Le début d'une nouvelle histoire d'amour entre Patient et Blessing.

3455 Words
ÉPISODE 01 DEUX SEMAINES PLUS TARD PATIENT AMOUSSOU Nous sommes dans l’après-midi du dernier dimanche d’octobre. Contrairement aux dimanches du mois, le soleil n’est pas sorti de son lit. La nature est calme et doux à la fois avec des courants d’air paisibles qui viennent de partout. Un nouveau départ. C’est le week-end et pour se détendre, j’ai amené Blessing à la plage pour qu’on se change les idées et regarder les vagues de la mer se faire la guerre entre elles. Ça fait super bien d’aimer et de se sentir aimer en retour. Oh oui ! Il suffit juste de croiser le chemin de la femme idéale. Dans mon cas, je crois que Blessing est mon idéal de femme. Je lui ai proposé cette ballade après la scène de ce matin. Elle n’a pas hésité a accepté. Nous jouons comme des adolescents en se chassant. Nous poursuivons les petits crabes qui viennent discuter la côte avec nous sans jamais arriver à les rattraper. Ils sont tellement rapides. Ils ont vraiment de la vitesse dans les jambes ! À un moment, j’entraîne Blessing dans la mer. Elle n’arrête pas de crier qu’elle a peur. Je la comprends mais en même temps, je ne manque pas de me moquer d’elle : Moi : Tu as tellement peur que je me demande si tu peux tuer le moindre insecte ! Blessing : C’est ce que tu crois oui ! Ce sera vite fait même ! Ne compare pas la mer aux insectes hein. Ah attention ! Je ne veux pas mourir en mer chéri. Tu sais bien que les vagues sont si dangereuses. Elles ne font qu’enlever le sable sous mes pieds. Moi (Riant) : Non mais dans ce cas de figure, tu as raison ma lumière. C’est parce que je suis avec toi que je me montre aussi courageux hein ! Seul je ne le ferai jamais ! Blessing (Riant) : Gros trouillard ! Pardon sortons d’ici ! Restons en vie pour vivre notre amour. Je ne veux pas me retrouver dans les journaux et sur les réseaux bébé. Moi (La soulevant) : Ah oui tu as raison. Tirons-nous d’ici. Il ne faut plus traîner ! Blessing : Alors ! Ici nous sommes plus en sécurité ! Moi (Souriant) : Tu n’as pas tort en tout cas ma fleur ! Blessing : Chéri ? Moi : Oui ma fleur ! Blessing : Est-ce que je t’ai déjà une fois dit que je t’aimais ? Moi (Perdu et confus) : Euh… En fait…Vraiment, pas encore. Blessing : Alors sache que je t’aime et je suis aussi prête à prendre des risques pour toi tout comme tu l’as fait pour moi ce matin devant mon père. Je te ferai oublier tous tes mauvais souvenirs du passé. Désormais, je te ferai voir le vrai amour bébé. Moi (Coulant des larmes d’émotions) : Waouh ! Je n’ai jamais entendu ces phrases. Voilà pourquoi ça me fait couler des larmes. Je me sens vraiment important chérie. Tout doucement, nos lèvres s’effleurent et se confondent. Nous oublions tout autour de nous pour nous concentrer sur ce moment magique. C’est trop émouvant. DEUX SEMAINES PLUS TÔT MADAME AMOUSSOU, ALIAS HAUTE TENSION Après s’être fait chasser et humilier par l’agent de sécurité, je me rends dans ma maison familiale. Au moins ici, aucun huissier ne viendra me faire sortir et je vais me sentir parmi les miens. Je me suis couchée dans le canapé en train de réfléchir au tournant qu’a pris ma vie ces derniers jours. Je réalise que tout peut basculer d’une minute à l’autre, et que notre attitude définit toujours ce qui nous arrive dans cette vie en bien comme en mal. Dans toute la ville, ça ne parle que de moi en mal. Et si jamais Nicaise arrive à publier cette vidéo de moi qu’il a avec lui, c’est toute la planète qui sera contre moi. Ça fait des jours que je suis sans leurs nouvelles. Sniff ! J’étais là lorsque Lucresse est sortie de la chambre en pagne avec une tasse de thé en main. J’ignore ce qu’il y a dans cette tasse. Elle me dévisage comme à ces habitudes, mais j’ignore sa présence. Je fais autant pitié ? Elle me reluque puis dit : Lucresse : Maman ? Je tourne la tête pour la regarder. Je n’avais pas hésité à lui raconter les faits dès mon arrivée ici. Il est bien normal qu’elle comprenne ce que je vis et en tire des leçons. Je remarque d’ailleurs qu’elle est compatissante malgré tout le tort que je lui ai fait et son geste de compassion me touche encore plus. Elle me fixe et demande : Lucresse : Ça va ? Moi (Faiblement après un moment de silence) : Ça ne va pas. Je reconnais que j’ai tout gâché (ton lamentable). Et pour cela, j’ai tout perdu à cause de tout ce que je t’ai fait subir. Je reconnais aussi que tout ce que je traverse aujourd’hui est la punition de Dieu. Même si pour toi c’est trop tard, je te demande quand même pardon. Pardonne-moi très sincèrement pour tout le mal que je t’ai fait subir ma fille (en pleur). Pardonne-moi mon sang ! Sniff ! Pardonne-moi d’avoir couché avec ton homme (en tournant le regard ailleurs) et de te faire porter le tort. Même si je sais que plus jamais je n’aurai la conscience tranquille, que plus jamais je n’aurai la paix du cœur, sniff, que plus jamais je n’aurai un sommeil paisible, pardonne-moi ! Lucresse (Se levant pour venir s’asseoir auprès de moi) : Maman ! Ne t’inquiète pas ! Je suis là. Je vais moi-même t’aider à retrouver la tranquillité et tu vas très bien te reposer. Tiens ! Je t’ai apporté mes antidépressifs ainsi que mes somnifères. Prends cette première dose maintenant et quand ce sera l’heure de se coucher, je vais t’apporter la deuxième. Bois ça maman. Ça te fera énormément de bien. Allez tiens ! Je prends dans ses mains la tasse de thé contenant les médicaments mélangés. Je vide le contenu d’un trait avec les larmes aux yeux. Je me recouche tout en pleurant. Tout le monde me fuit et parle de moi en mal. Je ne les accuse pas. J’aurais dû au moment où j’avais encore la possibilité profiter pour faire du bien autour de moi, mais hélas ! Il fallait bien que ma vie se déroule ainsi pour servir de leçon aux autres. Je souhaite vraiment ce jour que tous ces gens innocents que j’ai blessés et humiliés puissent me pardonner. Si je devrais mourir, mon âme pourra regagner les anges de Dieu si je suis pardonnée ! Je prends donc la ferme résolution de naître de nouveau. DÉMIURGE, L'OMNIPRÉSENT, L’OMNISCIENT ET L’OMNIPOTENT Il y a des histoires que vous ne pourriez plus raconter vous-mêmes d’un jour à l’autre. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous êtes poussières et vous êtes retournés poussières. Il y a des humiliations face auxquelles votre unique et dernière volonté sera de faire appel à la mort parce que vous n’auriez pas pu supporter cela. Il y a également des gens de votre entourage qui peuvent contribuer à votre départ pour les cieux. Des gens très proches que vous ne pourrez jamais soupçonner ou imaginer capable de vouloir de votre malheur. C’est bien cela le cas de Mélissa. Mais comment pouvait-elle se rendre compte que cette personne pourrait vouloir en découdre avec elle avec toute cette sympathie qu’elle lui a témoignée ? Ayez peurs de vos ennemis oui ; mais encore plus de vos amis et surtout de vos enfants et des membres de votre famille. Les enfants de cette génération sont vraiment à craindre en effet. Elle est passée de vie à trépas malheureusement du fait de son propre sang. Elle a en effet trop fait confiance à une personne compte tenu de sa dépression alors qu’elle ne devrait pas. Aurait-elle oublié tout le mal qu’elle avait infligé à cette même personne pour lui faire confiance au point de boire le poison qu’elle lui a présenté en le faisant passer pour des antidépresseurs ? Bien sûr que non ! Mais elle ignorait juste si elle allait se faire empoisonner. Elle a peut-être manqué de vigilance soit elle l’aurait bien mérité ! Son cadavre vient juste d’être sorti pour être envoyé à la pompe funèbre, sous le regard triste des gens du quartier ainsi que celui de sa fille qui devient désormais une orpheline de mère. Elle l’aurait voulu et vous le comprendrez bientôt. Tout le quartier est plongé dans le deuil et est en larme à cause de son départ si tragique pour la félicité céleste, sauf certaines personnes. D’autres sont venues supporter l’orpheline. Elle ne manquera d’ailleurs pas de remercier ces gens venus lui témoigner leur soutien moral dans un moment aussi douloureux et triste comme celui actuel. Ses propos révèleront d’ailleurs la coupable de cette mort brusque et mystérieuse de Mélissa. Prêtez attention à ses déclarations. HÉLÈNE MINDEBAHO Ranti n’est qu’un vrai pervers narcissique ! Dans mon état actuel, il a encore du cran pour me tripoter les fesses alors que Mathias peut se réveiller à n’importe quel moment. Merde ! J’ai dû lui taper la main. Après son départ, je me mets à me tordre de douleur. Mon objectif est très simple : réveiller Mathias et lui donner cet antidote. Mais je le trouve bizarre tout à coup ! Il ne réagit plus et son pool est quasiment faible. Je commence par paniquer cherchant quoi faire ! Je cherche l’antidote, mais malheureusement, je me rends compte que l’antidote est vidé de son flacon et il ne restait plus rien. Oh non mon Dieu ! Au même moment, je remarque que c’est décoincé en bas. Oh mon Dieu ! Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Oh Mathias est mort ! Il faut que je disparaisse d’ici avant que quelqu’un ne s’en rende compte ! Je devais être la personne qui va mourir normalement selon les explications de Ranti, mais malgré que ce soit Mathias qui ait bu l’antidote, il est mort et je suis toujours en vie. Tout ça c’est bizarre ! Ou il s’était trompé ? Quand j'y pense, je me dis que Mathias avait écouté tout l’échange avec mon chauffeur et voulait prendre la situation en sa faveur et voilà son cadavre ! Finalement je me sens plus coupable de cette situation. Pour le moment, il faut que je fuie d’ici ! J’avais peur de mourir parce que la vie est trop douce pour vouloir s’attirer la mort, mais là je viens de changer d’avis ! Nous irons rendre compte tous au bon Dieu mon chéri ! Ma vie sans Mathias sur cette terre n’aura plus de sens. Mon cœur est triste tout à coup ! Rendez-vous au cimetière le jour de l’enterrement. Je réserve une triste surprise à tous ceux qui viendront ainsi qu’à la mère de Mathias. Maintenant, il faut que je disparaisse vite de cette maison ! DÉMIURGE, L'OMNIPRÉSENT, L’OMNISCIENT ET L’OMNIPOTENT Lucresse : Ah Richard ! Merci beaucoup à toi pour ton soutien. Merci aussi à toi pour tes raticides et les médicaments que tu m’avais vendus hier soir. Ils ont été très efficaces (en haussant les sourcils). Je n’aurais vraiment pas dû douter de l’efficacité ! Richard : Mais ma chérie, je te l’ai pourtant dit hein ! Il ne faut jamais douter ni de l’originalité, ni de l’efficacité encore moins de la qualité de mes produits et de mes articles ! Avec mes médicaments, l’efficacité est garantie avant toute utilisation. Mes raticides sont même fichus de tuer des rats américains. Ils font même plus de ravage que la maladie à coronavirus deux mille dix-neuf, COVID 19. C’est prouvé même par l’OMS ! Tu veux me témoigner qu’il a tué tous les rats de ta maison Lucresse ? Lucresse : Je ne te fais pas dire mon cher Riche Boy ! Mais en réalité, il n’y avait pas beaucoup de rats dans ma maison hein. Non ! Il n’y avait qu’un seul gros et gras rat qui me dérangeait-là. Je peux t’assurer qu’il est raide mort désormais (visage serein) ! Richard (Riant) : Ah mais tu sais ? Moi ça me fait énormément plaisir de savoir que ma cliente est satisfaite hein ! Ce n’est que mon souhait. Tu vois bien l’efficacité dont je te parlais. Ce n’était pas que du marketing. Mais au fait, ta tante est présente ? Lucresse : Oh non. Ruth n’est pas présente. Elle a été hospitalisée depuis hier matin. Richard (Triste) : Oh non mais… Je l’avais pourtant vu il y a peu et elle n’avait rien ! RANTI ISHËOLUWA Après notre conversation ma patronne et moi, je glisse dans leur chambre en douce. Je la trouve endormie. Enfin ! En train de faire semblant de dormir j’allais dire hein ! Je dépose donc l’antidote au chevet du lit comme elle me l’a recommandé il y a un moment. Je les regarde avec beaucoup de peine, mais la patronne est vraiment excitante. Même dans les conditions actuelles, elle reste toujours magnifique et j’ai envie d’elle. Dommage qu’elle ne soit pas seule en ce moment. Avant de m’éclipser de la pièce, je lui tâte en douce les fesses. Elle me tape la main par derrière. Hihihihi ! FLASH-BACK MATHIAS GBEDOSSOU Comment Hélène et son chauffeur peuvent vouloir me tuer comme ça ? Non mais c'est cruel ! Ils pensent peut-être que je ne suis pas au courant de leur plan ? Mais c’est là où ils ont tort ! J’ai suivi toute leur conversation. En même temps je comprends Hélène, mais je suis désolé pour elle. Elle ne boira pas de cet antidote avant moi. Je le boirai pour l’envoyer six pieds sous terre ! En plus, elle n’est pas intelligente ! Je me rends compte qu’elle vient de s’endormir profondément alors qu’elle n’a pas terminé son plan. Elle a échoué cette fois-ci avec son chauffeur ! Ils ne m’auront pas cette deuxième fois. C’est ce que je dis et je prends l’antidote. Je regarde le contenu pendant un moment et finis par vider la bouteille. Ensuite, je me recouche à ses côtés dans ma position en attendant la tombée de la journée. FIN DU FLASH-BACK RICHARD KANVANTÔ Lucresse : Une belle leçon pour te dire que tout peut basculer d’un moment à un autre ! Nous ne sommes toujours pas responsables de tout ce qui nous arrive enfin ! L’annonce de la nouvelle m’a littéralement abattu et bouleversé. Tout peut basculer. La nouvelle a vraiment catapulté mon âme ainsi que mon esprit. Je me demandais ce qui pourrait bien conduire à l’hospitalisation de Ruth lorsque cette voix connue de presque tous les béninois me réveille vite de mon imagination en me demandant : : Oh mon petit ! Tu fais quoi là debout auprès de ma seule bonne petite ? Mais ça veut dire quoi ? Tu te prends pour qui finalement ? N’est-ce pas chez toi que j’avais pris des ceintures l’autre fois ? De Jésus ne s’amuse pas avec son dossier hein gars ! Eh oui ! Vous avez trouvé. C’est bien de lui qu’il s’agit. Vous l’avez très bien deviné : Lucresse (Riant) : Mais tu déconnes de vrai là Olivier ! Richard est juste un ami là ! Fanicko : Ne te fais pas de mal à m’expliquer cela. Laisse-moi régler ça avec lui hein. Moi (Calmement) : Oh doucement avec moi ma star ! Tu as quels soucis ma star ? Fanicko : Mais tu te prends pour qui jeune homme? Regarde-moi un vendeur ambulant comme ça. Lucresse c’est ma chasse gardée djo. Gros pecnot comme ça ! Moi : Mais qui te dit que je la désire ? Tu me traites ainsi à cause d’une femme toi ? J’essayais de me faire un chemin pour les laisser seul quand son manager me pousse dans le dos. Au moment de m’éloigner, Fanicko me rattrape encore, et il là, me dit : Fanicko : Yo jeune homme ! Tu sais ? Je m’excuse pour ma réaction ok ? Ne le prends pas mal s’il te plaît. Lucresse est un vrai trésor et c’est ça qui me rend jaloux. Moi : Excuse acceptée. Tu es un homme humble malgré ta popularité. J’avoue que je ne m’y attendais pas. Encore merci. Il faut que je vous laisse. Big up à Daphné oh ! Nous nous mettons tous à rire. Fanicko : Ah oui c’est promis. D’ailleurs viens qu’on fasse une petite vidéo snap dans laquelle tu lui feras le big up en live. Je la lui balancerai dès que je serai en ligne. Moi : Cool mon artiste. Il invite son manager à nous prendre en vidéo. Dès que c’est fini, moi je me tire. Ah la jalousie ! Elle ne connait pas de star. En partant, je l’entends dire à Lucresse : Fanicko : Alors chérie comment tu vas ! Ça va ? Lucresse (Souriante) : Oui je me porte très bien ! Fanicko : Je suis si ravi Angélina de moi. Tu sais que tu es le sucre de mon café ! Elle se blottit contre Fanicko sous le regard du manager. Je souris puis disparais. DEUX SEMAINES PLUS TARD PATIENT AMOUSSOU Lorsque nos lèvres se sont décollées enfin, nous avons passé le reste de notre temps à jouer à divers jeux. Nous n’avons pas manqué de héler les vendeurs ambulants pour prendre tantôt des glaces ou tantôt des biscuits et autres. Nous avons regardé des avions décollés de l’aéroport pour disparaître dans les firmaments en traversant la mer au-dessus de nos têtes. Que c’est spectaculaire ! Je n’ai jamais vécu des moments aussi merveilleux que ceux-ci de toute ma vie. On se taquine et on se pourchasse comme des gamins. Je peux enfin dire que j’ai retrouvé le bonheur. Avec Blessing à mes côtés, la vie aura un autre goût. Je lui souris et elle me regarde et dit : Blessing (En souriant) : Tu souris si bêtement depuis notre arrivée chéri. Toi tu … Moi (Terminant sa phrase) : Es amoureux ! Nous éclatons de rire. Elle se met à me poursuivre. Je tombe et elle tombe sur moi : Moi : Vivre l’amour avec toi, je trouve que c’est le paradis sur terre. Je suis fou hein ! Blessing : Haha ! Plus de choix à partir de maintenant. Tu m’as goûté et tu resteras. Nous continuons notre soirée à la plage jusqu’à la tombée de la nuit avant de rentrer...
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