CHAPITRE 14

3557 Words
Luciana De La Rosa n'en revenait toujours pas que son père ait manipulé Alexander Blew pour arriver à ses fins. Il savait bien que s'il le lui disait directement à allait réussir à l'en dissuader donc il est passé par une autre personne faisant mettre le tout sur le compte de famille et héritage. Elle savait bien que cela allait arriver un jour ou l'autre mais pas comme ça, pas maintenant, pas là où elle est prête à passer ce pas si important pour sa carrière artistique, maintenant c'est sûr qu'elle ne pourra plus leur annoncer la décision sur son avenir de la même manière parce que lui et Alexander lui mettent des bâtons dans les roues. Elle ne faisait que tourner et retourner le problème dans son esprit depuis deux jours si bien qu'elle a eu du mal à avancer sur son tableau alors qu'il ne lui reste plus qu'une semaine pour déposé, les choses se compliquent de plus en plus. Comme on le dit, c'est quand tu veux faire le bon choix que la vie te retiens de toute ses forces, aujourd'hui elle comprend ce proverbe mieux que tout, beaucoup mieux, les choses ne sont plus si faciles mais elle ne veut pas abandonner, pas maintenant, pas comme ça. Il va falloir qu'elle trouve une solution et pour cela elle doit parler à son père, il n'est pas si dur ou si sourd quand il s'agit d'elle, du moins elle espérait pouvoir compter sur ça. Elle descendit les escaliers pour arriver au salon ou Alexiana et son père regardaient un dessin animé. -- Salut vous deux ! Dit-elle -- Tu sais que Alexia ne bronche pas quand elle est devant ses dessins répondit Alex -- Oui je sais -- Viens, assieds-toi avec nous -- Non je peux pas -- Ton tableau te prends la tête j'imagine -- Si seulement ce n'était que ça -- Tu fais référence à la proposition de ton père ? -- Oui. Écoute, je sais que c'est très généreux de sa part mais... -- Mais quoi ? -- Est-ce que ça t'arrangerait toi ? -- Moi ? Hum je n'en sais rien. Comme tu le sais j'ai déjà quelque chose sous la main mais il s'agit de ton héritage et je ne peux pas t'en priver -- Je sais mais il a dit qu'il le nous donnerait a tous les deux, non ? -- Oui, mais c'est toi qui y sera plus active. C'est gentil de sa part mais c'est à toi, tout ce qu'il a bâti est à toi -- C'est ma mère qui l'a bâti cet empire -- Oui si tu veux, je dis juste que je ne prendrais rien -- Je sais, c'est pas comme si tu manquais d'héritage, tu as quand même deux pères -- Oui, bien envoyé ! -- Je dois lui parler Alex -- À qui ? Ton père ? -- Oui, je dois savoir ce qu'il a en tête et comment... Comment aménager les choses -- Hum oui, je trouve que c'est une bonne idée -- Oui, espérons que j'y arrive -- Alors tu ne m'en veux plus d'être de mèche avec lui ? -- Bien sûr que non, je ne t'en ai jamais voulu pour ça -- Ah non ? Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné vu comment tu étais furieuse -- Tu l'a dis, j'étais furieuse. Toi et moi savons parfaitement comment tu réagis en présence de mon père alors je ne peux pas t'en vouloir -- Oh la, pas la peine de me critiquer, je fais de mon mieux, OK ? -- Je sais chéri, t'en fais pas -- En fait, je ne veux pas lui tenir tête de mon plein gré -- Qu'est-ce que ça veut dire ? -- Tu sais, il a un peu raison d'être si dur avec moi -- Ha oui, et pourquoi ? Parce que tu travailles dans la mode ? -- Non, enfin si un peu mais la vraie raison est que je... Je ne mérite pas plus -- Alexander Blew, qu'est-ce que tu vas chercher encore ? -- Je ne cherche rien, ce ne sont que les faits -- Je peux savoir de quelles faits tu parles ? -- De ton accident, du fait que je ne me suis jamais présenté officiellement comme ton homme avant que tu sois enceinte et de tout le reste -- Oh je vois. Écoute, je ne t'en veux pas pour tout ça et de plus, mon père devrait comprendre que nous étions jeunes à l'époque, nous faisons tous des erreurs -- Alors tu serais prêt à accepter un gendre qui fera la même chose à Alexiana ? -- Quoi ? Mon Dieu, non ! -- C'est bien ce que je pensais. Pour comprendre les émotions de quelqu'un tu n'as qu'à te mettre à ça place -- Ah ça oui, ça marche -- Oui, un peu trop -- Je sais que tu es parti du mauvais pied avec lui mais il n'est pas trop tard pour bien faire. -- Ah oui, tu crois ? -- Oui. C'est vrai que tu ne pourras pas remplacer la première rencontre mais tu peux lui en parler -- Lui parler de quoi ? -- Dis-lui ce que tu m'as dit, explique lui les faits, excuse-toi et tu verras. Il changera d'avis sur toi -- Pfff OK, je vais faire de mon mieux -- Je serai là avec toi pour te soutenir -- Quoi ? Non, surtout pas ! Je dois régler ça tout seule sinon ton père dira que je ne suis pas un vrai homme -- Apparemment tu le connais beaucoup mieux maintenant, c'est déjà un bon point -- Oui, j'espère bien -- Mais avant je vais lui parler. Ça te dérange si je te laisse Alexia ? -- Quoi, tu veux partir maintenant ? -- Oui, dîner avec lui est la meilleure façon de l'adoucir -- Bon très bien, sois prudente ! -- T'en fais pas, je serai revenue bien vite. -- Ok, à toute à l'heure -- Alexiana ? Je sors un peu. dit-elle en lui faisant un bisou sur le front avant de s'en aller. Camélia MaConely Forge déambulait nerveusement dans sa chambre. Après l'après midi chez Kelvyn Hank, elle a réalisé qu'elle n'allait pas si bien qu'elle le pensait, la colère avait juste masqué la douleur, typique d'un déni. Il fallait bien qu'elle se préserve de la souffrance à tout prix, elle était fatiguée d'être celle qu'il faut soutenir, celle qu'il faut conseiller, celle à qui il faut remonter le moral, pour une fois elle voulait être forte, elle voulait que les choses soient différentes mais son hypersensibilité ne lui en a pas laissé le choix. Le téléphone à la main, elle se demandait si elle devait l'appeler, qu'est-ce qu'elle devrait lui dire s'il décroche ? Est-ce qu'il va bien vouloir lui dire enfin où est-ce qu'il se trouve ? Toutes ses questions et ses hésitations lui prenaient la tête et ce n'est pas tout. Il fallait qu'elle gère le bazar qu'il a laissé derrière lui, elle doit trouver des employés compétents pour travailler à la fusion avant la fin de cette semaine puisque le père de Patrick lui a enfin donné son accord après maintes réticences, il n'était toujours pas convaincue que des étrangers pourraient prendre au sérieux une entreprise de famille mais elle était convaincu du contraire, il fallait juste qu'elle face les recrutements personnellement puisque tout ce qui adviendra de ce changement sera mis sur son compte. Cling Clong !!! La sonnerie à la porte la fit sursauter, elle regarda l'heure et vit qu'il était vingt heure trente, pas trop tard pour une visite mais pas trop tôt également. Pendant qu'elle allait ouvrir elle avait en tête monsieur Forge qui serait encore venu lui dire qu'il change d'avis sur les recrutements, oui elle s'est préparée à ça vu la tête qu'il faisait quand il a dit oui, elle savait aussi ce qu'elle lui dirait quand il se pointera. À sa grande surprise c'était Peyton avec des sacs de courses en main -- Bonsoir Camélia ! -- Peyton, quelle surprise ! -- J'espère que je ne te dérange pas -- Non, viens entre dit-elle en reculant Elle entra, déposa les sacs sur la première table et s'installa pour enlever ses escarpins -- Fais comme chez toi. Je t'apporte un café ? -- Non merci, j'ai arrêté la caféine -- Ah oui ? Tant mieux pour toi -- Je sais que c'est ce que les autres disent de l'alcool d'habitude mais bon, je n'aime pas du tout être accros à quoi ce soit -- Oui, tu as raison, je ferai comme toi quand j'en aurais le courage --Tu vas bien ? Tu as l'air fatiguée -- Ça va, juste le travail qui est un peu prenant -- Oui, de mon côté également même si ça me fait du bien d'avoir l'esprit occupé -- Ah oui, et pourquoi ? Tu ne veux pas pensé à ton avenir ? -- Non, j'évite des souvenirs pour l'instant -- Des souvenirs ? -- Oui, des souvenirs de Derek -- Derek ? Mais enfin pourquoi ? Vous êtes en froid ? -- Mieux que ça, nous avons rompu -- Mieux ? J'aurais dire pire ! -- Oh, tu sais, chacun son point de vue -- Je suis désolée pour vous -- Oui, moi aussi. -- Sinon pourquoi tu es là ? Je veux dire, ça ne me dérange pas que tu me rende visite mais tu le fais très rarement alors je me demandais si c'est monsieur Forge qui t'envoie -- Oui je comprends t'en fais pas, et d'ailleurs désolée pour ça. Tu es toujours là quand j'en ai besoin alors je devrais passer te voir plus souvent -- Ne t'en fais pas, je comprends. -- Oui j'ai été envoyé, du moins je suis venue après avoir appris que tu étais seule alors.. -- Hum hum je vois. Je ne savais pas que ton père était si attentionné qu'il te dirait de venir me voir -- Mon père ? Mais non, je parlais de Patrick, je pensais que tu l'appelais monsieur Forge -- Patrick ? C'est lui qui t'a demandé de venir me tenir compagnie ? -- Hum oui, il m'a dit que tu étais seule alors j'ai... -- Tu sais où il se trouve ? -- Humm non je... Je n'ai pas demandé, d'ailleurs je me demande pourquoi. Il m'a dit qu'il était en déplacement et que ... -- En déplacement, bien sûr. -- Tu ne sais pas non plus où il se trouve alors ? C'est normal ça ? -- Normal ? Je ne sais plus ce qui est normal ou pas Peyton, crois-moi -- Cami, si je peux faire quoi que ce soit... -- Oui tu peux m'aider en effet. La prochaine fois que tu as ton frère au téléphone dis-lui que je suis une grande fille et que je peux prendre soin de moi. Non mais quel culot !! -- Waho, je ne t'avais jamais vu si... Si expressive -- je suis désolée, tu n'avais pas à me voir comme ça -- Non ça va, je suis juste étonnée pas choquée -- Écoute Peyton, je suis vraiment désolée que ton frère t'ai poussé à venir ici mais je veux être seule -- Que mon frère m'ai poussé à venir ici ou pas ça n'a plus d'importance après ce que j'ai vu, il est hors de question que je te laisse seule maintenant -- Non, s'il te plaît, vas-t-en. Peyton se leva et pris ses mains dans les siennes la forçant à la regarder dans les yeux avant de lui répondre -- Je ne peux pas dire que je sais ce que tu ressens mais je sais que lorsqu'on souffre on a tendance a repousser les gens mais c'est une mauvaise idée. Je ne sais pas ce qui ce passe entre mon frère et toi et tu n'es pas obligé de m'en parler mais s'il te plaît, laisse-moi rester avec toi ce soir, s'il te plaît -- Oh Peyton Forge tu es vraiment gentille, tu sais ? -- Oui, enfin j'essaie. Alors tu me laisse rester ? -- Oui, oui bien sûr, autant que tu veux -- Merci, je vais faire de mon mieux pour ne pas te déranger -- Alors qu'est-ce qu'on fera ? -- Oh, beaucoup de choses. Il y a des jeux, des films, de la musique -- Humm, demain est un jour de travail je te rappelle -- Et alors ? Est-ce que ta souffrance attend le weekend ? -- Non, même pas -- Alors la guérison non plus. On peut arriver en retard demain, ça ne sera pas un crime. En plus mieux tu iras, mieux tu travailleras -- Ça c'est vrai. -- Alors on commence par le jacuzzi ? -- Très bien, je vais le mettre en marche. -- Et moi je prépare les apéros ! Luciana gara devant le portail au lieu de rentrer dans le garage de la maison parce qu'elle n'avait pas prévenue son père de sa venue, elle voulait le surprendre. Elle ne savait pas encore comment les choses allaient se passer mais elle espérait bien que sa mère puisse l'aider à le convaincre de leur laisser plus de temps à Alex et elle. Elle passa la sécurité et salua tous les employés qu'elle trouvait sur son chemin, d'autres étaient étonnés de la revoir après si longtemps mais elle était contente d'être là, les souvenirs de toute son enfance lui revenait au fur et à mesure qu'elle avançait dans la maison. Elle se dirigea directement vers la pièce où sa mère se trouvait souvent à travailler. Toc toc toc -- Entrez ! Elle entendit cette voix rassurante et senti un baume sur son cœur -- Salut maman ! -- Lucia ma chérie, je suis très contente de te voir -- Moi aussi maman -- Viens, assieds-toi à côté de moi -- Je vois que tu as toujours les mains occupées -- Oui tu sais, je suis comme ça -- Je suis venue dîner avec vous ce soir -- Oui je vois ça. Ça fera plaisir à ton père -- Et toi ? Ça ne te fais pas plaisir -- Si mais j'aurais aimé que tu sois plus présente mais bon, je vais me contenter de cette soirée -- Je suis désolée maman je... Je n'ai pas d'excuse en fait -- Je sais, je comprends ne t'en fais pas. -- Ha oui, tu comprends ? -- Oui, tu as une famille maintenant et en plus, ton père et Alex c'est... -- Oui, je comprends. -- On passera à table dans trente minute -- Oui, je connaîs toujours l'heure -- Ah c'est une bonne chose, je croyais que tu ne pensais plus à ta vie ici depuis longtemps -- Enfin maman, c'est toute ma vie ici -- Tant mieux, ça fait plaisir de te l'entendre dire -- Tu sais, c'est bien que tu sois là j'avais prévu de te parler -- Ha oui ? Je t'écoute alors -- Je voulais te dire que je suis fière de toi maman -- Oh ma chérie, merci beaucoup -- Je suis fière de toi en tant que femme, pour tout ce que tu as accomplie. Tu es un modèle maman, mon modèle -- Oh je vois. Et bien moi non. J'ai laissé tomber mes rêves -- Oui, peut-être que tu t'es arrêté en chemin mais tu l'as fait. Toutes ses entreprises, cet hôpital c'est toi qui l'a fait. Tu as réalisé tes rêves maman -- Oui, c'est vrai ma chérie, c'est vrai -- Et la société te l'a volé. Ça devait être toi qui dirige ses entreprises et non papa. -- Oui c'est vrai, je ne voulais pas contrarier ma mère et ma grande mère à cet époque. Elles voulaient que je m'occupe de toi et j'ai trouvé que ce n'était pas si mal comme choix -- Tu as été courageuse, tu as laissé tes rêves à papa mais moi non -- Oui, je l'ai fait. Je suis contente que tu me vois comme un modèle de réussite, ça vaut plus que toute la reconnaissance du monde -- j'aurais dû te le dire depuis longtemps -- Tu l'as fait maintenant, c'est l'essentiel -- Je vais me battre maman, je te promets que je vais réaliser mes rêves et les poursuivre jusqu'à la fin -- Je suis contente de te l'entendre dire ma chérie, tu as tout mon soutien -- Merci beaucoup maman -- Pas de quoi. Allez viens, ton père doit nous attendre. Le dîner c'est passé mieux que prévu chez les De La Rosa, ils ont passé un bon moment en famille, son père a fait un ses blagues comme d'habitude et plus le temps passait, plus Luciana se demanait pourquoi elle ne venait pas les voir plus souvent, pourquoi ce genre de moment qui lui réchauffe le cœur ne faisait pas partie de son quotidien. Mais maintenant qu'elle savait de quoi elle a besoin elle est sûre de faire ce qu'il faut, du moins tout dépendra de l'issu de la conversation qu'elle aura avec son père tout à l'heure. Après le dessert elle lui a donné rendez-vous dans son bureau où elle était déjà, à l'attendre. Dix minutes plus tard, il rentra dans la pièce cigar à la main -- Tu sais bien que je n'aime pas cette odeur papa -- Quoi ? J'ai fini par oublié puisque tu ne vis plus dans cette maison -- Oui mais ce soir je suis là alors si tu pouvais... -- Bon ça va, je l'éteins -- T'inquiète, je ne suis pas là pour longtemps, tu pourras continuer tes mauvaises habitudes -- Tu sais ta mère me fait culpabiliser très souvent déjà, tu n'es pas obligé d'en rajouter -- Puisque je suis là, pourquoi pas -- Alors dis-moi, de quoi veux-tu qu'on parle ma chérie ? -- De ton plan foireux avec Alex -- Un plan foireux ? Je ne vois pas de quoi tu parles -- Papa... -- Bon d'accord je lui ai parlé -- Je sais, il me l'a dit -- Je t'assure que je l'ai bien traité -- je ne suis pas là pour me plaindre de maltraitance -- Tant mieux parce que j'avais déjà prévu un discours pour ça -- Alors tu le maltraite vraiment, sinon tu n'allais pas prévoir une défense en béton -- Non, je plaide non coupable -- Si je ne te connaissais pas j'allais marcher -- Mais sérieusement, je fais de mon mieux pour apprécier ce petit -- Merci pour tes efforts papa. Alex est vraiment quelqu'un de bien il fait de son mieux mais comme tout le monde il a des failles -- Si c'est toi qui le dis -- Mais si, tu verras -- Très bien, j'ai hâte -- Tu sais, par rapport à ce dont vous avez parlé lui et toi -- La direction des entreprises -- Oui c'est ça, j'aimerais que tu nous laisse un peu de temps -- Oui, c'est ce que j'ai dis. Je veux juste que vous commencez à apprendre les rouages du métier -- Oui mais même pour ça nous avons besoin de temps -- Quoi ? Mais enfin soyez réaliste ! -- Realiste ? Qu'est-ce que tu veux dire ? -- Oui ma chérie, tu ne fais rien en ce moment et Alexander lui, il dit coudre des vêtements -- Papa, s'il te plaît -- Vous avez besoin de vrais sources de revenus Luciana, je ne comprends pas pourquoi vous vous efforcez à dire le contraire -- Non ce n'est pas ça, c'est plutôt toi qui t'efforce à ne pas nous comprendre -- Comprendre quoi ? Que vous ne voulez pas vivre dans l'aisance ? -- Non, que nous pouvons vivre dans l'aisance sans que nous fassions ce que tu veux -- C'est drôle ce que tu dis -- Drôle ? C'est tout ce que tu trouves à dire ? -- Oui parce que c'est l'adjectif parfait pour quelqu'un qui refuse de voir les choses en face -- Papa... -- Comment Alexander Blew a fait pour te faire croire que ces vêtements vont assurer ton avenir et celui de votre fille ? -- Il ne m'a convaincu de rien du tout papa, je suis ici de mon propre gré -- Oui c'est ça, va le dire à d'autres -- Tu me prends pour une menteuse maintenant ? -- Non mais je te connais Luciana -- Ha oui ? Et qu'est-ce que tu sais de moi ? -- Que tu aimes faire du shopping, je t'ai élevé dans le plus grand Luxe, tu ne pourras pas vivre comme les gens de la classe moyenne -- Merci de me rappeler que je matérialiste papa mais crois-moi ça n'a jamais été dans le programme de ma vie de ne plus être riche -- Ha non ? Alors acceptez cette offre et arrêtez de jouer aux plus fins -- Non mais est-ce que ça t'arrive d'écouter ce que veulent les autres ? -- Oh que oui. Je t'ai toujours accordé tout ce que tu voulais Lucia, tu es mon cœur et c'est pour ça que je veux que tu m'écoutes -- Moi aussi je veux que tu m'écoutes papa. Ce n'est pas Alexander le problème, c'est moi -- Qu'est-ce que tu veux dire ? -- Je veux être artiste peintre.
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