Tiziana J'étais venue dans le nord de l'Italie le cœur plein d'espoir. J'avais espéré vivre une vie meilleure avec ce changement radical, mais j'avais maintenant l'impression de mourir à petit feu. Je n'arrivais plus à reconnaitre Giorgio. Ces derniers temps, j'alternais des moments de bonheur absolu avec des moments de pure terreur. Était-ce vraiment de l'amour ? L'amour était censé protéger, pas faire peur. L’amour était censé rassurer, pas effrayer. J'avais tout à coup l'impression d'être une coque vide. Je quittai péniblement la porte et me rendis dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et fus immédiatement envahie par le parfum de Giorgio que j'avais toujours pourtant apprécié, mais maintenant, il me donnait simplement envie de vomir. Je me levai péniblement et me rendis au salo

