CHAPITRE 5

3593 Words
Kelvyn Hank fit mine d'ignorer du mieux qu'il pouvait Tara Watson sa petite amie alors qu'il montait les escaliers à la recherche de son fils. Il ne savait pas jouer à ce jeu mais il comptait bien jouer avec elle comme elle l'a fait avec lui ses derniers jours. Dès qu'il vit son fils il le prit dans ses bras. -- Salut mon grand, papa est rentré -- Je veux mon histoire papa -- Ne t'en fais pas, c'est pour ça que je suis là, allez viens, on va au lit. Tu veux quoi comme aventure aujourd'hui ? -- Monsieur Hank ? Est-ce que je peux rentrer ? -- Oui Chanel, tu peux rentrer. Merci pour tout. -- Très bien, bonne nuit à vous. Dit-elle avant de s'éclipser Cinq minutes après, il se trouva dans la chambre avec son fils, prêt à lui lire son histoire quand Tara débarqua -- Maman, papa va raconter l'aventure de Junior le pirate. Tu veux rester avec nous ? -- Oui, oui bien sûr chéri, c'est pour ça que je suis là -- Vas-y papa, maman est à bord Gêné, Kelvyn ne prit pas la peine de regarder dans sa direction et lu l'histoire comme s'il se trouvait seul puis il les laissa tous les deux et sortis de la chambre prendre de l'air. Il n'aimait pas ce genre d'atmosphère, il ne voulait pas que les choses se passent ainsi mais apparemment il n'était pas le seul à décider, il y avait beaucoup plus en jeu et il ne se voyait pas entrain de supplier Tara pour une explication. Si elle est consciente de ce qu'elle lui a fait vivre ses jours-ci, elle essaiera d'arranger les choses par elle-même. Il était arrêté au balcon de leur chambre et profitait de la vue quand il entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer puis des bruits de pas, ses pas qu'il reconnaîtrait entre mille. Entendant qu'elle ne se précipita pas vers lui, il sentit une once de déception qui lui signifia à quel point il espérait que ce soit le cas mais il garda son calme et sa position. Après ce qui lui parut une éternité, elle vint finalement s'arrêter à ses côtés, regardant dans le vide -- J'avais oublié à quel point cette ville est magnifique vu d'ici, après le couché du soleil. dit-elle sans le regarder -- Qu'est-ce que tu as fait Tara ? demanda-t-il de but en blanc, surpris que ses mots lui échappe Elle soupira puis se tourna face à lui mais il n'en fit pas de même -- Que veux-tu dire ? -- Tu sais très bien de quoi je parle alors ne me mets pas les mots dans la bouche -- Non je n'en sais rien. Écoute, je ne sais pas pourquoi tu réagis comme ça mais si tu veux qu'on ai une discussion vaut mieux que tu sois plus clair -- C'est marrant, j'allais te demander la même chose, que tu sois plus claire. -- A bon ? Et sur quoi je n'ai pas été clair ? -- Dis-moi la vérité, où es-tu parti il y a trois semaines ? -- Je te l'ai déjà dit, j'étais allé régler un problème familial -- Humhum, un problème familial -- Oui Kelvyn, c'est bien ça. Et si tu fais allusion au fait que je n'ai pas répondu à tes appels assez souvent et bien, c'est parce que j'étais occupée, je te l'ai expliqué à travers mes messages -- Un jour compte vingt quatre heures Tara, vingt quatre et tu n'as pas pu nous en consacrer ne serait-ce que cinq minutes à notre fils et moi, juste cinq minutes par jour pour qu'on sache que nous comptons pour toi -- Dis comme ça, je paraîs égoïste mais tu sais que je ne suis pas comme ça Kelvyn, enfin -- Ah non, tu n'es pas comme ça ? Et comment es-tu, dis-moi parce que je ne sais plus -- Tu ne vas quand même pas remettre en question tout ce que je suis pour toi juste parce que tu penses que j'ai fait quelque chose de mal, si ? -- Juste parce que je le pense ? Bien, je crois qu'on va s'arrêter là parce qu'apparemment, on va tout droit dans un gouffre -- Non, je veux qu'on la termine cette discussion, je ne peux pas vivre dans cet atmosphère là -- Ah non ? L'atmosphère ici ne te plaît plus ? -- Non, pas quand tu m'en veut pour quelque chose que je n'ai pas fait ou quand tu te fâche contre moi -- Et bien c'est simple Tara, je ne te retiens pas prisonnière, tu peux retourner d'où tu viens ! dit-il avant de s'en aller le cœur plus lourd qu'avant. Il se dirigea directement vers une autre chambre et s'enferma à l'intérieur avant de lâché plus d'un cri dans un coussin pour évacuer sa colère. Luciana avait réussi à ne pas trop réfléchir à ce qui c'était passé avec Peyton ce matin étant concentrer sur son tableau. Ce paysage qu'elle a reproduit n'inspirait que le calme et la relaxation et c'était exactement ce qu'elle essayait d'insérer dans son esprit. Quand elle a vu la tristesse de Peyton à la soirée, elle savait que ça risquait d'être saignant si les choses ne s'arrangeaient pas entre elle et son copain, juste son absence la touchait autant alors la rupture ? Et bien elle a la réponse maintenant. C'est vrai qu'elles n'ont jamais été si proche, du moins pas comme des amies ou des sœurs mais le fait qu'elle soit venue la voir elle en premier la touche énormément et lui fait comprendre quelle devrait porter plus d'attention à cette fille. Ça y est, Peyton a vécu sa première rupture, la plus douloureuse et peut-être pas la dernière. Comment réussir à lui faire passer ce cap sans que ça la détruise, sans que ça la renferme ou que ça la change de la mauvaise manière ? C'est la mission que Luciana s'était donnée. Elle ne connait pas personnellement ce Derek Bones mais pour avoir vu son comportement avec Camélia, elle aurait juré que ce n'était pas ce genre de garçon, peut-être qu'elle s'est trompée, ça peut arriver à tout le monde. De plus, personne ne connait vraiment Derek. Camélia l'avait rencontré à quinze ans et était tombé sous son charme mais ne lui avait adressé la parole que deux fois et son cœur charitable l'a poussé à le soutenir dès qu'elle l'a revue sans se donner la peine de le connaître et voilà les conséquences. C'est vrai que ce n'est pas de sa faute mais faut reconnaître que sa manie de voir le bon en tout le monde lui a déjà créé de plus gros problème que ça, comme son amitié avec Andrew Vankerk. Peyton a insisté pour ne pas qu'elle lui en parle et elle pense aussi que c'est la meilleure chose à faire pour l'instant parce qu'elle ne saurait pas comment parler de ce jeune homme à son amie sans un peu l'accusé de l'avoir laissé entrer dans leur vie, c'est comme ça qu'elle pense après avoir vu Peyton si dévastée. Mais pour l'instant, il y a une autre personne à qui elle doit l'avouer qui risque de réagit d'une façon un peu excentrique : Alexander Blew. Ce matin elle avait bien vu dans ces yeux que son insistance pour rester n'était pas seulement lié à sa curiosité, il y a avait bien plus et ce plus il essayait de le lui cacher mais Peyton l'a dévoilé en lui demandant de ne pas réagi sans la consulter. Pour ce que Luciana sait, Alex a toujours prit sa petite sœur comme un œuf, c'est un peu curieux vu qu'elle n'a été sa petite sœur que depuis trois ans mais pas anormal. Apprendre que quelqu'un a fait du mal à une personne qu'on aime peut transformer n'importe qui en monstre mais encore plus quand cette personne est de la famille. C'est vrai qu'elle est fille unique mais pour avoir passé toute sa vie depuis son adolescence aux côté de Camélia, elle sait un peu ce que c'est d'aimer quelqu'un de cette façon. Parlant de ça, il faille qu'elle trouve du temps pour la voir. Entre leur nouvelle famille et responsabilité aux travail, se voir et papoter devient de plus en plus difficile. -- Nous sommes rentrés ! Entendit-elle depuis le bas, sa famille était enfin réuni. Alexander Blew sortait de la chambre quand il entendait Luciana et Alexiana jouer dans la pièce d'à côté. Il voulait les rejoindre mais son état ne le lui permettait pas, il ne voulait pas paraître ailleurs parce qu'il était préoccupé par ce qui s'est passé ce matin. C'était la première des choses dont il voulait s'occuper en rentrant ce soir mais tant que sa fille n'est pas couchée, impossible d'avoir une conversation d'adulte, il devait patienter. Encore patienter deux petites heures et il aura toutes ses réponses. Une idée lui traversa l'esprit, et s'il téléphonait directement à Peyton ? Elle pourrait tout lui dire et il avisera, mais non, si elle n'a rien voulu lui dire ce matin rien ne dit qu'elle le fera ce soir ou alors ce matin c'était trop frais mais maintenant elle peut lui en parler ? Mais si elle ne veut pas lui parler elle n'aura qu'à ne pas décrocher son appel, mais non, si elle le fait ça le rendrait encore plus anxieux, plus fou. Il n'y avait qu'un seul moyen de régler tout ça. Il mit un jean noir, un t-shirt gris, attacha ses cheveux blonds mi-long en un chignon à la nuque, pris un veston en cuir noir et sortit de sa chambre des baskets blanches à la main. Il espérait passer en flèche sans que Luciana le voit pour l'arrêter mais elle le surpris. -- On peut savoir où est-ce que tu vas à cette heure-ci ? -- J'allais te le dire chérie, je t'assure. Je voulais juste... -- Arrivé à ta voiture avant. C'est ce que tu fais quand tu as peur que je te barre la route -- Oui, en effet. Écoute, je ne sais pas à quelle heure je rentrerai mais je serai là à ton réveil, promis -- Hum hum, mais ça ne dit toujours pas où tu vas -- Tu ne me fais pas confiance ? -- Alex... -- Bon très bien. Je vais rendre une petite visite à mon père, mon vrai père -- Ne me prend pas pour une idiote, je sais très bien que tu ne vas pas chez les Forge juste pour ça -- Quoi ? Mais si enfin, ça fait vraiment longtemps que je ne l'ai pas vu et... -- Je sais, vas-y... Ta sœur dois sûrement avoir besoin de toi -- C'est vrai ? Oh, tu m'a eu -- Je te connais, nuance -- Merci Luciana, à plus, je t'aime. -- Moi aussi je t'aime, soit prudent. Et Alex ? -- Oui ? -- Contrôle tes émotions en sa présence, s'il te plaît -- Je ferai tout mon possible, promis -- J'espère bien. Dit-elle avant qu'il s'en aille. Peyton Forge était arrivée au bureau l'après midi, tout le monde la regardait avec insistance comme s'il pouvait lire en elle ou était-ce à cause de son retard inhabituelle elle n'en savait rien. Tout au long de la journée tout lui a parût bizarre ou plus intense, sûrement a cause de son état émotionnel alors elle ne cessait de se répéter ce que son père lui disait :" tu es une jeune fille forte et belle, tu n'as pas besoin d'un homme pour le montrer" même si ça ne l'aidait pas à se sentir mieux pour l'instant elle sent que ça viendra, c'est obligé, tout finit par guérir avec le temps, n'est-ce-pas ? De retour à la maison elle a essayé de rire aux blagues de son père et de fuir les regards interrogateurs de sa mère, il était hors de question qu'elle mette sa rupture sur le tapis pour l'instant, elle n'était pas encore prête à en parler si facilement et surtout pas avec eux. Maintenant dans sa chambre essayant tant bien que mal de restée focus sur le travail qu'elle a rapporté à la maison pour rattraper son retard, elle se rappela de la façon dont elle a fait irruption dans l'appartement de Luciana ce matin. Jusque-là, elle n'a toujours pas compris Pourquoi c'est là-bas qu'elle s'est dirigé en premier, pourquoi c'est chez celle dont elle a eu le moins de contact depuis toujours qu'elle est partie en premier sans même avoir eu peur de la déranger ou de se faire renvoyer mais quelque chose lui dit que ce n'est pas par hasard, c'est sûrement dû au fait qu'elles ne se connaissent pas. Quand tu vas mal, une personne qui ne sait rien sur toi peux t'aider à guérir plus facilement car elle ne te jugera pas et ne défendra pas non plus celui qui est à l'origine de ce mal. Si elle avait été chez Camélia, elle aurait dû répondre aux questions " pourquoi Derek ferait-il ça ? Est-ce tu as fait quelque de mal ? Je connais Derek et il n'est pas comme ça ! Si elle c'était diriger vers Patrick, il n'aurait certainement pas le temps pour ses pleure, il n'avait jamais su comment la consoler depuis son enfance, la seule chose qu'il fera ça serait de "trouver ce gar et lui refaire le portrait" et c'était la dernière chose dont elle aurait besoin en ce moment. Et si c'était Alexander... Il a toujours eu un effet apaisant sur elle, d'aussi loin qu'elle se souvienne, être à ses côtés la rassurait comme si elle savait qu'elle pourrait compter sur lui quoiqu'il arrive et ça, c'était ce dont elle avait besoin en ce moment. Toc toc toc ! Sortant brusquement de ses pensées, Peyton se demanda qui pouvait venir la déranger à cette heure puis ce rappela des regards interrogateurs que lui lançait sa mère. -- Maman, je travaille et oui je vais bien. -- C'est moi Peyton, Alex. Les yeux écarquillés, elle ne su quoi lui répondre. Qu'est-ce-qu'il fais ici ? Pourquoi il n'a pas prévenu qu'il arrivait ? Et pourquoi à une heure si tardive ? -- Je sais que tu es là, inutile de ne plus répondre. S'il te plaît, Laisse-moi entrer. -- Hum oui, je ... Laisse-moi une seconde. Elle regarda autour d'elle et arrangea du mieux qu'elle puisse le bazar qu'elle avait mis avec ses dossiers, passa une main rapide dans ses cheveux devant le miroir et vérifia qu'elle a bien mit son pyjama en pantalon avant de lui ouvrir, en manageant un sourire. -- Hey -- Hey. Désolé d'être là à l'improviste. Je peux entrer ? -- Oui, si tu veux dit-elle avant de lui laisser le champ libre Il la dépassa, s'arrêta au milieu de la pièce en regardant autour de lui avant de s'asseoir sur le fauteuil aux pieds du lit. Elle le suivit et repris sa place à son bureau. -- Tu travaillais à ce que je vois. lui dit-il -- Oui, enfin j'essayais. J'ai raté des choses importantes ce matin alors j'essaie de me rattraper. -- Hum hum, je vois -- J'imagine que tu n'es pas ici en visite de courtoisie -- Pourquoi pas ? J'en ai pas le droit ? -- À toi de me le dire. Depuis que Patrick ne vis plus ici tu y es venus que trois ou quatre fois juste pour des fête de famille alors... -- Oui c'est vrai, je... J'étais occupé -- Je sais, je ne t'en veux pas. Comment le pourrais-je ? -- Tu as toujours été si compréhensive. dit-il un sourire en coin -- Moi ? Je dirais plutôt que je sais me résigner -- Ça, c'est toi qui le dis. -- Et je le pense. Tu veux une bière ou quelque chose ? -- Non ne te dérange pas, en plus je suis sûr qu'il n'y a pas d'alcool dans ce réfrigérateur que tu as -- Normal, je n'en bois pas. -- Je suis désolé de t'avoir délaissé... Je veux dire, nous sommes désolés, Patrick et moi. -- Hum hum, t'en fais pas, je survis. -- C'est justement ça le problème, tu survis. Tu n'es pas dans la jungle bon sang ! -- Ça, c'est toi qui le dis. -- Et bien ça me dérange énormément que tu ne fasses que survivre, je veux que tu vives, que tu croque la vie à pleine dent, que tu sois heureuse. -- Alex ... -- Je veux voir ce sourire radieux qui rend jaloux les rayons de soleil s'afficher chaque jour sur ton visage mais ce n'est plus le cas. -- Tu ne peux pas le voir si tu ne viens ici que trois fois par an -- Justement. Les seuls jours ou j'étais présent j'ai pu le voir. -- Il... Il réapparaîtra, la vie est comme ça, il y a des jours sans. Dit-elle le regard baissé -- J'entends par là que ton moment passé avec Luciana a été fructueux, puisque ce sont ses mots quand tout va mal -- J'imagine que le tient aussi sinon tu ne serais pas là. Je veux dire, si Luciana ne t'avait pas briefer -- Qui t'a fait ça Peyton ? -- Moi même. Je me suis blessé moi-même en jouant avec le feu -- Dis pas ça, tu sais bien prendre soin de toi -- Ah oui ? Alors pourquoi est-ce que j'ai aimé la mauvaise personne ? Pourquoi est-ce que j'ai fais confiance à quelqu'un qui n'avais rien à faire de moi ? Pourquoi j'ai donné tout ce que j'avais pour au final sentir en moi ce grand vide ? -- Derek ... p****n de m***e !! Dit-il en se levant. -- Alex, calme-toi -- Alors cet enfoiré à osé te faire du mal ? Dis-moi que tu lui a fait payer, s'il te plaît... -- J'ai rompu avec lui ce matin -- Ce n'est pas assez ! Il t'a donné une maladie qu'aucun médecin ne peut guérir, il t'a blessé là où je ne pourrai que te regarder souffrir, il doit souffrir également ! -- Je vais m'en remettre, Alex ne t'en fais. -- Qu'est-ce que tu en sais ? Les peines de cœur sont les choses les plus improbables. La douleur peut passer mais et les séquelles ? Et si ça te change ? Et si tu n'arrive plus à faire confiance ? Tu y a pensé ? Dit-il la mâchoire serré et les yeux témoignant de sa fureur -- Non je n'y ai pas pensé, mais maintenant que tu l'a dévoilé c'est sûr que je ne vais avoir que ça dans la tête. Il fit un aller retour avant de venir se positionner en face d'elle. -- Alex, je ne veux pas savoir s'il a mal ou pas, je ne veux plus rien savoir de lui, tu m'entends ? Je ne veux pas qu'il vienne se plaindre de toi non plus. J'ai... J'ai juste besoin que tu m'aides à surmonter ça, rien de plus. -- Je n'aurais jamais dû laisser quelqu'un te faire du mal, jamais ! -- Ce n'est pas de ta faute, tu ne pouvais pas le savoir, personne ne pouvait le savoir -- Oui mais je t'ai abandonné. Nous t'avons tous abandonné. J'ai... J'ai été tellement égoïste -- Non, tu n'as pas été égoïste. Tu as toujours été là pour moi, regarde, tu es là maintenant malgré que je t'ai demandé de ne pas venir -- Tu n'as pas changé. Tu es toujours restée ce petit ange. Tu me défend malgré que c'est toi qui a mal, n'importe qui aurait en voulu au monde entier. -- Non je n'ai pas changé, et je ferai tout pour ne jamais changer, tant que tu seras à mes côtés pour me rappeler qui je suis, je n'aurai pas besoin de changer. dit-elle avant qu'une larme s'échappe de son œil droit. -- Peyton... Je déteste ça. Ce sentiment d'impuissance pendant que tu souffres. J'aimerais avoir le pouvoir d'échanger nos cœur juste le temps que le tient guérisse -- Tu le fait déjà, être là avec moi c'est le médicament dont j'ai besoin en ce moment, je suis entrain de guérir, crois-moi -- Je l'espère bien mon ange, ça vaut mieux pour ce Derek dit-il dans un chuchotement avant d'essuyer les larmes de ses joues. -- Je m'en remettrai, promis -- Et moi je te promets de ne plus être absent de ta vie, je ne veux plus rien rater. -- J'en serais ravie -- Retiens bien ceci : Tu es comme le soleil, il n'a besoin de personne pour briller, il compte sur ses propres rayons, il brille quelque soit ce que les autres planètes autour décident de faire. Alors n'attend personne pour vivre Peyton, vis, brille et sois heureuse. -- Je... Je ferai tout mon possible pour ça.. je le ferai, crois-moi. Dit-elle avant le serrer contre elle. -- Ne fais pas tout ton possible, fais-le au-delà du possible même si ce n'est pas facile parce que tu le mérites. Dit-il dans un murmure à son oreille -- Puisque tu es là, tu pourrais m'aider à... -- Tout ce que tu veux, juste demande le moi -- Tu pourrais regarder un film avec moi et manger de la glace ? -- Humm ce genre de truc marche vraiment quand on est mal ? -- Je n'en sais rien, nous aurons l'occasion de le tester ensemble -- Si c'est vraiment ce que tu veux, je suis partant !!
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