II – UNE VISION DE LA COUR ROYALE Dans cette salle, que Pierre Lescot avait surchargée de sculptures, une foule brillante était là. Les éclatants coloris de ces costumes, la splendeur des robes féminines, la gaieté outrancière, le cadre somptueux de cette réunion étincelante, tout cela, c’était un magique tableau de la cour du roi. Ce soir-là, on se montrait une médaille que le roi avait fait frapper en l’honneur de la duchesse de Valentinois. La médaille représentait les traits de Diane et portait ces mots : Diana, dux Valentinorum, clarissima. Dans la salle qui précédait la galerie, la garde écossaise, corps d’élite, formait un double rang de statues aux somptueux costumes. Montgomery commandait ces hommes, et se tenait l’épée à la main, près de la porte, dont un seul battant était ou

