VII Notre course à Pétersbourg, une semaine de séjour à Moscou, nos visites à ses parents et aux miens, l’installation dans un nouvel appartement, le voyage, une ville nouvelle, de nouveaux visages, tout cela passa devant moi comme un songe. Tout cela était si varié, si neuf, si gai, tout cela était si chaudement, si vivement illuminé pour moi par sa présence, par son amour, que la vie paisible de la campagne m’apparut en ce moment comme quelque chose de bien lointain, comme une sorte de néant. À mon grand étonnement, au lieu de cet orgueil mondain, de cette froideur, que je m’attendais à rencontrer dans les personnes, tous m’accueillirent avec une amabilité si pleine de naturel (non seulement les parents, mais même les inconnus), que, semblait-il, tous ne songeaient plus qu’à moi, tous n

