LE MYSTÉRIEUX INCONNU DE NOËL

chapitre 2

Homme _ vous devriez faire plus attention, vous pourriez tomber malade. Dit-il en lui souriant. Elle le regarda sans mot dire. Tout à l'heure au stand de tir, il avait été désagréable, maintenant il lui proposait son aide et lui souriait même. Elle le scruta encore énormément, en affichant un air rageur. Pas de doute, c’était bien l'homme du stand de tir, qui n'avait pas eu la délicatesse de leur jeter un regard lorsqu’elles l'avaient félicité, et dont elle avait pensé qu'il était un tueur à gage. Elle riait intérieurement en pensant à cela, mais ne voulait pas le lui montrer. S'il était impoli avec les autres, elle le serait tout autant avec lui. Elle le scruta maintenant plus minutieusement sans le vouloir, mine de rien, il était de loin l'homme le plus beau qui lui avait été donné de rencontrer. Sa beauté était très frappante et foudroyante, à l'unanimité toutes les personnes qui le rencontreraient étaient certaines de le trouver beau par les traits de son visage. Il ne devait pas vivre dans la région sinon elle aurait sûrement dû entendre parler de lui un de ces quatre. Non, ça devait être un touriste en quête de ressource en ces temps de Noël, ou alors il devait simplement accompagné quelqu'un. Ce qui était sur elle le saurait bien assez tôt, merimbula n'était pas très grand et n'était pas vraiment la ville appropriée pour les secrets.

Samantha _ vous pouvez reprendre votre manteau, dit-elle furieuse pour la scène du stand

Homme _ allé, ne soyez pas empotée, dit-il en lui posant une main sur ses cheveux mouillés. Il retira aussi son écharpe et le lui passa autour du cou. Celle-ci éternua de nouveau. Elle se laissa faire bien obligée d'accepter son attention de peur qu'elle n'attrape froid et que ce soit malade qu'elle finisse par passer son jour de noël. . Il lui prit alors la main et la conduisit directement devant un stand de thé chaud. Il en commanda deux tasses et lui tandis le premier gobelet de liquide chaud qu'il venait de prendre des mains d'une vielle dame qui travaillait avec sa fille et leur servait avec un grand sourire chaleureux.

Dame_ joyeux noël dit elle en faisant une œillade complice à Samantha. C'était la première fois qu'elle était accompagnée d'un aussi bel homme, en plus. Tout le monde savait qu'elle ne s'intéressait pas aux jeunes du village étant une fille avec au caractère bien encré, elle n'aimait pas être l'objet des commérages du village. . Merimbula était très petit et de ce fait le choix des jeunes filles n’était pas trop larges, les vieux étaient au courant des liaisons secrètes qu'entretenaient leurs enfants avec ceux des autres même s'ils faisaient semblant de ne pas le savoir. La vielle dame se demandait bien qui cela pouvait-il, être, vu qu'il était nouveau, était-ce un ami à elle ou alors un amoureux venu d'ailleurs ? Sûrement la magie de Noël opérait cette fois sur cette jeune femme ! Elle les regardait partir comme un couple d'amoureux transi. L'homme et Samantha s'entendirent finalement très bien au fur et à mesure que la soirée passait. Elle se surprit à rêvasser qu'il puisse l'embrasser comme dans les romans. Elle était vraiment attirée, il était tellement séduisant, tellement sexy, comment dieu pouvait-il créer pareille personne ? Se demanda-t-elle toute rêveuse. En fait l'homme était en train de parler, mais elle n'écoutait pas ce qu'il disait trop concentrée sur sa beauté et l'alchimie qu'il y'avait entre eux.

Homme _ vous m’écoutez ? Dit-il en se retournant pour la fixer. Elle reprit aussitôt ses esprits et revint à la réalité,

Samantha_ oh, excusez-moi, j’étais vraiment ailleurs. Répondit-elle un peu hébétée

Homme_ vous devriez rester plus concentrée, dit-il en lui passant une main dans les cheveux, mais comme si ce geste l'hypnotisait, il plongea ses yeux dans ceux d'un vert si clair de Samantha, il est ne put détourner son regard d'elle. Il observa cette petite bouche qui paraissait si appétissante. Il ne pouvait détourner son regard d'elles, elles avaient l'air si suaves, et leurs goûts alors ? Comment faisait cette fille pour créer en lui de telles sensations.

Il avança sa face près de la sienne et sentit son souffle sur son torse, elle ne bougea pas et resta ainsi immobile comme électrifiée. Elle avait de la peine à respirer et même à bouger. On aurait dit qu'elle s'était transformé en statut de pierre, son corps était devenu si lourd et ses membres refusaient de lui obéir. Il lui déposa juste un b****r sur le front et posa son menton sur sa tête humant ainsi l'odeur de son shampoing, préférant ne pas se risquer à irriter quelqu'un qu'il ne connaissait même pas encore surtout sans être certain que cette attirance était réciproque. La soirée continua de se dérouler de façon spectaculaire, ils regardèrent le grand concert ensemble et quand l'heure fatidique sonna, c'est-à-dire à minuit pile toute l'assemblée fut éblouie par le magnifique spectacle des feux d'artifice lancés aux ciels. Ils étaient tous en joie et se souhaitaient mutuellement joyeux Noël à l'unisson, accompagné de chants de Noël régionaux qui s’élevèrent en chœur à travers toute la grande place publique. Les mains des uns et des autres s'unirent pour former une sorte de chaîne de joie inébranlable, les voix s faisaient de plus en plus forte et e chant qu'ils interprétaient sonnait comme un seul bruit et s’étendait au loin en écho pour réchauffer, les maisons, les routes, les arbres, bref le village tout entier, et sa nature avec son relief qui se sentaient, eux aussi, mêles dans cette ambiance festive et chaleureuse qui s’était formée. Le bonheur se lisait sur les visages des uns et autres, au fur et à mesure que le chant battait son plein, les familles se serraient dans les bras en se faisant de gros câlins, les amoureux quant à eux s'embrassaient passionnément formulant au passage leurs vœux pour le Noël. Lorsque le chant se termina, il donna lieu à un élan de cœur et l’atmosphère se transforma et devint plus romantique, tout le monde qui était en groupe se mit deux par deux par deux surtout les couples présents, finalement tous les couples s’embrassèrent autour d'eux et ils furent complètement encerclé par ces derniers se retrouvant piégés au beau milieu. Ils se sentirent gênés et se regardèrent avec appréhension et un désir intense se mit à monter entre eux.

Samantha _ je crois qu'on devrait partir d'ici. L'homme la fixa d'un air amusé.

Homme _ de quoi avez-vous peur ? Elle essaya de s'éloigner, mais il la rattrapa par le bras et l'attira brusquement contre lui. Elle se heurta contre son torse si dur et puissant, elle y posa ses mains légères et le regarda droit dans les yeux. Son regard d'un bleu azur la fit perdre pied à tel point qu'elle ne voyait plus que cela, ses yeux, si intenses, si envoûtants dans lesquelles elle sombrait lentement comme on se perd au fond d'un mirage. Il approcha lentement son visage du sien et cette fois, ne résistant pas à la tentation de goûter à ces délicieuses lèvres qui l’obsédaient depuis un moment déjà. Il les arracha dans un b****r v*****t, et avide, plein de passion et d'attentes. Elle sentit son cœur battre à tout rompre, ne pouvant s'éloigner ni se libérer de cette étreinte. On aurait dit que son corps refusait de lui obéir. Ses pieds devenaient tellement lourds et ses bras aussi. Elle se sentit croupir sous son propre poids à tel point qu'il fut obligé de lui passer une main autour de la taille pour la tenir fermement. L'émotion qui l'animait à présent était si forte qu'elle peinait presque à respirer. Il la serra encore plus fort contre lui et leur b****r se transforma et devint de plus en plus doux, de plus en plus suaves. Leurs langues se mêlaient, et s’entremêlaient, leur désir devint plus virulent. Ce b****r dura une éternité tellement, leur désir se faisait de plus en plus insistant. Il finit par lâcher prise et la relâcha lentement

Homme _ veuillez m'excuser, dit-il en se détournant. Elle fut prise au dépourvu et ne réagit point à ses mots, il s'éloigna juste sans plus rien ajouter. Elle fut prise de froid par un vent v*****t qui la fit sortir de sa torpeur.

Samantha_ hé attendez-moi, cria-t-elle à son égard comme il était déjà un peu loin. Il ne s'arrêta pas de marcher, mais ralenti juste le pas pour lui permettre de le rattraper. Elle courut presque car, vu sa grande taille, soit un mètre quatre-vingt-dix à deux mètres presque, un pas qu'il faisait valait au moins deux chez elle du haut de son mètre soixante-cinq. Elle finit par le rattraper et tous deux se dirigèrent vers un coin sombre et éloigné au bord de la plage. En fait ils marchaient tout au long du sable sans vraiment savoir où est qu'ils allaient en silence.

Samantha_ vous n'êtes pas très bavard, on dirait. Il ne s’étonna pas de la remarque et se contenta d'esquisser un léger sourire en coin. Ce sourire illuminait son visage dans la pénombre de cette nuit de Noël. …