LOVE ISN'T FAIR ( TOME III)

CHAPITRE 2

Tous les invités venaient enfin de partir. Camélia se retourna et regarda autour d'elle tout le bazar que cette soirée avait causé dans leur appartement. La fatigue commençait à monter en elle, normal il était Jeudi soir, la semaine avait été longue et cette fête avait demandé encore plus d'énergie mais il n'était pas temps de s'écrouler parce que si les employés peuvent remettre cet appartement en état, c'est à elle de permettre à son mari de passé une nuit inoubliable.

Elle enleva ses sandales à talons qui commençait à lui faire mal au pieds et se dirigea vers Patrick qui était sur la terrasse du salon, admirant la vue que donnait Coryland à onze heures du soir.

-- Ça va ? Lui demanda t-elle en lui faisant un câlin dans le dos

-- Oui, ça va dit-il dans un soupire

-- Tu es sûr ? Tu as l'air ailleurs dit-elle en s'arrêtant à ses côtés

-- Oui c'est vrai, j'étais dans mes pensées avant que tu arrives, rien de grave.

-- Hum hum, je vois. Alors cette soirée ?

-- C'était bien chérie, même si tu ne m'as pas vraiment écouté

-- Mon amour, je sais que tu ne voulais pas que j'en fasse tout un plat de ce jour ouque j'organise une fête, d'ailleurs celle-ci n'en était pas vraiment une. Tu es Patrick Forge, et si je devais te faire une fête selon ce que tu représente dans cette ville on y serait encore.

-- C'est ça ton excuse ? Qui je suis pour cette ville ? Demanda-t-il avec un ton sans émotion

-- Non et non, je ne cherche pas d'excuses. Je dis juste que tu es quelqu'un d'important, ton anniversaire ne peut pas passer comme si de rien était. Tu ne peux pas m'en vouloir, tout ceux qui étaient là ce soir étaient des personnes très proches, des gens qui t'auraient fait des cadeaux de toute façon, je les ai juste rassembler, rien de plus

-- Hum hum, je vois. Tu sais, je pensais que l'anniversaire d'une personne consistait à lui faire plaisir, pas à faire plaisir à ceux qui l'entourent, si je me trompe tu me le dis

-- Non, non tu ne te trompe pas et c'est ce que j'ai essayé de faire. Je pensais que ça te ferait plaisir de les voir tous là pour toi

-- Comme tu l'a dit, c'était des personnes proches, je les voyais assez souvent, tu n'avais pas besoin de les réunir chez nous pour une quelconque surprise

-- Patrick, mais qu'est-ce qui ce passe ? J'ai vraiment si mal fait ?

-- Non, tu as fait ce qui te semblait juste sans songer à ce qui me ferait vraiment plaisir. Ce n'est pas quelque chose de nouveau mais je t'avoue que j'avais espéré que ce soit différent aujourd'hui

-- Waho, je... Nous sommes vraiment obligé d'en arriver là ? Je veux dire, même si tu ne voulais pas de fête tu ne penses pas que j'ai fait ça juste pour te faire plaisir ?

-- Ce que je pense chérie c'est que je suis épuisé. J'aurais préféré un dîner calme avec toi avant de m'endormir dans tes bras, c'était ça m'a soirée parfaite d'anniversaire mais ce n'est pas comme si je ne te l'avais pas dit, n'est-ce-pas ?

-- Patrick...

-- Il est presque minuit, je vais aller me reposer, j'ai encore du pain sur la planche au travail, bonne nuit dit-

il en lui faisant un bisou sur la joue.

Camélia resta planté là en le regardant s'éloigner sans essayé de l'arrêter puis elle se retourna vers la ville pour espérer que celle-ci apaise les sentiments qui essayaient de refaire surface.

Kelvyn Hank se réveilla plus tôt que d'habitude. L'horloge marquait cinq heures trente minutes quand il posa enfin les yeux dessus. Étant fatigué il c'était couché juste après avoir raconté une histoire à son fils à vingt heures trente la nuit dernière, il avait donc eu un bon moment de repos.

Ces soirées étaient courte depuis que Tara était parti à Londres pour un problème familial il y a quatre jours. Il a insisté pour que Karane leur fils de deux ans, reste avec lui parce qu'il ne voulait pas se retrouver seul quand il rentrerait le soir.

C'était la première fois que sa petite amie s'absentait autant sans qu'il soit avec elle depuis qu'ils avaient aménagé ensemble et la présence de Karane n'a pas réussi à diminuer ce manque comme il l'avait espéré. Il s'assit sur le lit avant de prendre dans ses mains la photo d'elle toute souriante qu'il y avait sur la commode et de la caresser comme si elle pouvait le sentir. Cette petite famille était tout ce qui lui avait jamais manqué depuis toujours. Si la famille d'où il vient c'était déchiré il y a longtemps sans qu'il puisse faire quelque chose, maintenant il avait une de lui-même et était prêt à tout pour la garder, l'aimer et la protéger.

Il déposa le cadre, et quitta le lit pour aller à la terrasse voir le lever du soleil comme il le faisait avec Tara quand elle n'était pas trop endormie à cette heure ci, d'une façon, il sentait qu'elle était proche de lui, il en avait besoin car depuis deux jours il n'avait pas pu avoir une conversation téléphonique avec elle, juste des SMS qu'elle lui a écrit pour le rassurer après qu'elle ait raté ses appel.

La famille de Tara a toujours eu une place très importante pour elle et Kelvyn le sait même si parfois, il aimait moins ce que cela lui coûtait.

Elle passait des demi heure au téléphone avec sa mère à se disputer, ou avec son frère pour lui donner des conseils amoureux ou encore avec son père pour essayer de trouver de nouveaux marchés puisque le mariage qu'elle a annulé il y a trois ans devait faire avancer leur entreprise. C'en était trop, il le lui avait dit avec la plus grande délicatesse possible pour ne pas qu'elle pense qu'il tient à l'éloigner de sa famille mais plus le temps passait et plus Kelvyn s'inquiétait de l'énergie émotionnelle importante que toutes ses personne tiraient de la femme qu'il aime.

Parfois, elle restait plus d'une heure seule à penser à un problème qu'ils lui ont causé, elle s'inquiétait beaucoup pour eux au point de l'oublier lui, ce n'est pas qu'il se compare à eux mais il aimerait qu'elle soit plus relax, qu'elle se donne le temps et le droit de vivre avec lui et leur fils ce qu'elle n'avait jamais pu vivre avec sa propre famille, il voulait seulement qu'elle soit pleinement heureuse parce qu'il voyait bien que ce n'était pas le cas.

Il descendit prendre son café parce que plus il y pensait, plus son cœur s'alourdissait et il était hors de question que son fils détecte la moindre tristesse dans son regard.

Luciana ouvrit tout doucement les yeux et tomba dans le regard d' Alexander qui était couché face à elle.

Dès qu'elle vit que L'horloge marquait huit heures cinquante elle se leva promptement avec l'air déboussolé

-- Tu es en retard pour le boulot ! C'est ma faute, je ne t'ai pas réveillé à temps. dit-elle

Il sourit et s'assit sur le lit

-- Tu n'a pas à me réveiller tout les jours tu sais

-- Oui mais quand je ne le fais pas, tu es en retard comme d'habitude

-- Et bien ce n'est pas le cas aujourd'hui.

-- À bon ? Mais comment ça ?

-- Relax Lucia, ça va je te dis.

Elle prit une profonde respiration et s'assit à côté du lit

-- Eclaire-moi s'il te plaît. Je ne comprends pas, tu n'avais pas une réunion importante ce matin ? Où alors j'ai dormir deux jours et nous sommes samedi ?

Il prit ses mains dans les siennes

-- D'abord dis-moi, est-ce que tu as passé une bonne nuit ? Tu t'es bien reposée où est-ce que tu as besoin de plus de temps ?

-- Hum non, enfin je veux dire, oui j'ai passé une excellente nuit, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant dormi. Oh mon Dieu ! Dit-elle en reprenant l'air bouleversé

-- Qu'est-ce-qui ce passe encore Lucia ?

-- Alexiana doit être toujours au lit, je dois la réveiller et l'aider à se préparer avant que le chauffeur la dépose. Mince, il est déjà neuf heures, elle va m'en vouloir si elle n'y va pas ce matin c'est..

-- Calme-toi Lucia, tu veux ? Respire et assieds-toi

-- Alex, tu es gentil mais je dois vraiment y aller tu ne sais pas...

-- Je me suis occupé de tout

-- quoi ?

-- Alexiana est parti il y une demi heure maintenant. Elle m'a dit de te faire le bisou de sa part à ton réveil

-- C'est vrai ?

-- Je sais que ça fait très longtemps que je n'ai pas fait ça mais oui, c'est bien vrai

-- Oh, merci beaucoup dit-elle en s'asseyant

-- Tu n'as pas à me remercier chérie, c'est aussi ma fille je te rappelle et oui je sais que je ne m'occupe plus de son réveil ces derniers temps mais ça ne veux pas dire que j'attends une récompense pour l'avoir fait

-- Oui je sais, je ne voulais pas te faire penser ça, c'est juste que je suis habitué à le faire, ça fait partir de ma routine et là je ne sais plus si je rêve ou si je suis debout

-- Tu ne rêves pas, je me suis bien occupé de notre fille et j'ai adoré le faire même si je sais que je ne l'ai pas fait aussi bien que toi. Elle a apprécié passé ce petit temps avec son papa

-- Oh c'est mignon, j'aurais aimé voir ça

-- Je te promets que tu le verra une autre fois mais aujourd'hui tu avais besoin de repos, je ne voulais pas te réveiller.

-- C'est très gentil de ta part, je me suis bien reposée crois-moi. La soirée que nous avons passé toi et moi m'a aidé à me détendre

-- Tant mieux, je n'appréciais pas que tu sois fâché contre moi alors j'ai fait ce que je pouvais

-- Et bien ça faisait longtemps que tu ne m'avais pas fait l'amour aussi délicatement, je me suis senti comme une fleur

-- C'est ce que je ressentais à ce moment là que tu étais une fleur et que si je continuais à t'ignorer tu risquais de fanée par ma faute

-- Et bien j'ai adoré la manière dont tu m'as arrosé dans ce cas

-- J'en suis plus que ravie crois-moi.

-- Oui, moi aussi. Alors, pourquoi tu n'est pas à ton rendez-vous ?

-- Et bien parce que j'ai décidé de rester avec toi aujourd'hui

-- Quoi ?

-- Oui, tu m'as bien entendu. J'ai été absent pour Alexiana et toi pendant trop longtemps

-- Mais tu vis avec nous

-- Arrête d'essayer de me défendre Lucia, tu sais très bien de quoi je parle. Je rentrais tard le soir, je partais tôt, je n'honorais plus mes promesses et il n'y a pas pire qu'un homme qui ne teint pas sa parole

-- Alex...

-- Non chérie laisse-moi terminer.

-- Très bien, vas-y

-- J'ai été là mais pas vraiment. Tu ne me l'a pas reproché avant hier, tu m'as compris et a accepté mes excuses des dizaines de fois, maintenant c'est à moi de faire un effort. Je n'aime pas la distance qu'il y a entre nous et je ne veux pas être comme mon père, enfin comme monsieur Blew qui lui, n'était jamais là pour sa famille.

-- Tu n'es pas si mal Alex, je sais que tu fais de ton mieux et même si je n'aime pas non plus cette situation je sais que tu n'es pas du tout comme ton père sinon je te l'aurais fait savoir si c'était le cas

-- Merci beaucoup de me faciliter autant les choses mais je pense qu'il est temps que je fasse attention à ma petite famille. Vous êtes tout ce que j'ai de plus précieux, je t'assure et je veux qu'on soit plus proche que jamais toi, moi et notre fille.

-- Si tu continues sur cette lancée c'est sur qu'on le sera très vite. Merci beaucoup d'être resté me dire tout ça mais je ne veux pas que cette soudaine prise de conscience t'empêche d'atteindre tes objectifs professionnels.

-- Non ne t'en fais pas, j'ai reporté le rendez-vous au Lundi, ça nous fait une journée à passé tous les deux et le week-end à passer en famille.

-- C'est parfait ! Je suis vraiment contente.

-- Contente ce n'est pas assez, je veux que les femmes de ma vie soient heureuse

-- Nous le somme Alex et aucun bonheur n'est parfait dans ce monde

-- Moi aussi je suis heureux de vous avoir

-- Alors ? On commence par où ?

-- Par la salle de bain, je nous ai préparé un bain spécial, ça va te plaire tu vas voir

-- Je n'en doute pas une seule seconde dit-elle en se levant

-- Lucia ?

-- Oui ?

-- Je t'aime

-- Je t'aime aussi Alex, plus que je ne veux me l'avouer.

Camélia sortit de son bureau après avoir fini sa première réunion et il était temps d'aller à une réunion du conseil, elle avança dans le couloir mais après être arrivé au parking elle eu une idée et se retourna pour se rendre dans le bureau de quelqu'un d'autre

-- Toc toc, je peux entrer ? Dit-elle en ouvrant la porte

-- Je suppose que oui puisque tu es déjà là

-- Bonjour Kelvyn dit-elle en s'avançant vers lui

-- Cami

-- Comment tu vas ce matin ?

-- Pas mal, j'ai plein de dossier sous la main

-- Mais tu n'as pas l'air dans ton assiette, si je ne me trompe pas tu n'étais pas entrain de travailler quand je suis entrée

-- Est-ce que je dois m'inquiéter d'être gronder par la directrice ?

-- Non, juste d'être questionné par ton amie

-- Ça me soulage. Tu ne t'assoies pas ?

-- Pas pour l'instant. Je viens de faire une réunion de deux heures assise alors ça fait du bien de se dégourdir les jambes

-- Hum hum, je comprends. Et sinon, qu'est-ce qui t'amène ?

-- Tara n'est toujours pas rentrée n'est-ce-pas ?

-- Oui mais pourquoi cette question soudaine ?

-- Parce que tu n'as pas l'air de t'inquièter pour le travail donc j'essaie de trouver d'autres explications à ton air triste

-- Elle est sensée rentrer demain

-- Hum hum, j'espère qu'elle ne reportera pas son arrivée, je ne suis pas habituée à te voir sans ton sourire

-- Moi non plus Cami, moi non plus

-- Tu sais ce qui t'aiderait ?

-- Non, dis-moi.

-- Que tu sortes un peu

-- C'est gentil de ta part mais franchement j'ai Karane sous la main et je dois rentré avant qu'il ne dorme donc non, je ne peux pas sortir

-- Non rassure toi, je ne parlais pas d'aller en soirée ou quelque chose du genre

-- hum tant mieux, alors à quoi tu penses exactement ?

-- Je pensais à changer de lieu de travail pour...

-- Non, ne me dis pas que tu veux m'envoyer sur le terrain ? Camélia, je sais que tu es la directrice mais je n'ai vraiment pas la tête à discuter contrat avec des clients actuellement, crois-moi je te dis ça pour le bien de l'entreprise

-- Non Kelvyn Hank, tu as tout faux

-- Alors parle, je m'impatiente là

-- Je voudrais que tu partes à la fusion pour me représenter à la réunion du conseil

-- Quoi ? Mais enfin, pourquoi ?

-- T'en fais pas, tu n'aurais pas grand chose à faire à part t'asseoir et noter ce qu'il y a d'important

-- Tu as trop de travail ici, c'est ça ?

-- Non enfin oui, oui c'est ça

-- Qu'est-ce que tu ne me dis pas Camélia ?

-- Mais enfin, de quoi tu parles ?

-- Du fait que tu ne veuilles pas y aller. D'habitude tu es contente parce que Patrick y travail mais là si tu cherches à fuir c'est que quelque chose ne va pas.

-- Tout va bien, je suis juste occupée et puis je le verrai ce soir en rentrant de toute façon, c'est pas comme si il était en voyage

-- Hum, si tu le dis. J'aimerais bien y aller mais j'ai des tas de dossier comme je te l'ai dit

-- Je m'en occuperai pour toi, tu auras beaucoup avancé à ton retour

-- Comment ça ? Je croyais que tu avais toi aussi des choses à faire

-- Écoute Kelvyn, j'ai vraiment besoin que tu me rende ce service d'accord ? Je ne veux pas voir Patrick avant ce soir, j'ai à réfléchir et...

-- La soirée ne c'est pas passé comme prévu, c'est ça ?

-- Oui, enfin non. Tout le monde s'est bien amusé d'ailleurs j'insiste sur le fait que tu aurais dû venir avec Karane

-- Karane avait besoin d'être seul avec son papa

-- Ou alors c'est son papa qui avait besoin d'être seul avec lui

-- Qu'est-ce-qui n'a pas marché hier soir Camélia ?

-- Jai... Je suis tellement stupide !

-- Je ne suis pas d'accord mais continue

-- J'ai vraiment cru que ça lui ferait plaisir tu sais, mais au fond c'est lui qui a raison. Quand je me convainc que c'est une bonne chose rien ne peut me faire changer d'avis

-- Mais enfin de quoi est-ce que tu parles ?

-- De cette soirée, Patrick m'avait prévenue qu'il ne voulait pas de fête et j'ai... C'est de ma faute si nous somme en froid

-- Vous vous êtes disputer à cause de la soirée ?

-- C'est justement ça qui me fait peur Kelvyn, on ne sait pas disputer. Il n'a pas élevé la voix, il n'avait pas l'air en colère. Sa voix et son expression était sans émotion comme s'il était résigné, il m'a même fait un bisou après m'avoir dit tout ce qu'il pensait

-- Alors là ! Je ne savais pas que Patrick était devenu un homme si sage. Il s'est comporté avec respect comme tu l'as toujours voulu

-- Oui, oui c'est vrai. Je ne sais pas pourquoi ça me trouble autant. Tu penses que j'en fais trop ?

-- Je pense que quoi que tu penses tu ne dois pas laisser ça vous éloigner, tu risque de t'en vouloir encore plus, je te connais

-- Oui, tu as raison je vais... Je vais aller à la fusion

-- Très bonne résolution. Du coup je serai obligé m'occuper de mes dossiers moi-même c'est ça ?

-- Bon, je peux te faire une faveur puisque tu m'as aidé à voir plus clair sur ce que je ressentais

-- C'est vrai ? Oh que c'est génial d'avoir pour amie sa patronne

-- Moi ça me fait plaisir de t'avoir près de moi

-- Plaisir partagé.

-- Tu peux prendre ton après midi si tu finis au moins cinq dossier d'ici la pause

-- Pfff, J'espérais tellement plus mais bon, je ne vais pas m'en plaindre

-- À demain dans ce cas, j'y vais

-- À demain, je te souhaite de réussi à régler ce petit problème

-- Je croise les doigts dit-elle en sortant

-- La porte Cami !

Peyton Forge sortit de la salle de bain en s'essuyant fougueusement les cheveux avant de s'arrêter devant le miroir, devant son reflet elle laissa tomber la serviette et regarda ses cheveux collée contre sa peau tout ça pour s'empêcher de se jeter sur son téléphone portable pour vérifier si Derek a fait signe de vie. Hier soir elle s'est endormie téléphone en main après lui avoir laissé des dizaines de messages aussi désespéré les uns que les autres : il lui manquait terriblement.

Elle prit le sèche-cheveux et laissa l'air chaud traiter ses cheveux bruns puis après avoir fini elle déverrouilla son téléphone, toujours rien.

Ce n'était pas la première fois que Derek l'évitait mais d'habitude c'était quand ils se disputaient, pas quand il lui posait un lapin. Il devait venir avec elle à l'anniversaire de son frère, il avait tellement hâte de revoir Camélia également alors pourquoi est-ce qu'il a annulé au dernier moment et ce sans même l'en informer ?

C'est vrai que depuis qu'il est devenu joueur de basket professionnel il n'a plus vraiment le temps pour les sorties, surtout qu'il vit à Londres en ce moment. Il faisait le déplacement une fois par mois pour la voir et comme elle était souvent occupée ça ne l'a dérangeait pas plus que ça, mais là ça fait deux mois et la peur de le perdre commençait à la rendre dingue. Elle y pensait tellement qu'elle ne se sentait pas assez bien pour se rendre au bureau ce matin : il fallait qu'elle le voie.