Chapitre 1

1271 Words
Mal aimée _ Où est encore cette fille ? Jessica Jessica si je t’appelle pour la troisième fois tu vas me sentir ; Ça c’est ma mère, toujours nerveuse et toujours en train de me menacer, me crier dessus même pour un rien. _ Oui maman j’arrive, répondis-je en courant vers la cuisine, j’étais en train de faire la vaisselle mais j’ai abandonné je devais répondre à ma mère. _ Pff !! Toi il faut toujours qu’on t’appelle plusieurs fois avant que tu ne répondes, elle m’avait donné une claque, une larme coule sur ma joie droite j’ai franchement les larmes faciles ; _ J’étais en train de faire la vaisselle, je n’avais pas entendu ; _ Ferme ta bouche va me chercher du bois pour que je termine de frire mes gâteaux ; _ Ok maman ! _ tiens et surtout dépêche-toi ; _ D’accord ! J’ai pris l’argent que m’a donné ma mère et je suis allé en courant comme toujours pour ne pas qu’elle me crie dessus encore comme elle sait bien le faire ; je devais aller à environ 500m de chez nous. En route je croisai Jules un gars que j’aimais bien ; _ Eh Jess, comme il aime tant m’appeler ça va ? _ Bonjour Jules ça va bien et toi-même ? _ Je suis en pleine forme, tu as l’air pressé ; _ Oui je dois aller chercher du bois la mater (maman) _ Ok je viens t’accompagner ? _ Oh non ne te dérange pas ; _ Hum mais j’aimerai le faire quand-même ; _ Bon d’accord C’est ainsi qu’il a fait demi-tour et m’a accompagné acheter le fagot qu’il s’est chargé lui-même de porter jusqu’à la maison. En fait Jules c’est mon crush depuis ça fait déjà un an je crois que je l’aime en secret, lui il semble ne pas avoir de sentiment pour moi mais se comporte très bien avec moi, bref c’est un gentleman en plus il est vraiment sympa, il a de la conversation et est très amical avec tout le monde, au quartier tout le monde l’adore. Une fois chez nous, ma mère m’attendait déjà et si j’étais arrivé seule elle m’aurait crié dessus encore une fois ; _ Oh Jules bonjour ! lui dit-elle _ Merci bonjour la mater (c’est ainsi qu’on appelait ma maman au quartier) _ Merci oh d’avoir aidé Jessica ; _ Je t’en prie mater, c’est rien, bon Jess on se dit à plus tard _ D’accord Jules merci ! Il s’en alla, ma mère me dévisageait _ Pourquoi il est si sympathique avec toi Jessica ? Oh mon Dieu qu’est-ce que ma mère insinuait, elle voit toujours le mal en moi _ Parce qu’il est sympa et c’est avec tout le monde qu’il l’est ; _ Ouais mais moi je vois dans ton jeu donc attention ; En fait ma mère est une femme vraiment compliquée je vis avec elle puisque je ne connais pas mon père, elle n’a jamais voulu me parler de lui et elle est très dure avec moi, elle ne fait que me soupçonner de toutes les mauvaises choses pourtant je ne suis pas ce genre de fille à faire des trucs chelou mais elle n’a jamais confiance en moi. Je fais tout pour être correcte et pour lui faire plaisir mais en retour je ne reçois que des injures, des plaintes à chaque fois. Elle n’appréciera jamais quelque chose de moi. Elle est vendeuse de beignets haricots au collège baba Simon et c’est moi qui faisait presque tous les travaux, je me réveillais tous les jours à 3h du matin pour pétrir la pâte, préparer le haricot que j’avais à la veille déjà fait bouillir après cela je balayais et faisait la vaisselle, j’apprêtais ses ustensiles, tous les couverts avec lesquelles elle devait vendre et la vaisselle de la maison aussi. Ensuite je partais à l’école, moi je faisais le lycée bilingue de N’Gaoundéré. J’étais en classe de seconde. Moi j’aime ma mère, de tout mon cœur je suis prête à faire n’importe quoi pour elle. Mais je n’ai pas l’impression que c’est le cas pour elle, elle ne me félicite jamais, ne me remercie jamais, ne demande jamais comment je vais même si elle me voyait couché en train de me tordre de douleur elle ne me demande jamais ce que j’ai sauf si je le lui dis bref elle ne me donne aucune attention ni affection. Il y’a pas de complicité entre nous car elle passe tout le temps à me gronder, me blâmer et même me frapper alors que j’ai déjà 16ans je veux dire que je ne suis plus une petite fille, même quand on dit que l’enfant ne grandit pas devant ses parents. # Jules Jess est une fille que j’aime vraiment beaucoup, j’ai carrément flashé sur elle quand je suis arrivé dans cette ville. Elle est vraiment mignonne, laissez-moi vous la décrire ; elle est de taille moyenne, elle a de grands yeux noirs et un teint caramel ou chocolat, enfin bref j’essaie de dire qu’elle n’est pas très noire et pas brune aussi, elle a une douce peau lisse, une voix mélodieuse et une forme vraiment enivrante disons qu’elle est formé telle une guitare, une guitare que j’aimerai joué un jour, mais ne vous faites pas de mauvaises idées, je ne suis pas en train de dire que j’aimerai couché avec elle ou quelque chose du genre, je veux juste qu’elle s’intéresse à moi de façon spéciale, cependant elle me traite comme tous les mecs du quartier, elle ne parle pas beaucoup avec moi et ne sors même pas beaucoup, je suis obligé de toujours faire un détour et de changer de destination quand je la croise sur mon chemin, afin de profiter un peu de sa compagnie. Je ne sais pas si elle ne comprend pas que je suis amoureux d’elle ou elle fait juste semblant. Bon je sais que si je veux d’elle je dois lui dire ce que je ressens pour elle. Elle a aussi une maman tellement compliquée qui la traite durement, j’ai peur qu’en devenant très proche d’elle que cela lui fasse du tort. Je le sais parce qu’elle me dit souvent comment et aussi tout le monde le sais au quartier, il arrive de fois où elle est triste, néanmoins elle sait garder le sourire et faire comme si de rien n’était. Ok assez parler d’elle, moi je fais l’institut universitaire de technologie, je suis à ma première année, nous habitons le quartier appelé Burkina à N’Gaoundéré, une ville dans laquelle je suis arrivé il y’a de cela trois années et depuis que je suis arrivé je suis amoureux de Jessica, cet amour est intarissable je crois car malgré qu’on ne sort pas ensemble mon amour pour elle grandi tous les jours ; oups j’avais dit que je ne parlerai plus d’elle mais hélas c’est toujours comme ça, je ne parles que d’elle à chaque fois souvent sans le faire exprès car elle occupe mes pensées. Mais je pense que trop c’est trop, je vais lui avouer que je l’aime tant pis si elle me rejette, j’en ai marre que mes amis se moquent de moi à cause de ça, ils savent que je l’aime et que je ne daigne pas lui avouer alors à chaque fois qu’ils la voient ils commencent à se marrer et me ridiculisent parfois. Ce sont de vrais fous que vous aurez la chance de connaitre ce qui est bizarre ce qu’ils ont le même prénom ou devrais-je dire de façon inverser : Alex et Axel. À suivre
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