu de sa chemise entrain de tailler les arbustes ➢ Vous vous êtes occupés du ficus ? ➢ Je finis ça d'abord ➢ Très bien John lance un regard à Gabrielle et continue à tailler les arbustes ➔ Mais elle se souvint vite... que ce que Carlos ne voyait pas... ne prouver pas lui causer d'ennuis La camera montre John de dos vêtu juste de sa chemise ----- ----- ----- Les filles sont réunis dans la maison de Susan avec la lettre posés sur la table ➔ La paisible façade de Wisteria Lane avait été récemment bouleversé. Tout d'abord, par mon suicide puis par la découverte d'une lettre dans mes affaires qui suggérait un motif douteux pour mon geste désespéré. Mes amies se réunirent pour en parler ➢ On devrait donner ça à Paul ➢ Il souffre. Ça risque de l'aneantir ➢ C'était sa femme. Il mérite la vérité ➢ On pourrait faire ça en douceur, lui parler autour d'un café et de gâteaux ➢ Ce serait sympa. "Paul, ta femme s'est tuée à cause d'un secret. Un autre biscuits ?" ➢ On peut prévenir la police ➢ C'est peut-être une blague ➢ Dans ce cas, elle est de mauvais goût ➢ Non, je pense que c'est sérieux. On doit découvrir la vérité ➢ On risque de ne pas aimer ce qu'on trouvera ➢ Ce n'est pas pire que de ne pas savoir, d'imaginer qu'elle a fait des choses horribles ? ➢ C'est l'éternelle question. Que veut-on vraiment savoir de ses voisins ? La camera montre la lettre de menace ----- ----- ----- La camera montre un trou dans de la terre ➔ Mes amies avait raison de s'inquiéter. Elle savaient que chaque famille a ses secrets. Mon fils et mon mari auraient pu leur dire qu'il faut bien réfléchir avant de les déterrer La camera remonte en montrant Zach près du trou. Paul pose le coffre à jouets sur une table. Plus tard les filles sortent de chez Susan et s'éloignent en retournant chez elle ➔ Après avoir parlé des heures, mes amies n'étaient toujours pas d'accord sur l'avenir de la lettre. Elles décidèrent d'en parler après une bonne nuit de sommeil Les filles sont allongés dans leur lits mais n'arrive pas à s'endormir ➔ Mais cette nuit-là, personne ne réussit à dormir. Chacune ne cessait de penser à mon suicide et à l'affreuse solitude dont j'avais dû ressentir. Voyez-vous, la solitude était une chose que mes amies ne comprenaient que trop bien Bree descend les escaliers et se racle la gorge en s'approchant de Rex ➢ C'est bon, je suis réveillé ➢ Tant mieux, j'ai une question ➢ D'accord Rex se lève et s'assoie vers Bree ➢ Quand tu m'a demandé en mariage... ➢ Enfin ! ➢ On était sur Skyline Drive et on a bu du cidre. Puis tu t'es tourné vers moi en disant : "Si tu m'épouses, Bree Mason, je promets de t'aimer toute ma vie". Même si j'étais fiancé à Ty Grant et même si mon père ne t'aimait pas, j'ai dit oui ➢ C'était il y a longtemps ➢ Décommande l'avocat pour le divorce. On va trouver un conseiller conjugal ➢ Bree ! ➢ Tu as promis ➢ D'accord ➢ Bien. Je vais me faire du lait chaud Elle se lève en direction de la cuisine et se retourne vers Rex ➢ Tu bois quelque chose ? ➢ Tout sauf du cidre ----- ----- ----- Susan se verse un verre d'eau dans la cuisine en pleine nuit ➔ Susan se réveilla cette nuit-là, seule et assoiffée. En regardant par la fenêtre, elle vit ce qui pourrait étancher sa soif Susan lève les yeux et vois Mike promener son chien. Julie est derrière Susan ➢ "Cher journal, Mike ignore que j'existe" ➢ Tais-toi ➢ Propose-lui de sortir avec toi ➢ J'espère toujours qu'il le fera ➢ Ça se présente bien ? ➢ Tu devais faire des gâteaux, non ? ➢ Tu as vu le verre doseur ? ➢ Le verre doseur ? Premier flash-back : La camera montre le verre doseur qui tombe dans la maison d'Edie ➢ Oui Deuxième flash-back : Susan jette le pantalon enflammé sur la table et s'enfuis en laissant le verre doseur par terre ➢ Il doit être quelque part. Continue à chercher ----- ----- ----- Carlos rentre dans la chambre et Gabrielle fait semblant de dormir ➢ Je sais que tu es réveillé ➢ Je sais que tu es une ordure ➢ Le dîner avec Tanaka a traîné, désolé ➢ Je ne t'ai pas épousé pour dîner seule six fois par semaine. Je me suis tellement ennuyée que j'ai jailli faire le ménage ! ➢ J'ai un cadeau pour toi ➢ Non, tu ne t'en tireras pas en m'achetant cette fois-ci Il allume la lumière, s'asseoie sur le lit et pose un etui à bijou vers Gabrielle ➢ C'est un beau cadeau ➢ C'est de l'or blanc ? ➢ Oui, mets-le. Ensuite, fais-moi l'amour ➢ Je ne suis pas d'humeur. Mais on peut rester réveillés et discuter ➢ Celui qui offre un bijou à une femme attend diverses choses en retour. Sache que la conversation n'en fait pas partie Elle jette la boîte à bijoux sur Carlos ➢ Je plaisantais ! ➢ C'est ça ! Gabrielle se lève du lit, Carlos attrape ses poignets ➢ Qu'est-ce que tu as ? ➢ Lache-moi ! ➢ Tu es invivable depuis un mois. Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne peux rien faire si tu ne parles pas Gabrielle détache ses poignets des mains de Carlos et s'asseoie sur le lit ➢ Il n'y a plus de passion ➢ Qu'est-ce que je suis censé faire ? ➢ Je ne sais pas. Redevenir comme avant. Me surprendre, me couper le souffle ➢ D'accord Gabrielle lui lance un regard insistant ➢ D'accord ! ----- ----- ----- Susan sors la poubelle en peignoir, en arrivant devant le conteneur poubelle, Mike est à côté d'elle avec Bongo ➢ Salut, Susan ! ➢ Mike ! ➢ Ça ne va pas ? ➢ J'ignorais qu'il y aurait quelqu'un pour me voir au réveil ➢ Vous êtes sûrement présentable Susan se lève et se retourne vers Mike. Bongo se met à aboyer ➢ Bongo ! Arrête ! En entendant l'aboiement, Julie arrive vers la fenêtre et les regarde ➢ Désolé, il prend facilement peur ➢ Ce n'est rien. Je comprends ➢ Je ne voulais pas vous déranger. A plus tard ➢ Vous voulez dîner avec moi ? ➢ En tête-à-tête ? ➢ Avec Julie. On fait ça quand un nouveau voisin arrive. On l'invite pour un repas maison. C'est une tradition ➢ Je vous croyais nulle en cuisine ➢ Je commande à manger ➢ Un repas maison que vous commandez ? ➢ C'est une nouvelle tradition. Il y a des défauts à affiner ➢ J'ai une idée. Si je cuisinais et que vous veniez chez moi ? ➢ Oh... Parfait ➢ Vendredi à dix-huit heures ? ➢ J'y serai ➢ Parfait. Salut, bongo ! Elle s'approche de Bongo qui se met à aboyer. Elle sursaute et Mike calme Bongo. Puis elle rentre chez elle ➢ Julie, Mike Delfino nous invite à dîner vendredi ➢ C'est vrai ? Génial ➢ Mais j'irais seul, vu que tu attraperas un truc qui te condamnera au lit et à la soupe ! Susan se retourne et monte à l'étage en criant ➔ Julie se réjouissait que Susan reprenne une vie amoureuse. Évidemment, elle ignorait que sa mère venait d'être mêlée à un incendie ----- ----- ----- Edie et Martha sont dans les décombres de la maison ➢ Tout à brûlé. Tout ce pour quoi mes ex-maris ont travaillé des années ➢ Rassurez-vous, pour les habits. J'ai lancé une collecte parmi les gens du quartier ➢ Quoi ? Pas question de porter les vieilleries des autres ➢ Vous pouvez être SDF ou méprisante mais pas les deux ➢ Je n'ai toujours pas reçu le chèque de l'assurance. Vous pouvez m'héberger encore un peu ? ➢ Bien sûr. Qu'elle chrétienne serais-je si je refusais l'asile à une amie dans le besoin ? Regardez, on peut récupérer ça Elle prend le verre doseur brûlé par terre ➢ Votre verre doseur. Il suffit de gratter et il sera comme neuf ➢ Ce n'est pas à moi. Le mien était en plastique ➢ Comment il est arrivé là ? ➢ Aucune idée. Qu'elle importance ? Posez ça et essayez de trouver des bijoux Martha touche le verre doseur pensante ----- ----- ----- Cabinet du docteur Goldfine - jour ➔ Le Dr Albert Goldfine était le meilleur conseiller conjugal de la ville. Il avait géré des problèmes allant de l'abus de stupéfiants... À l'infidélité... En passant par la violence conjugale. Le Dr Goldfine pensait avoir tout vu. C'est alors qu'il rencontra les Van de Kamp Bree toque à la porte, Le Dr Goldfine ouvre la porte et se trouve en face de Bree et Rex ➢ Bonjour, je m'appelle Bree. Et voici mon mari, Rex. Je vous ai fait un mélange de plantes et fleurs séchées ➢ La réponse est oui. Vous ferez fortune sur notre dos Bree et Rex rentre dans le cabinet ----- ----- ----- Lynette est en train de conduire et les garçons chahutent derrière ➢ Les garçons ! Les garçons, je vous en supplie. Restez assis à votre place. Je ne vous le répéterai pas ! Attachez votre ceinture Une moto de police arrive soudainement derrière la voiture et émet un signal sonore. Plus tard, Lynette coupe le moteur et le policier arrive vers elle ➢ Permis et carte grise. Vous savez ce qui ne va pas ? ➢ J'ai mon idée ➢ Vos enfants devraient porter leur ceinture ➢ Je les ai grondés. Ils ne m'écoutent jamais. C'est très frustrant ➢ Trouvez un moyen de les maîtriser. C'est votre boulot Le policier s'éloigne de la voiture ➔ Malgré six ans dans la police, l'agent Hayes ne s'était jamais trouvé dans une situation dangereuse. Il n'avait jamais dit à une femme comment élever ses enfants Lynette sort de la voiture et interpelle le policier ➢ Je suis une mauvaise mère ? ➢ Remontez dans votre voiture ➢ Personne ne m'aide. Mon mari est toujours absent ➢ Je vous demande de reculer ➢ Ma baby-sitter à déménager car elle est témoin d'une affaire. Je n'ai pas dormi une nuit complète en six ans L'agent Hayes pose sa main sur le rangement de son pistolet ➢ Et vous vous permettez de me juger Il détourne son regard et vois les garçons lui faire des grimaces ➢ Vous n'aurez pas d'amende. Je vous donne un simple avertissement ➢ Excuses acceptés Lynette prend un papier sur la planche et retourne dans sa voiture. Puis démarre ➢ Attachez votre ceinture L'agent regarde la voiture de Lynette ----- ----- ----- Helen Rowland pars de chez elle en voiture. Quelques secondes plus tard, Gabrielle sors de sa voiture et sonne à la porte ➢ Mme Solis ➢ Bonjour, Jonathan Ils rentrent dans la chambre de John ➢ C'est ma chambre. Désolé pour le désordre ➢ Ce n'est pas grave ➢ Vous avez raté ma mère. Elle entraîne l'équipe de foot de ma sœur ➢ Oui, je suis au courant. Il faut qu'on parle de ce qui s'est passé l'autre jour ➢ M. Solis ne sait rien, huh ? ➢ Non, il ne se doute de rien. Dieu merci ! C'est seulement que... quand tu viens pour jardiner, il faut que tu jardines vraiment ➢ Super ! Vous me quittez dans ma propre chambre ➢ Non, je ne te largue pas. Heureusement que tu es là. Mais on ne peut plus faire ça chez moi ➢ Alors, ou vous voulez qu'on le fasse ? ➢ À quel heure ta mère rentre de l'entraînement ? ➢ Mme Solis... ➢ Dépêche-toi. On a peu de temps Il retire sa chemise embrasse Gabrielle et ils tombent sur le lit. Il continue à l'embrasser dans le cou. Gabrielle vois une photo de John enfant, elle pose la photo face cachée ----- ----- ----- Cabinet du Dr Goldfine - jour ➢ Nous ne sommes que quatre. Mon fils Andrew à seize ans. Danielle a quinze ans ➢ Je n'ai pas besoin de photos. Vous avez passé l'heure à parler de choses insignifiantes ➢ Oh, vraiment ? ➢ Oui. Quand à Rex, il a clairement exprimé ses problèmes. Vous ne voulez pas évoquer vos sentiments au sein de votre couple ? Bree se met à bafouiller ➢ Vous devez savoir une chose sur Bree. Elle déteste parler de ses sentiments. A vrai dire, c'est dur de savoir si elle en a. Éprouve-t-elle de la colère ? De la rage ? Du plaisir ? Je ne sais pas. Elle est toujours charmante. Si vous saviez à quel point c'est pénible Bree retiens son regard sur un bouton défais de la veste du Dr Goldfine ➢ Quoi qu'elle éprouve, c'est tellement enfoui sous la surface... Elle prend dans son sac à main un rangement de couture ➢ Bree ! Bree ! ➢ Pardon ? Désolé ➢ Voulez-vous réagir aux propos de Rex ? Y a-t-il une part de vérité ? Les taches ménagères sont-elles un moyen de détachement affectif ? ➢ Bien sûr que non Elle repose dans son sac à main le rangement de couture ----- ----- ----- Dans la chambre de John ➢ C'est génial. J'ai des tonnes de devoir à faire. On est plus concentrés après l'amour ➢ Ravie de rendre service. Les études, c'est important ➢ J'ai quelque chose pour vous. J'allais vous l'offrir en venant tondre la pelouse, mais... ➢ C'est une rose ! ➢ Pas n'importe qu'elle rose. Regardez les pétales, aucun défaut. Elle est parfaite ➢ John... ➢ Comme vous ➔ La vérité la frappa comme la foudre ➢ J'ai passé des journée à chercher la bonne. J'ai enfin trouvé ➔ Pour John, ce n'était plus une aventure sans lendemain. Gabrielle découvrait qu'il était en train de tomber amoureux d'elle ➢ Elle est magnifique. Je dois y aller ➢ Au revoir Gabrielle sors de la chambre rapidement ----- ----- ----- Mike a les bras remplis de courses Susan arrive vers lui ➢ Salut ! On mange quoi ? ➢ Julie a suggérer des steaks. Selon elle, vous adorez ➢ Oui, j'adore le steak Edie arrive en voiture et les klaxonne ➢ Salut, Mike ! Susan... ➢ Edie ➢ Désolé pour votre maison. Comment allez-vous ? ➢ Ça peut aller. Quelqu'un fait une fête ? ➢ Susan organise son traditionnel dîner de bienvenue dans la quartier. Seulement je fais la cuisine et ça se passe chez moi ➢ Traditionnel ? Je n'y ai pas eu droit ➢ C'est une nouvelle tradition ➢ Ce sera tout simple. Rien qu'un repas maison ➢ C'est très tentant ➔ Susan eut soudain une terrible sensation au creux de l'estomac ➢ En ce moment, je mange n'importe comment ➔ C'était comme si elle assistait à un accident au ralenti. Elle savait que ça arriverait, mais ne pouvais rien y faire Mike se retourne et lance un regard à Susan ➢ Tu veux dîner avec nous ? ➢ C'est trop gentil. Je ne veux pas déranger. Je serais de trop ➢ Non, pas du tout. Susan vient avec Julie ➢ Absolument. Plus on est de fous... ➢ Ce sera sympa ➢ Entendu. Demain soir. On dînera à dix-huit heures ➢ Génial. Oh, Susan ➢ Oui ? ➢ Ça compensera le dîner que tu n'as pas donné pour moi ➢ Exactement Edie s'éloigne en voiture ➢ J'aurais du lui parler des steaks. Elle n'est pas végétarienne, au moins ? ➢ Non... Non, aucun doute. Edie est carnivore ----- ----- ----- Martha est chez Lynette ➢ C'est pour Edie. La plupart de ces vêtements ne sont pas très mode ➢ Edie ne peut pas se permettre de faire la difficile. Mais ne retournons pas le couteau dans la plaie Martha sors un vêtement du carton ➢ J'étais en train de préparer à dîner ➢ Je ne vous dérangerai pas d'avantage ➢ Mais non... ➢ Au fait, c'est vous qu'un policier à arrêté ? ➢ Oui, les garçons faisaient les fous. Je n'arrivais pas à les faire asseoir ➢ Les jeunes garçons sont parfois terribles ! ➢ J'essaie tout. Je crie, je menace, je raisonne, je supplie. Rien ne marche. Je ne sais pas s'ils sont trop jeunes pour comprendre ou s'ils prennent un malin plaisir à me mettre à l'épreuve ➢ Ma mère avait du mal avec moi en voiture. Un jour que je faisais la folle, elle m'a laissé sur le bord de la route ➢ Vous plaisantez ! ➢ Elle est revenu tout de suite. Mais je n'ai plus jamais recommencer. Vous devriez essayer ➢ Jamais je ne laisserais mes enfants sur le bord de la route ➢ En matière de discipline, il faut être inventif. Ma mère le savait, elle était maligne. Elle est à l'asile, maintenant. Elle n'a plus sa tête ➢ Comme je l'ai dit, je dois préparer le dîner ➢ C'est vrai. Au revoir ➢ Au revoir Martha s'éloigne et interpelle Susan ➢ Susan ! Vous avez des vêtements pour Edie ? Elle n'a rien à se mettre ➢ Je pensais que c'était voulu ➢ Edie est peut être vulgaire mais c'est un être humain Susan s'arrête en voyant Zach arroser la pelouse. Elle sort de sa poche la lettre de menace ➢ Zach ! Est-ce que ton père est là ? J'ai à lui parler Paul est en train d'emballer le coffre à jouets et a le fixer avec du scotch quand Zach ouvre la porte du garage ➢ Bonjour, Paul. J'espère que je ne te dérange pas ➢ En faite, je m'apprêtais à sortir ➢ Je passais seulement dire bonjour et voir comment ça allait ➢ On essaie de tenir le coup. C'est plutôt dur ➢ Je veux bien le croire. Ne pas savoir pourquoi Mary Alice... ➢ Comment ça ? ➢ Pourquoi elle a fait ça Paul soulève le coffre à jouets et il tombe en avant ➢ Je vais t'aider ➢ Pas la peine Il pose le coffre dans le coffre de sa voiture ➢ Désolé si je t'ai contrarié ➢ Je peux être franc ? ➢ Bien sur ➢ Je me moque de ses raisons. Peut-être qu'elle déprimant ou qu'elle s'ennuyait. Peu importe. Elle a abandonné son mari et son fils. Je ne le lui pardonnerai jamais Paul monte dans sa voiture, allume le contact et s'éloigne. Susan resta dans le garage de Paul et regarde autour d'elle ➔ En regardant Susan, j'éprouvais de la pitié pour elle. Elle voulais tellement savoir pourquoi j'ai fait. ça... Elle pose la lettre de menace dans un coffre en bois ➔ Pourquoi je m'étais tué. Il ne suffit pas de vouloir la vérité. Il faut savoir où la chercher. Et la vérité est insaisissable, parce qu'elle sait où se cacher Paul se gare vers un lac, il prend le coffre à jouets et le jette dans le lac ----- ----- ----- Martha frappe à la porte de chez les Mayer, Julie lui ouvre ➢ Bonjour, Julie. J'ai demandé à ta maman des vêtements pour Edie ➢ Elle est chez Mme Van de Kamp. Je vais voir à l'étage Julie monte à l'étage, pendant ce temps Martha fouille dans les courses, elle se parfume puis prend un bol boseur. Julie descend en regardant Martha ➢ Julie ! J'admirais votre nouveau verre doseur ➢ On a perdu le notre ➢ Vraiment ? ➢ Je n'ai pas trouvé de vêtements ➢ Tant pis ➢ Je peux chercher encore ➢ Non, tu en as largement assez fait. Je t'assure Martha sors de la maison ----- ----- ----- Bree attend dans la salle d'attente, le Dr Goldfine ouvre la porte ➢ Rex à appelé. Il ne pourra pas venir aujourd'hui. Apparemment, il a eu une urgence à l'hôpital ➢ J'aurais aimé qu'il m'appelle ➢ Il a dit que vous pourriez peut-être me voir seule. Vous parlez peu pendant les séances en couple Bree reste figé sur le bouton défait de la veste du Dr Goldfine ➢ Quoi ? Non, merci. J'ai des choses à faire aujourd'hui ➢ Vous êtes sûr ? ➢ Oui, certaine ➢ Très bien Le Dr Goldfine rentre dans son cabinet, Bree s'éloigne puis entre dans le cabinet ➢ Dr Goldfine vous pourriez faire une chose pour moi ➢ Laquelle ? ➢ e*****z votre veste Bree ferme la porte derrière elle ----- ----- ----- Gabrielle et Susan rentre chez les Solis avec des sacs de shopping ➢ Tu emmène Julie à ton rendez-vous avec Mike ? ➢ Vu qu'Edie sera la, j'aurais besoin de soutien ➢ Dire qu'elle s'est incrusté ! Pourquoi tu as accepté ? ➢ Je ne sais pas. J'allais lui casser les genoux, mais c'est aller trop vite ➢ Tu sais ce que tu dois faire ? Vas-y tôt. Vois Mike avant l'arrivée du barracuda ➢ C'est une bonne idée. Edie arrivera à dix-sept heures quarante-cinq. Ses seins arriveront donc à dix-sept heures trente. Je dois y être à dix-sept heures ➢ Je vais monter les sacs ➢ Je garde mon petit sac et je rentre Susan s'approche de la porte et vois la rose dans un vase ➢ Qu'elle rose magnifique ! D'où elle vient ? ➢ John me l'a donné ➢ John ? Ton jardinier ? Il t'a donné une rose ? ➢ Je fais faire de nouvelles plantations. Il voulait me montrer la couleur ➢ D'accord. En tout cas, elle est belle, hein ? ➢ Oui, c'est vrai Susan sors de chez Gabrielle ----- ----- ----- Bree est en train de réparer la veste du Dr Goldfine ➢ Je suis sur que Freud ne serait pas d'accord ➢ Qu'importe son avis ? J'ai fait psychologie. On a tout appris sur Freud. Un misérable individu ! ➢ Pourquoi dites-vous ça ? ➢ Réfléchissez. Il a grandi à la fin du dix-neuvième siècle. Il n'y avait pas d'électroménager. Sa mère devait tout faire à la main. Elle se tuait au travail du matin au soir. Sans parler des autres sacrifices qu'elle a du faire pour s'occuper de sa famille. Et lui, que fait-il ? Il devient célèbre en colportant une théorie selon laquelle les problèmes des adultes proviennent d'une horreur commise par leur mère. Elle a du se sentir trahie. Il voyait qu'elle travaillait dur. Il voyait ce qu'elle faisait pour lui. Lui est-il venu à l'idée de dire merci ? J'en doute Bree finis de réparer la veste et le lui remet ➢ Et voilà ➢ Sachez que bien des théories de Freud ont été discréditées ➢ Tant mieux Bree lui souris et se retourne ----- ----- ----- Lynette est au volant avec les garçons qui sont debout et crie derrière ➢ C'est la dernière fois que je vous le dis. Assis ! Les garçons continue de hurler ➢ Je ne plaisante pas ! Vous allez avoir des ennuis si vous ne vous rasseyez pas Les garçons se mettent à se parler à voix basse et la nargue ➔ Pour la première fois, Lynette se rendait compte que ce n'était pas un innocent jeux d'enfants. On la mettai au défi. Elle décida donc qu'il etait temps d'être inventive Lynette se gare le long d'une rue d'un quartier et fais sortir les garçons ➢ Dehors. Vous vous tenez mal, vous descendez. Allez, dehors. Plus vite que ça ! Elle remonte dans la voiture et s'éloigne des enfants. Elle se gare derrière un contenaire à poubelle ➢ Maman est un génie ! Cinq, six... c'est bon Elle retourne à l'endroit mais les garçons ont disparu. Elle se gare devant le trottoir ➢ Je reviens. Maman revient. Les garçons ? Les garçons ? Les garçons ? Lynette cherche ses enfants dans la banlieue ➢ Porter ! Preston ! Parker ! Si vous vous cachez, arrêtez ! Maman ne trouve pas ça drôle Une femme sort de chez elle en entendant Lynette crier ➢ Excusez-moi, je cherche mes fils. Trois rouquins. Vous les avez vu ? ➢ Je vous ai aussi vue les abandonner ➢ Je voulais juste qu'ils se calment. Vous savez où ils sont ? ➢ Oui, dans ma cuisine. J'ai l'impression que vous avez du mal à gérer votre colère ➢ J'ai quatre enfants de moins de six ans. Bien sur que j'ai du mal à gérer ma colère ➢ Vous devriez consulter, parce qu'abandonner ses enfants... ➢ Mais non, je suis revenue ➢ Je dis seulement que ce n'est pas normal ➢ Mes enfants ne sont pas normaux. Je suis pressée. Les garçons ! ➢ Mieux vaut attendre que vous vous calmiez Les garçons arrivent en courant vers la porte d'entrée ➢ Montez dans la voiture ! ➢ Elle a des gâteaux ➢ Prenez-les, on s'en va ➢ Restez ou vous êtes ➢ Sûrement pas ➢ Il faut qu'on parle La femme attrape le bras de Lynette ➢ Laissez ma maman ! ➢ Lâchez-moi ! Qu'est-ce qui vous prend ? Porter se met à mordre la jambe de la dame et la pousse en avant ➢ Espèce de sal... ➢ Courez les garçons ! Ils montent dans la voiture au moment où la dame se relève ➢ Et mince ! ➢ Revenez ! ➢ Il faut que vous mettiez votre... Lynette démarre la voiture, se retourne et vois les garçons qui finissent de s'attacher ➢ Revenez ou j'appelle les services sociaux ! Lynette s'éloigne en voiture ----- ----- ----- Gabrielle est assis dans l'escalier en admirant la rose puis elle entend en klaxon. Elle sors dehors et vois Carlos devant une voiture luxueuse ➢ Oh mon dieu ! Tu es fou ➢ Je l'ai vue en passant. J'ai pensé : "Ça irait bien à Gabrielle" ➢ Carlos ! ➢ Ça m'a coûté les yeux de la tête. GPS, stéréo deux cent watts, radar de recul... ➢ Elle est splendide ➢ Alors ? Je t'ai coupé le souffle ? ➢ Absolument ➢ C'est le plus beau cadeau que tu aies reçu ? ➔ Gabrielle voyait ce que ce geste avait coûté à Carlos. Elle répondit de la seule façon qu'elle connaissait Elle se retourne et embrasse Carlos et lui saute dans les bras en criant ➔ Elle avait l'impression que son mari n'aurais pas compris la vérité. Après tout, rare sont les hommes qui connaissent la valeur d'une rose parfaite John s'arrête de jardiner et les regarde ----- ----- ----- Susan arrive sur le porche de chez Mike, Bongo la vois et se met à aboyer. Et elle sonne à la porte ➢ Susan ? ➢ Je n'arrive pas trop tôt ? Je viens en avance pour vous aider Edie arrive derrière Mike avec un tablier ➢ Salut, Susan ! Rassure-toi, Mike et moi, on contrôle tout Bongo se met à aboyer sur Susan ➢ Bongo ! Pourquoi il aboie contre vous ? ➢ Ne le prends pas personnellement. Les chiens sont très sensibles Edie s'approche de Bongo ➢ Qu'est-ce qu'il y a, Bongo ? Allez savoir pourquoi ils s'affolent ! ➔ Au loin, Susan crut entendre une cloche sonner ➢ C'est un drôle de bruit, huh ? C'est quoi ? Une odeur bizarre ? ➔ Le premier round... avait commencé Susan reste choqué en regardant la scène ----- ----- ----- Cabinet du Dr Goldfine - jour ➢ Je dis seulement qu'il ne faut pas forcément être deux pour démolir un couple. Nos problèmes viennent d'elle ➢ C'est faux, Rex ➢ Très bien. Qu'ai-je fait en vingt ans de si horrible ? Tu ne dis rien parce que je suis un mari modèle. Ça te tuerait de l'admettre ➢ Par curiosité, vous arrive-t-il de reconnaître les avantages qu'il y a à vivre avec Bree ? ➢ Quoi ? ➢ Vous avez admis que votre maison était propre, vos vêtements toujours repassés. Elle a l'air d'être une bonne cuisinière. Malgré ses défauts, lui avez-vous déjà dit merci ? ➢ Merci ? ➢ Oui Bree lance un regard au Dr Goldfine en souriant ----- ----- ----- Au soir même du repas chez Mike, ils sont entrain de dîner. Bongo surgit sur l'assiette de Edie ➢ Bongo, descend ! ➢ Allez, va-t-en ! ➢ Je suis désolé Il se tourne vers Susan ➢ Qui est le type qui habite en face de Mme Huber ? ➢ M. Mullen. Je vous préviens, s'il vous invite, vous verrez ses animaux ➢ J'adore les animaux ➢ Il est taxidermiste ➢ Merci de me prévenir ➢ Son frère a été l'avocat de ton divorce, non ? ➢ Oui, c'est exact ➢ Je peux dire une chose ? Je suis persuadé que Karl et toi, vous vous remettrez ensemble ➢ Vraiment ? ➢ C'est sur. Je n'ai jamais vu un couple aussi amoureux. Elle ne retrouvera jamais cette alchimie avec un autre ➔ Susan faisait de son mieux pour garder le sourire. Le deuxième round était entamé et elle prenait une raclée ➢ Mme Britt... ➔ Mais Edie oubliait... ➢ Vous savez quoi ? ➔ ... que Susan avait une alliée ➢ J'adorais M. Rothwell. Votre quatrième mari ➢ C'était mon deuxième mari. Je n'ai été mariée que deux fois ➢ Et le tatouée qu'on a emmené menottes aux poignets ? ➢ Non, elle n'était pas mariée avec Javier. C'était juste un de ses bons amis. On devrait parler d'autre chose. À moins que tu veuilles continuer Bongo surgis sur la table ➢ Descend ! ➢ Regardez ça ➢ Bongo ! ➢ Il adore cette sauce. Pendant que vous faisiez la salade. Je lui ai appris ça. Debout ! Elle tend ses doigt de sauce au dessus de Bongo qui se met debout ➔ Susan en voulait à Edie de se servir du chien pour séduire le maître. Elle en voulait aussi à Mike de ne pas remarquer cette ruse grossière ➢ Je vais chercher le dessert ➔ Mais surtout... elle s'en voulait de ne pas y avoir pensé plus tôt ➢ Avec moi, il n'obéit pas ➢ Tu es un bon chien, mon Bongo Susan prend la sauce dans ses mains ➢ Je ne l'ai jamais vu faire le beau ➢ On se comprend, hein ? Elle en prend sur ses doigt et en met sur sa main et derrière ses oreilles. Et reviens dans la salle avec les dessert ➢ Voilà le dessert ! ➢ Merci. Ça a l'air délicieux Elle s'éloigne et approche sa main vers Bongo qui se met à lui lécher ➢ Regardez ça. Bongo se rapproche enfin de Susan Susan s'agenouille et Bongo lui leche sa joue et vers son oreilles ➢ On étais partis du mauvais pied. Maintenant, on est copains. Comme tu es mignon ! Bongo se met à respirer bizarrement ➢ Bongo, ça va ? ➢ Qu'est-ce qu'il y a ? ➢ Il n'a jamais fait ce bruit Mike s'approche de Bongo ➢ Ça va, mon vieux ? ➢ Maman ! Julie lui montre qu'il lui manque une boucle d'oreilles. Mike lève les yeux et comprend la scène. Il sors avec Bongo dans les bras et le met dans sa camionnette ➢ Appelez le vétérinaire, dites que j'arrive ! ➢ Ne vous inquiétez pas. Je vais tout nettoyer ➢ Merci, Edie ➢ Je peux faire quelque chose ? ➢ Non Mike s'éloigne en voiture sous le regard de Susan ----- ----- ----- Susan arrive au vétérinaire et regarde Mike ➢ Comment va Bongo ? ➢ J'attend de savoir s'il faut l'opérer ➢ C'est pas vrai ! Elle sors de son sac un os en caoutchouc ➢ J'ai acheté ça en passant. Je suis vraiment navrée ➢ Désolé de m'être énervé ➢ Ce n'est rien Le vétérinaire arrive vers Mike ➢ Bonne nouvelle. On n'aura pas à l'opérer ➢ C'est génial ! ➢ Un laxatif l'aidera à faire passer la boucle. Vous voulez la récupérer ? ➢ Je ne crois pas ➢ Il pourra rentrer dans une heure Mike se retourne et s'assoie sur un siège ➢ Vous devez être soulagé ➢ Désolé. J'étais vraiment inquiet ➢ C'est votre chien, ça se comprend ➢ En fait, c'était le chien de ma femme. A l'hôpital, juste avant de mourir, elle m'a confié son chien. Et je lui ai promis de m'en occuper ➔ À ce moment-là, Susan découvrit une chose qui lui avait échappé jusqu'ici ➢ Il comptait énormément pour elle ➔ Mike Delfino était toujours amoureux de sa femme ➢ S'il lui était arrivé malheur, j'aurais eu l'impression de la trahir. Je sais ce que ça paraît idiot, mais... ➔ Elle comprit tout de suite que ni Edie ni elle n'auraient de droits sur son cœur dans un futur proche ➢ Mais non pas du tout ➔ Elle décida donc qu'en attendant, elle se contenterait d'être son amie ➢ C'est pour vous. Enfin, pour Bongo. Donnez-le-lui Mike prend l'os en plastique dans ses mains ➔ Quand je regarde le monde que j'ai laissé derrière moi, tout me paraît tellement clair. La beauté qui attend d'être dévoilée. Les mystères qui rêvent d'être percés à jour. Mais les gens prennent rarement le temps de regarder. Ils se contentent d'avancer. C'est vraiment dommage. Il y a tant de chose à voir Le coffre a jouets que Paul avait lancé à l'eau remonte à la surface
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