CHAPITRE 17

3591 Words
Peyton Forge sortit de l'ascenseur avant quil ne se referme -- Brandon attends. lui dit-elle en marchant à pas accélérés pour se rapprocher de lui -- Pourquoi ? Pour que tu trouves autre chose à me balancer à la figure. dit-il sans se retourner ni arrêter d'avancer -- Je te préviens, je ne vais pas continuer de te courir après -- Et moi je ne vais pas continuer de te faire la tête. Maintenant que tout est dit, tu peux partir -- Pour un joueur tu es trop susceptible -- Moi susceptible ? Tu le prendrais comment toi si on n'avait insulté ton sens de l'humour ? -- Je ne sais pas, je n'essaie pas de jouer avec tout le monde -- Hum hum, c'est bien ce que je pensais -- Ce que tu pensais ? Que pensais-tu ? -- Que c'est l'injure classique des personnes qui n'ont aucun sens de l'humour, voilà ! dit-il en lui faisant face -- Quoi ? Mais... Tu... Je ne sais même pas pourquoi je me suis donné tant de mal pour m'excuser -- Oh si tu le sais, quand on blesse quelqu'un c'est la norme -- Au-revoir -- Je suis toujours blessé -- Je n'en ai rien à faire dit-elle en lui tournant le dos -- Je t'invite à déjeuner -- Non merci -- Allons, tu nous as pas mal aidé dans notre boulot c'est la moindre des choses que je puisse faire dit-il en la suivant -- Tu es toujours aussi embêtant ? -- Je dirais même que c'est mon deuxième prénom -- Je déjeune seule -- Ce n'est pas marrant, un point de plus pour moi -- Quoi ? De quel point parles-tu ? -- Dans mon panier de " Peyton n'a pas de sens de l'humour" -- Ça c'est ce que tu crois, je n'ai rien à te prouver et de plus, je préfère déjeuner seule parce que ça me permet de réfléchir -- La pause ça sert à faire autre chose que réfléchir -- Pas pour moi -- Ton cerveau en a besoin -- Mon cerveau va très bien -- Non, sinon tu ne réfléchirais pas en mangeant. dit-il en rentrant dans l'ascenseur avec elle -- Tu vas continuer à me suivre longtemps ? -- Ça dépend, je dirais jusqu'à ce que tu acceptes de déjeuner avec moi -- On verra comment tu feras quand je serai dans ma voiture -- J'en ai une également, et elle est garée dans le même parking -- C'est du harcellement ! -- Bonne chance pour le prouver -- Non mais quelle teigne ! -- Alors ça veut dire que tu acceptes ? -- Non ! -- Écoute Peyton, j'ai du travail et toi aussi alors arrêtons de perdre du temps à se chamailler comme des gosses. Ce n'est qu'un déjeuner ça ne peut pas te faire de mal -- Comment tu fais pour changer d'expression aussi rapidement ? Tu es passé du joueur au sérieux -- C'est parce que j'ai ses deux facettes en moi, je sais quel est le moment pour chacun d'eux -- C'est d'accord -- Quoi ? -- J'accepte de déjeuner avec toi -- J'avais compris, je voulais juste que tu prononces la phrase complète -- Toi, vraiment -- Oui, c'est tout moi. -- Alors on part où ? -- Suis moi, je suis sûr que cet endroit va te plaire ! Camélia MaConely Forge assise à la table du restaurant où elle et Kelvyn Hank déjeunent habituellement, essayait de chasser de son esprit toutes les pensées qui ont surgis dès qu'elle a arrêté le travail. -- Alors comment notre nouveau directeur de la fusion s'en sort ? Lui demanda Kelvyn -- Pardon ? -- Je disais... Tu avais la tête ailleurs, c'est ça ? -- Non je... Qu'est-ce que tu as dit ? -- J'ai demandé si Gary arrivait à s'en sortir ? -- Hum oui, il fait du bon travail -- Hum hum, tant mieux -- Oui, je ne m'étais pas trompé, il est à la hauteur. C'est vrai qu'au début il peinait un peu mais ce n'était qu'une question de pratique -- Oui, bien sûr. Tu as le bon coup d'œil, content que tu n'est pas à expliquer à Monsieur Forge pourquoi la fusion n'a pas atteint ses chiffres -- Haa ça, je ne te le fait pas dire. J'avoue que je n'étais pas si confiante au début mais c'était un risque calculé. Je me demande comment je m'en serais sorti sinon -- Patrick allait te défendre si son père faisait des vagues -- Pour ça, faudrait qu'il soit au courant, ou du moins qu'il est quelque chose à faire moi -- Tu sais que tu ne crois pas un mot de ce que tu dis -- A force de le dire oui, je commence à le croire -- Dans ce cas arrête de le dire -- Quoi ? Tu ne vas pas te mettre à le défendre toi aussi ? -- Qui, moi ? Bien sûr que non, tu sais bien que lui et moi n'avons jamais vraiment été proches alors pourquoi je le ferai ? -- Parce qu'il t'aurai demandé de garder un œil sur moi par exemple -- Quoi ? Mais enfin de quoi est-ce que tu parles ? -- Non rien oublie, je pense que je deviens un peu parano -- Dans ce cas, faudrait qu'on en parle -- Non, il n'y a rien à dire -- Cami, la seule personne qui m'inquiète c'est toi. Je veux que tu ailles bien et si pour ça je dois défendre Patrick jusqu'à l'extrême je le ferais. Tu dois continuer de croire si c'est ça qui te redonne le sourire -- Tu as toujours les mots qu'il faut mais moi je n'ai jamais la disposition d'esprit qu'il me faut pour les absorber, désolée -- Non c'est moi qui le suit, tu sais quand on est de l'autre côté de la rive on a toujours l'impression que l'eau coule vers nous. Tu as le droit d'être en colère ou de ne pas comprendre ce que je te dis mais juste prends soin de toi, personne ne pourra le faire mieux que toi-même -- Merci, vraiment. -- Pas de quoi, c'est la moindre des choses -- Nous avons atteint les objectifs de ce mois grâce à ta méthode -- Vraiment ? Et c'est maintenant que tu me le dit ? -- Quoi, qu'est-ce que ça change ? -- On aurait pu fêter ça ! Fêter le fait que tu aies pris un gros risque -- Ha ha ha ha très drôle -- Mais oui, tu étais tellement réticente que je ne pensais pas que tu allais aller jusqu'au bout -- Et bien j'y suis allée et je compte bien continuer -- Je suis fier de toi -- Moi également, et merci de m'avoir boosté -- T'inquiète, nous sommes dans la même équipe. -- Oui, bien sûr -- Tu n'as presque pas touché ton assiette -- Je n'ai pas trop faim -- Tu n'as pas pris de petit déjeuner je te rappelle -- C'est moi qui te l'ai dit ce qui signifie que je le sais déjà -- Alors mange, je ne veux pas être témoin de ton anorexie -- Ce n'est pas de l'anorexie Kelvyn, j'ai des moments comme ça parfois, n'en fait pas tout un drame -- Si tu ne veux pas que j'en fasse mange au moins la moitié. Après ça tu pourras te priver de dîner si tu veux, tant que je ne suis pas là ça ne m'affectera pas trop, je pense -- C'est gentil de t'inquiéter pour toi à travers moi -- Ben quoi ? C'est juste de la thérapie inversé -- Ça marche sur Tara ta thérapie ? -- Oui, parfois -- Je dirais plus quand elle veut te faire plaisir -- Ça fait longtemps qu'elle n'essaie plus de me faire plaisir alors -- Pourquoi tu dis ça ? -- Parce que nous sommes en désaccord sur beaucoup de choses et que je n'ai pas toujours le temps de les régler, puisque le premier pas doit venir de moi -- Si le premier pas doit venir de toi ça veut dire que c'est toi qui a provoqué ce désaccord -- Alors toi aussi tu la soutient ? Classique ! -- Non, je suis la logique. -- Hum hum -- C'est encore du Josh ? -- Entre autre -- Pourquoi tu n'essaies pas de voir les choses autrement ? Je veux dire, avec elle sa compréhension peut-être que tu feras un grand pas -- Tu veux dire essayr de comprendre pourquoi son ex a plus de réalisation dans sa vie que moi ? Non merci -- Tu ne régleras rien avec cette attitude déjà, ensuite tu as un fils avec elle, aucune aide financière ne vaut Karane -- Ce n'est pas ce que j'ai dit -- Josh a été le premier avec qui elle a vécu, il a été présent dans sa vie pendant plus longtemps, tu ne peux pas changé cela -- Oui je sais, merci de me le rappeler -- Mais tu peux ne pas lui laisser de place. Plus tu te fâche, plus tu t'éloignes d'elle et plus tu l'a pousse vers lui. -- Quoi ? Je suis désolé mais ça ne se fait pas si mécaniquement -- Tu en es sûr ? -- Non, non attends qu'est-ce que tu essaies de me dire ? -- Que tu n'as pas à te battre pour éloigner Josh, tu dois simplement te rapprocher pour qu'il n'est plus de place -- Waho, c'est vrai que je n'y avais pas pensé -- Tu es quelqu'un de réfléchis, tu aurais pensé à ça si tu n'étais pas aveuglé par la colère -- Merci de voir quand je n'y arrive pas -- Ça sert à ça aussi les amis -- Oui, évidemment -- je vais parler à Tara également. Je n'aime pas que vous soyez fâchés, vous êtes tellement mignons ensemble -- Merci Cami -- Pas de quoi. Alexandria Blew toujours sous le choc, referma la porte bruyamment derrière elle avant de s'aggriper au balcon pour essayer de se calmer le mieux possible puis, tout doucement, elle descendit les escaliers pour se rendre à la cuisine. -- Madame, que puis-je faire pour vous ? Lui demanda une employée -- Je... Je veux du thé, du thé relaxant dit-elle en s'asseyant -- Vous allez bien ? Vous avez l'air troublée -- Je le suis -- Votre thé est déjà prêt, est-ce que je peux faire autre chose pour vous ? -- Non, juste le thé -- Très bien, le voici -- Je suis tellement désolé madame lui dit celui qui lui a donné la clé -- Depuis combien de temps ? lui demanda t-elle les yeux rivés sur sa tasse de thé -- Pas très longtemps, peut-être cinq ou six mois -- Je pars dans la chambre, que personne ne me dérange -- Vous n'avez pas pris votre thé ! -- J'ai bien peur que ça ne puisse pas faire grand chose. dit-elle avant de quitter la pièce. Six mois pensa t-elle, six mois que toute cette histoire se trame sous son nez, dans sa maison sans qu'elle en soupçonne quelques miettes. Comment son mari a-t-il pu lui faire ça dans leur propre maison ? Elle savait qu'il avait des aventures lors de ses voyages depuis longtemps mais le faire de cette manière semble si insultant. C'est vrai que leur couple battait de l'aile depuis un bon moment mais ça c'est le coup de grâce, la preuve qu'il ne veut rien sauver, qu'il ne veut plus rien à voir à faire avec elle. Cette soit disante secrétaire à l'air d'avoir le même âge que Camélia MaConely, c'est une fille d'à peine vingt cinq ans, c'est clair qu'il ne voudra rien à voir à faire avec elle après avoir passé du temps avec l'autre. Comme si l'état actuel des choses n'était pas assez pénible. Que vont penser les enfants ? Et que vont penser les gens ? La presse ne va faire qu'une bouchée de sa famille à présent, quel désastre ! Dit-elle en regardant la ville de haut à travers la baie vitrée quand elle entendit un bruit de porte, puis des bruits de pas. -- J'ai dit que je ne voulais pas être dérangé -- Je ne suis plus libre d'entrée dans ma propre chambre ? Un dégoût monta en elle quand elle entendit sa voix sans se retourner -- Oh si, tu peux faire tout ce que tu veux -- C'est bien ce que je pensais -- Et ta nouvelle secrétaire ? -- Qui ? Vyna ? -- Oui, à moins que tu en aies plusieurs -- Je... Je ne comprends pas pourquoi tu la demandes soudainement -- J'ai cru voir qu'elle appréciait la visite du manoir. dit-elle en se retournant pour voir son visage se décomposer -- Oh, oh non. -- Si, elle avait l'air très joyeuse même, on entendait ses cris dans le couloir dit-elle en se rapprochant de lui -- Alexandria, calme-toi -- Pourquoi ? J'ai l'air agitée là ? -- N'avance plus. dit-il en reculant -- Ce sont mes jambes, j'en fais ce que je veux -- Toi et moi savons bien de quoi tu es capable quand tu es furieuse -- Rassures-toi, je ne le suis pas -- Vraiment sûre ? Parce qu'on n'est pas obligé d'en arriver là -- C'est ce que je me disais aussi, tu es si prévisible -- Écoute, on peut en parler -- Parler ? Maintenant tu veux parler avec moi ? Dit-elle en continuant d'avancer -- Qu'est-ce que tu racontes ? J'ai toujours voulu parler avec toi -- J'aurais bien pu te lancer quelque chose au visage comme je le faisais quand j'étais plus jeune mais tu ne mérite plus mon énergie et encore moins ma colère -- Oui tu as raison, je ne mérite rien de tout ça, n'avance plus s'il te plaît -- Qu'est-ce que tu as à me dire ? -- Je n'en sais rien, je n'y est pas encore pensé -- C'est bien ce que je me disais mais s'il te plaît, ne dis pas que tu es désolé je risque de très mal le prendre -- Non, évidemment que non. -- Pourquoi ? -- Parce que j'en avais besoin -- De s**e ? -- Non, d'une relation amoureuse -- Parce que tu crois que c'est de l'amour ça ? Tu n'est pas un adolescent de quinze ans enfin ! -- Peut-être que non mais nous avons tous besoin d'attention, c'est bien pour ça que tu m'as trompé avec Ben à l'époque, non ? -- Ha ha ha ha ha ha ha, tu es si prévisible que ça en devient barbant. -- Je ne le suis pas -- Ah non ? Parce que c'est ce que j'ai pensé en te voyant dans ce lit, que tu me sortira "tu l'as fait alors je le fais aussi" -- Et alors, c'est la vérité, non ? -- Malheureusement non -- Pourquoi ? Parce que ma partenaire est plus jeune ? -- Tu l'appel ta partenaire ? Quel titre ! Tu vois, tu aurais réussi à me faire culpabiliser si c'était ta première aventure, mais tu en as eu tellement que je ne sais plus celle qui est comparable à la mienne -- Quoi ? D'où est-ce que tu sors ça ? Tu m'espionnes ? -- Je le sais c'est tout, et avec des preuves mais malgré tout je t'ai laissé continuer de m'accuser de l'échec de notre mariage jour après jour. -- Et pourquoi ? C'est insensé ! -- C'est au contraire très sensé, ne savais-tu pas que celui qui a la langue accusatrice est le plus coupable ? J'ai juste constasté que j'avais mieux à faire que de me battre pour quelque chose qui était déjà terminé -- Je n'aurais jamais du écouter mon père, tu es la femme la plus sournoise que je connaisse -- Ne parle pas trop vite, ta nouvelle secrétaire pourrait être vexée -- Oui j'ai eu des aventures et alors ? Tu aurais préféré que je reste là avec toi alors que tu ne faisais rien pour me rendre heureux ? -- Je suis attendu quelque part, on terminera cette conversation plus tard. Pense à ce que tu diras à tes enfants entre temps. -- Non, ne t'en va pas, nous avons bien plus important à faire -- Tu sais bien que le proverbe " battre le fer tant qu'il est encore chaud" ne marche pas pour moi, bonne soirée. Dit-elle avant de refermer la porte derrière elle. Puis, elle couru dans la salle de bain la plus proche et éclata en sanglots devant le miroir pour voir combien elle est misérable. Alexander Blew rentra assez tôt ce soir parce qu'il savait que Luciana et lui ont une discussion importante sur le feu. Oui il est épuisé parce qu'il a travaillé d'arrache-pied pour atteindre ses objectifs de la journée mais il devait avancer aussi dans sa vie personnel même si les problème ont l'air de venir de nul part ils doivent être prêts à les combattre ensemble, du moins c'est ce qu'ils se sont promis quand ils sont décidé de se mettre ensemble pour la vie. Après avoir évité sa famille en passant par un autre chemin, il changea de vêtements avant de les rejoindre, elles étaient toutes les deux devant la télévision même si Luciana n'y avait pas la tête -- Bonsoir les filles ! -- Papa, tu es rentré ! -- Oui princesse, comment vas-tu ? -- Ça va, viens t'assoir avec nous -- J'arrive dans une seconde -- Tu .. tu n'es pas allé travailler dans cette tenue que je me souvienne. dit Luciana -- Non, je me suis déjà changé -- Ha oui, il y a un autre chemin pour rejoindre les chambres -- Oui, je ne voulais pas venir vous déranger avant d'être prêt -- C'est très attentionné -- Je vois que Alexiana a déjà fini ses devoirs -- Oui, elle n'en avait pas beaucoup. -- Merci de les avoir fait avec elle -- Quoi ? Tu viens de me remercier pour avoir fait les devoirs de notre fille ? -- Oui, tu m'as bien entendu -- Attention, je risquerais de m'y habituée -- Vas-y, je devrais le faire plus souvent. -- Waho, je... Merci -- Pas de quoi sinon,a on peut parler en privé un moment ? -- Je savais qu'il y avait anguille sous roche, tu m'as amadoué pour me demander un service ! Dit-elle en se levant -- Ne mets pas la charrue avant les boeufs, tu veux ! Viens suis-moi Ils rentrèrent dans la pièce la plus proche et fermèrent la porte derrière eux -- Il n'y a rien de grave rassures-toi -- Tant mieux, je commençais à imaginer des choses -- C'est juste que je... Je n'aime pas que les choses soient comme ça entre nous et tu le sais -- Oui je le sais et moi non plus mais parfois il faut que chacun réfléchisse de son côté -- Oui, tu as raison, c'est vrai que ça aide à calmer les tensions -- Oui, c'est ça -- Alors je commence dit-il en la fixant du regard -- Vas-y -- A propos de ton tableau, je suis vraiment, vraiment désolé chérie. Je t'ai dit la vérité quand j'ai dit que je n'étais au courant de rien -- Mais tu l'as recouvert comme si tu voulais me le cacher -- C'est vrai je l'ai fait mais c'est parce que j'ai paniqué. Tu t'en rends compte ? C'était comme si j'avais cassé le vase préféré de ma mère, j'avais peur de ta réaction alors j'ai agit comme un enfant et à vrai dire, j'ai été surpris que ta réaction ne soit pas plus violente. -- Ne te méprends pas, je venais de me disputer avec mon père alors j'étais partagé, sinon tu connais bien mon tempérament -- Oui, il y a ça aussi. Je suis désolé, je ne l'ai pas fait parce que je ne considère pas tes efforts ou quelque chose du genre, je suis juste un idiot parfois. -- Oui c'est vrai, mais tu es un idiot qui sait s'excuser alors ça passe -- C'est vrai ? Tu me pardonnes ? -- Bien sûr que oui, je t'ai déjà pardonné. Tu sais que je n'arrive pas à resté fâché longtemps. -- Merci dit-il en la serrant contre sa poitrine -- Et moi aussi je m'excuse pour mes réactions excessives, je sais que parfois j'en fais trop même si je n'arrive pas à me contrôler -- Tu es pardonné mon amour -- Et aussi pour la fois où je t'ai réveillé à six heures du matin, je n'en avais pas le droit -- Je sais que tu l'a fait pour que je comprenne que accompagner Alexiana tous les matins n'est pas une tâche si facile -- Je sais mais je n'aurais pas dû quand-même -- Si tu ne l'avais pas fait je n'allais pas comprendre tout le mal que tu te donnes, à prendre en charge cette famille, tout organiser chaque jour... -- Le simple fait que je tu le reconnaisse me touche énormément. -- Je ne l'oublierai plus désormais et si je le fait, pince moi le nez -- Juste le nez ? -- Bah oui, qu'est-ce que tu voudrais me faire ? -- Te frapper avec une spatule en bois comme mi abuelita le fait. Ça remets vite les idées en place -- D'accord mais, pas trop fort -- Je ne te promets rien !
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