LOVE ISN'T FAIR ( TOME III)

CHAPITRE 20

Il était déjà dix-neuf heures et Luciana De La Rosa n'avait toujours pas de nouvelles de sa famille, elle savait que Alexiana devait être rentrée mais le chauffeur lui a dit qu'Alex est passé la prendre à l'école alors elle ne comprenait pas pourquoi ils n'étaient toujours pas arrivés elle les attendait mais elle ne le faisait pas avec la boule au ventre parce qu'elle avait quelque chose à leur annoncer son cœur battait à la chamade et qu'elle ne savait toujours pas comment les choses allaient se passer maintenant que tout a changé pour elle. elle espérait que sa famille puisse la soutenir pour qu'elle puisse aller de l'avant. Assise au salon elle regardait distraitement la télévision quand elle entendu la voix d'Alexiana qui saluait sa gouvernante, elle se leva du canapé et respira profondément, moins d'une minute plus tard Alexiana suivi d'Alexander firent éruption dans la pièce

-- Salut maman ! Devine où nous étions ? dit Alexiana en courant vers elle

-- Bonsoir ma puce, bonne arrivée tu vas bien ?

-- Oui maman je vais bien et je suis bien arrivée, j'ai passé un bel après-midi

-- Ah oui ? J'aimerais bien que tu me racontes ça

-- Bonsoir mon amour dit Alexander avec la mine attristée

-- Bonsoir chéri. Tu as une tête à dire, j'ai des problèmes. répondit-elle

-- Peut-être mais je ne veux pas en parler, en tout cas pas maintenant

-- Prends ton temps je suis là pour ça mais s'il te plaît, ne dors pas avec cette mine il faudra qu'on en parle

-- Pas de soucis, je vais monter me débarbouiller

-- Très bien vas-y. Alexia, raconte-moi ton après-midi

Alexiana s'approcha d'elle et monta sur ses pieds pour lui faire un câlin

-- Papa et moi avons rendu visite à grand-mère et même qu'il y avait des papillons son jardin. J'ai vu un très beau papillon, il était bleu et vert je l'ai suivi jusqu'à ce que je ne vois plus et ensuite nous avons joué à cache-cache

-- Ça m'a l'air d'être un après-midi très intéressant, je ne savais pas que vous rentdiez visite à grand-mère

-- Moi non plus, papa a dit que c'était une surprise et c'était une très belle surprise grand-mère a adorer bien que après, papa est devenu triste. Il était assis sur la pelouse mais heureusement il était avec moi et on a chanté dans la voiture

-- Attends un peu, alors papa n'était pas triste avant d'arriver chez grand-mère ?

-- Non il était tout joyeux et après, il a commencé à faire la tête. Il m'a dit que tout allait bien et que ça arrive parfois aux adultes c'est vrai maman ?

-- Humm oui ma puce c'est bien vrai, t'en fais pas je vais chercher à savoir ce qui se passe avec papa

-- D'accord

-- Maintenant, va te laver les mains on passera à table dans quelques minutes

Dès que Alexiana parti, elle commença ça à se poser mille et une question sur ce qui avait pu se passer chez les parents d'Alex et le fait qu'il ait dit qu'il ne veut pas en parler complique les choses pour elle. S'il est déjà triste et préoccupé est-ce qu'il pourra l'aider à aller de l'avant ? Elle n'en savait rien mais quoi qu'il en soit faudrait qu'elle lui en parle ce soir parce qu'elle a attendu toute la journée de lui annoncer la nouvelle sur l'entrevue à la galerie d'art et elle ne compte pas attendre une minute de plus.

Après un dîner bien juteux et animé Alexander a retrouvé un tout petit peu de sa joie habituelle. Pendant qu'ils étaient au salon, Luciana senti que c'était le bon moment elle se leva et leur dit :

-- Chère petite mignonne famille j'ai quelque chose à vous annoncer

-- Oui bien sûr, ton entrevue. Je suis désolé chérie ça m'était sortie de la tête dit Alex

-- Ne t'en fais pas je sais que tu es préoccupé en ce moment je me demandes bien pourquoi mais on en parlera plus tard

-- Oui tu as raison ça c'est ton moment et je veux te dire que quoi qu'il arrive Alexiana et moi sommes avec toi même si elle ne sait pas encore à quel point c'est important pour toi

-- Qu'est-ce que je ne sais pas papa ? demanda Alexiana

-- Ce qui est important pour maman

-- Je sais c'est qui important pour elle. Elle veut toujours qu'on soit tous heureux, fais nos plats préférés et nous en gueule quand on fait de mauvais choix

-- Tu as raison ma puce ça aussi c'est important pour elle. Tu vois chérie ? Alexiana sait ce qui est important pour toi

-- Oui ma puce tu sais ce qui est important pour moi ça me touche énormément, merci

-- Alexia, on va écouter maman elle a une grande nouvelle à nous annoncer, d'accord ?

-- D'accord

Luciana arrangea ses vêtements, respirera profondément pendant qu'Alexander essayait de comprendre ce qui se passe en scrutant son regard

-- Et bien mon chéri, ma princesse j'ai été accepté à la galerie d'art dit-elle en restant impassible

-- Quoi ? Mais c'est une excellente nouvelle chérie ! dit Alex avant de la rejoindre pour la prendre dans ses bras . Elle sentit dans son geste toute la fierté qu'il ressentait pour elle à ce moment-là

-- Merci mon amour, même si je me demandais qu'est-ce que je dois faire maintenant, j'ai la peur au ventre, j'ai peur de ne pas être à la hauteur

-- Ma puce ne dis pas ça,je suis là et j'ai vu à quel point tu as travaillé dure même si je ne connais rien à la peinture, tu vas assurer !

-- Je suis contente d'être avec toi, je me demande ce que je serai devenu si nous n'étions pas ensemble et si je ne t'avais pas aussi Alexiana

Quand sa fille entendu son prénom elle se leva pour se joindre au câlin même si elle ne savait pas ce qui se passait exactement elle était contente que son père et sa mère se prennent dans les bras

-- Alors, qu'est-ce que je fais maintenant demanda Luciana ?

-- Et bien c'est simple ma puce, maintenant tu as l'avis que tu attendais. Vas réaliser tes rêves tout comme je l'ai fait il y a trois ans. Tu as fais un choix de carrière qui te rend heureuse. Ça l'a été aussi pour moi j'avais tellement de doutes quand j'ai décidé de me lancer dans la mode mais tu as été là tu as même été mon effigie tu te rappelles ? Alors s'il le faut je serai ton modèle de peinture nous allons faire ce premier pas ensemble.

-- D'accord Alex, je crois que je suis prête

-- On le fera ensemble main dans la main

-- Pourquoi vous ne me prenez pas la main aussi ? Demanda Alexiana plus bas

-- désolée ma puce. dit Luciana avant de la soulever pour qu'elle soit à le niveau

-- Voilà, maintenant nous sommes tous les trois pour soutenir maman. dit Alex avant d'ajouter

-- Je vous aime toutes les deux, vous êtes ce que j'ai de plus précieux et je vous promets de ne pas gâcher cette famille

-- Gâcher cette famille ? Mais de quoi est-ce que tu parles ? Demanda Luciana

-- Je viens de découvrir que mes deux pères ne sont pas du tout des modèles à suivre mais ça c'est un autre sujet. Pour l'instant, ce qui compte c'est vous deux

-- Toi aussi tu comptes pour nous papa

Ça faisait trois jours depuis le soir où Ben Forge a débarqué chez Camélia MaConely Forge, trois jours où elle a pensé sans arrêt à ce qu'il lui a dit" mon fils ne te mérite pas". Franchement elle ne s'est jamais demandé si elle méritait Patrick également, la vérité est que ça n'a pas vraiment d'importance quand on aime la personne de chercher à savoir qui fait le plus gros effort, le plus important c'est qu'ils restent ensemble du moins c'est ce qu'elle avait toujours pensé. Actuellement elle ne sait plus si c'est elle qui a fait plus d'effort ou si c'est Patrick, elle ne sait plus qui s'est battue aussi fort ou pas assez fort pour qu'aujourd'hui cette situation leur arrive à tous les deux. Elle ne sait plus vraiment qui est à blâmer entre lui qui s'en est allé et elle qui n'a pas été à la hauteur pour l'aider suffisamment pour qu'il reste.

Une chose est sûre elle vit mal cette situation, rentrer à la maison chaque soir dans la solitude, voir cette maison vide, sentir son parfum dans le lit, ses vêtements et ne pas pouvoir le toucher, le prendre dans ses bras, l'embrasser ça commence à la rendre folle surtout que maintenant il n'y a plus de travail sur lequel s'acharner. Elle n'ose toujours pas lui téléphoner, qu'est-ce qu'elle lui dira, qu'il lui manque ? elle pense qu'il sait déjà à quel point. Elle n'ose pas l'appeler parce qu'elle sait qu'elle fondera en larmes et qu'elle se mettra sûrement à le supplier pour qu'il revienne. S'il pense que là où il est il pourra avoir de l'aide elle ne veut pas gâcher ce pourquoi il est parti, elle veut juste le soutenir quand il reviendra mais maintenant il faut qu'elle s'en aille ici.

Aujourd'hui est vendredi, elle a eu le temps de penser c'est pourquoi après maintes réflexions, elle a décidé de quitter l'appartement Patrick a bien pu le faire lui quand ça n'allait pas alors pourquoi pas elle ? En plus, personne ne peut l'aider, Luciana a essayé, Alex a essayé mais qui pourrait lui ramener son mari ? elle aime Patrick de tout son cœur et cette absence la tue à petit feu peut-être que vivre avec d'autres personnes l'aidera.

Après avoir fini sa valise Camélia fit encore une fois un petit tour de l'appartement, elle toucha à chaque objet, c'était comme si elle entendait Patrick parler de chaque chose de la maison, elle le voyait dans chaque recoin de cette maison en train de lui sourire, en train de lutter la télécommande avec elle ou simplement en train de l'observer. Elle regarda encore une fois autour d'elle avant de prendre sa valise et de s'en aller. Elle mit la musique à fond dans la voiture pour ne pas penser à qu'elle faisait parce qu'elle savait qu'une pensée de plus et elle retournera en courant ou elle appellera patrick pour le supplier.

Elle commença à regarder droit devant elle, chantant à tue-tête les paroles des chansons qui passaient, elle avait donc bien choisi sa playlist pour qu'il puisse lui faire oublier tout ce qui se passe. Elle gara sa voiture dans le parking quand elle arriva, respira profondément avant de frapper à la porte. Tout le monde la regarda avec un air étonné surtout qu'elle était venue avec une valise mais aucun employé n'osa lui poser une question, elle leur offrit son sourire le plus timide jusqu'à ce qu'elle rencontra la personne à qui elle ne pouvait pas mentir

-- Bonjour maman dit-elle.

Sa mère s'approcha précipitamment et sans qu'elle n'ai eu le temps de répondre à sa salutation, la pris dans ses bras. Camélia ne se senta plus seule car l'amour l'envahit, elle sentit la force entrer dans ses viennent alors elle serra sa mère contre elle du mieux qu'elle pouvait pour absorber le plus possible ce dont elle a besoin pour combler tout ce vide qu'elle a en elle. Dans sa chambre, Camélia déballa sa valise petit à petit rangeant chacun de ses vêtements dans le dressing et essaya de ne pas se rendre compte de ce qu'elle est en train de faire.

Cette chambre qui si très grande parait si petite et en même temps si froide, elle a l'impression d'avoir échoué dans sa vie, dans son mariage. C'est vrai que Patrick et elle n'ont pas parlé de divorce mais se voir revenir chez ses parents alors qu'elle ne vivait même pas là au moment où elle n'était pas avec patrick est vraiment difficile à voir et même à supporter. Mais elle essaya de se convaincre que c'est la bonne chose à faire au risque de devenir folle là-bas seule dans cet appartement. Elle continua de déplier ses vêtements peu à peu

Toc toc toc

-- Entrer. dit-elle sans prendre la peine de voir qui était là

-- Ma chérie tout va bien ? Tu n'as pas besoin d'aide. lui demanda sa mère

-- Oui maman ne t'en fais pas, je crois que j'arriverai à déballer cette valise TOUTE SEULE

-- Pourquoi est-ce que tu appuies sur le "toute seule" ?

-- Je ne sais pas, peut-être parce que c'est ce que je ressens en ce moment

-- Mais je suis là avec toi Cami ma chérie, s'il te plaît tu pourrais me dire ce qui se passe ?

-- Quoi, tu n'es pas contente que je revienne vivre avec vous ? Tu sais si ça te fait honte que ta fille mariée revienne chez toi avec une valise tu n'as qu'à me le dire et je pourrais aller à l'hôtel ou dans mon ancien appartement je ne l'ai pas encore vendu, mais s'il te plaît n'essais pas de me faire comprendre autre chose

-- Quoi ? Mais enfin de quoi est-ce que tu parles Camélia ? Comment peux-tu penser une chose pareille de moi ?

-- Je ne sais pas maman, je dis juste tout haut ce que tous les employés de cette maison pensent sûrement tout bas

-- Écoute ma chérie, je ne suis pas prête à mettre ma main à couper sur l'intégrité de ces employés mais tu sais mieux que moi à quel point ce sont des personnes bien et la plupart t'ont vu grandir. Je doute fort qu'il juge le fait que tu reviennes chez tes parents

-- Et bien tout le monde juge le fait qu'une jeune fille revienne chez ses parents surtout après que trois ans de mariage et pendant que j'y pense, qu'est-ce qui m'a pris de venir ici ? dit-elle en arrêtant de déplier ses vêtements

-- Angie Camélia MaConely ! Tu vas m'arrêter tout de suite toutes ces bêtises d'accord ? Je crois que je n'ai pas été assez ferme avec toi c'est pour ça que tu te laisses aller si facilement. Mais enfin qu'est-ce qui t'arrive ?

Camélia regarda sa mère qu'elle a réussi à mettre en colère en un riende temps et laissa tomber sa chemise de ses mains avant de s'asseoir sur le lit et de fondre larmes. Da mère la regarda impuissante avant de s'approcher et de la prendre dans ses bras. Elle restèrent ainsi environ cinq minutes jusqu'à ce que les sanglots de Camélia s'arrêtent.

-- Tu sais ma chérie tu n'es pas obligé de me parler si tu ne veux pas mais sache que si tu es revenu ici ce n'est pas pour rien, c'est parce que tu sais que nous t'aimerons quoi qu'il arrive, c'est parce que tu sais que nous sommes toujours ta famille et que quel que soit ce qui se passe dehors, même si tout le monde te voulait du mal, ici tu pourras être en sécurité, tu es en sécurité ici. Ton père et moi t'avons élevé dans cette sécurité et nous sommes toujours prêts à te l'offrir quel que soit ton âge alors s'il te plaît, ne pense jamais qu'il est trop tard pour revenir vers nous

-- Tu as raison maman, je suis désolée je ne voulais pas t'offenser c'est juste que j'ai tellement honte de moi-même. Je suis revenu ici parce que c'est le seul endroit qui m'aille, je ne voulais plus rester seule, j'en ai marre d'être seule maman

-- Ça va ma puce, nous sommes là pour toi d'accord ? Je vais aller demander au cuisinier de faire ton repas préféré, je reviens mais promets-moi de terminer de déballer cette valise, nous avons beaucoup d'activités à faire

-- C'est vrai ? Nous avons des activités ?

-- Bien sûr que oui, je suis toujours ta mère je sais ce qui te ferait plaisir et il faut que je revois ton sourire, j'en ai besoin

-- C'est d'accord maman, promis je termine cette valise à tout à l'heure

-- Je t'aime ma chérie

-- Moi aussi je t'aime maman dit-elle avant de la regarder refermer la porte derrière elle.

Elle se leva et repris où elle c'était arrêter en essayant de se convaincre que tout va bien se passer, elle n'a pas échoué, sa vie n'est pas terminée, tout vas s'arranger, certainement. Comme sa mère le dit, cette maison sera toujours là pour la remettre sur le doit chemin.

Alexander Blew gara sa voiture dans le parking de l'entreprise de son père ne sachant toujours pas ce qu'il allait faire, ni comment son père réagira, il ne savait pas ce qui l'attendait mais il savait qu'il devait avoir cette conversation, il n'avait pas pu se sortir de la tête ce que sa mère lui a dit et il n'a pas pu non plus en parler à Luciana.

Elle a réussi à lui donner le sourire avec cette bonne nouvelle de sa réussite à l'entrevue de la galerie d'art et maintenant il devait la soutenir il refusait de la mêler au drame de sa famille elle avait besoin de quelqu'un de sûr et surtout de quelqu'un sur qui elle peut compter. Lui raconter l'histoire de ces deux pères qui ont raté leur vie familiale n'est pas ce dont elle a besoin pour se sentir rassuré. Il respira un grand coup et sortit de la voiture

Arrivée la réception un jeune homme lui sourit et lui demande s'il a pris rendez-vous

-- Je ne sais pas si vous êtes nouveau ici mais le directeur de cette entreprise est mon père, je n'ai pas besoin de rendez-vous pour le voir lui répondit-il

-- C'est vrai que je suis nouveau ici mais tout le monde vous connaît dans ce pays monsieur Blew, veuillez m'excuser je n'ai fait qu'une vérification de routine

-- Oui bien sû,r je suis désolé. alors ors je pourrais le voir ou pas ?

-- Je ne saurai vous le dire, il vient tout juste de finir une réunion il doit normalement être dans son bureau mais il a du travail

-- Très bien alors je vais aller le voir je ne veux pas que vous dites quoi que ce soit à sa secrétaire en fait, faites comme si vous ne m'avez pas vu

-- Mais enfin monsieur je suis désolé mais s'il ce passe quoi que ce soit les caméras de surveillance diront le contraire

-- Ne vous en faites pas je ne compte pas assassiner mon père du moins pas pour l'instant et je vous prierai de ne pas répéter non plus cette phrase on ne sait jamais

-- Ça va de soi monsieur vous pouvez y aller dit-il en affichant un sourire contrarié

-- Ok merci et surtout ne t'en fais pas je ferai en sorte que ça ne te retombe pas dessus, tu m'as l'air gentil

-- Merci monsieur. dit-il avant qu' Alexander s'enfonce dans l'entreprise ignorant tous les sourire des jeunes filles et les têtes d'admiration des jeune hommes. De loin à travers la vitre il vit que son père est bien dans son bureau il a la tête plongée dans des dossiers. Il s'approcha et avant qu'il puisse pousser la porte quelqu'un l'arrêta

-- Excusez-moi monsieur, vous ne pouvez pas entrer monsieur Blew est occupé lui dit une jeune fille qui était certainement son assistante

-- Et vous êtes son assistante je résume

-- Oui monsieur, je suis Vyna

-- Vous n'êtes pas un peu trop... je dirais votre uniforme n'est-il pas un peu trop décolleté ?

-- Je vous demande pardon ?

-- Non ne faites pas attention, je crois que je suis devenu un peu parano mais je vais entrer c'est mon père et vous ne pourrez pas m'en empêcher dit-il avant de pousser la porte etde pénétrer dans le bureau son père souleva immédiatement la tête

-- Alex, qu'est-ce que tu fais là. demanda t-il le regard troublé ?

-- Rien, je passais juste dis bonjour ça pose un problème ? lui répondit-il remarquant son trouble

-- Humm non, bien sûr que non enfin, comment est-ce que ça pourrait me poser un problème que tu sois là ? Dit-il en se grattant nerveusement la nuque regardant derrière Alex ce qui attira l'attention de ce dernier qui se retourna et vit l'assistante qui les fixait du regard, il fit immédiatement le lien mais ne voulu pas tirer de conclusion hâtive

-- Je suis content que ça ne pose pas de problème que je sois là parce que j'aimerais te parler papa, sérieusement

-- D'accord très bien on est bientôt au déjeuner si tu peux m'accorder juste trente minutes et je serai tout à toi, je finis juste de vérifier ce dossier important

-- Et bien au cas où tu l'aurais oublié moi aussi j'ai une entreprise et je pense qu'il faudrait qu'on parle maintenant parce que je dois retourner à mes affaires. Dit-il d'un ton très ferme