XXIILa lecture de ces lettres affecta Julien d’un sentiment douloureux. – J’en ai assez vu, monsieur, dit-il au professeur, si la princesse veut m’humilier par la comparaison qu’elle fait de mon caractère avec celui de M. Max… – Je présume que la princesse, interrompit le professeur, ne fait aucune comparaison entre vous deux ; mais écoutez le reste de cette histoire : Le jour du bal entomologique, le chevalier Max arriva déguisé par mes soins, et la princesse, surprise au milieu des ennuis de la diplomatie qu’elle s’efforçait en vain de couvrir par le bruit des fêtes, ne reçut jamais son époux avec tant de joie. Il fut d’abord installé comme de coutume dans ce pavillon. Mais lorsqu’elle eut compris les menaces et les prières du duc de Gurck, elle pensa qu’au lieu de cacher Max il serai

