CHAPITRE 2

1794 Words
- Je ne sais pas Evans… Sarah n’est pas comme les jeunes filles qu’on a l’habitude de fréquenter…  Je ne l’ai jamais vue avec un garçon… Elle est surement toujours vierge ! - Et alors ? - On ne peut pas lui faire ce qu’on fait aux autres ! Elle en souffrirait ! Elle n’est pas le genre de fille à accepter une aventure…  - Samuel… tu es en train de chercher des excuses… Dégonflé ! - Je ne cherche pas d’excuse ! Je suis en train d’essayer de te faire comprendre qu’on ne peut pas lui faire cela, d’accord ? - Elle est plus forte que tu le penses… Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? Tu es partant ? - Je ne vais pas te laisser me la voler sous mon nez !         Evans éclate de rire. - Je savais que tu relèverais le défi cousin ! Tu n’as jamais pu résister ! - J’énonce cependant une condition ! - Laquelle ? - Celui qui gagnera son cœur sera déclaré vainqueur et le perdant devra accepter sa défaite et se retirer. - Cela ma va. - Il faudrait qu’on reste prudent sinon cela risque de mal finir.   - C’est vrai… - Quoi qu’il arrive on ne laissera aucune fille briser notre amitié ! - Je suis d’accord avec toi. - Alors… que le meilleur gagne !         Ils échangèrent une solide poignée de main pour sceller leur accord.                                                                          *****************************              Evans et Samuel sont cousins. Fils de deux sœurs Marie et Rachel. Ils sont tous les deux de grande taille, à peu près 1m90. Avec leurs teints vanille, leurs cheveux châtain clair, leurs yeux gris cendré, leurs physiques athlétiques et leurs sourires ravageurs, ils avaient l’air de deux jumeaux. Les plus beaux jumeaux qu’il vous serait donné de rencontrer. Ils sont les deux joueurs les plus talentueux de l’équipe de football et les superstars du l’université. Quand ont les regardaient s’entrainer sur le terrain, torses nus, fille comme garçon, on ne pouvait pas s’empêcher de s’arrêter pour admirer le spectacle. Un frisson vous parcourrait l’échine. Bon Dieu, on se murmurait tous, ils sont trop beaux pour être honnête.         Le matin, avant le debout des cours, on se tenait tous devant l’entrée et on les attendait avec anticipation. Dès que leurs voitures de sport se garaient on retenait nos souffles. On dirait une scène toute droit sortie d’un film. On avait l’impression que le temps ralentissait. On aurait dit qu’ils ont répété cette scène chez eux avant de venir. Ils descendaient de leurs voitures ensemble. Ils se rejoignaient et avançaient vers la porte d’entrée et d’un même mouvement enlevaient leurs lunettes de soleil avant de franchir le seuil. Ce n’est qu’à cet instant qu’on pouvait enfin respirer. Toujours tirés à quatre épingles, on aurait dit des Dieux grecques. Les garçons étaient jaloux, et toutes les filles mouillaient leurs culottes. Ils se savaient beaux et bien bâtis alors ils en profitaient. Ce sont les coureurs de jupes les plus en vues et leurs mères en sont très fier. Elles disent à toutes les mères qui viennent se plaindre qu’elles ont des fils qui en ont dans leurs pantalons et que c’est aux jeunes filles de tenir leurs cuisses fermées.         Ce n’est pas la première fois que les deux cousins font ce genre de paris. Parier pour savoir lequel des deux aura le privilège de prendre la virginité d’une fille, c’était monnaie courante pour eux. Le perdant devait attendre que le gagnant se lasse de la pauvre fille pour se la faire. Aucune n’osait se plaindre car, une seule nuit avec eux, c’est ce qu’elles espéraient toutes.         Malgré son côté tapageur, Samuel n’aurait jamais lancé ce genre de défit sur Sarah. C’est peut-être la seule fille du village qu’aucun d’eux n’a encore touché et c’est celle qu’ils respectent le plus. Et maintenant, par la faute d’Evans, ils sont tous les deux partis en chasse et Samuel n’aime pas du tout cela. L’idée de faire cela à Sarah le dérange beaucoup mais un pari est un pari et il a toujours aimé le challenge. Penser à ce qu’il allait faire à cette jolie jeune fille l’excitait déjà beaucoup… impossible de se dérober maintenant. Il allait devoir prouver à Evans une fois de plus qu’aucune fille ne peut lui résister !         Une semaine après l’incident sur la plage, ils débarquèrent tous les deux chez elle. C’était un après-midi ensoleillé, Sarah et sa mère, à la recherche d’un peu de fraicheur, s’étaient réfugiées sous un manguier en fleur qui se trouvait dans leur jardin. Elles avaient mis une couverture sur le sol, Sarah s’était allongée sur le dos, les pieds sur le tronc de l’arbre et sa mère était assise à côté d’elle.         C’est donc ce jour-là qu’ont choisi Samuel et Evans pour débuter leurs entreprises de séduction. Il était temps car Sarah en avait déjà marre d’attendre que l’un des deux fasse le premier pas. A cause de la position qu’elle avait prise, la petite robe que Sarah portait avait glissée. En s’approchant, ils purent de ce fait admirer les longues jambes musclées ainsi que la petite culotte abritant l’objet de leurs convoitises. - Bonsoir Madame Cassamajor, Bonsoir Sarah, disent-ils en chœur en s’approchant. - Bonsoir les garçons, répondit-elle en secouant sa fille qui somnolait à coter d’elle.         Sarah se leva vivement et se tourna dans leurs directions en ajustant sa robe. - Bonsoir, dit-elle. - Que nous vaut l’honneur de votre visite ? Demanda Cassandra. - Nos mères vous invitent toutes les deux à venir paresser avec elles dans notre piscine, dit Samuel. - Volontiers ! Répondit-elle en se levant, il fait une telle chaleur aujourd’hui ! Tu viens Sarah ?         En voyant Samuel et Evans revenir, quelques minutes plus tard avec Sarah et sa mère, Rachel et Marie qui se trouvaient déjà dans la piscine, eurent un sourire complice. - Voici nos fils et leur prochaine victime, murmura Rachel. - Pauvre fille, répondit sa sœur Marie, ils n’en feront qu’une bouchée ! - Tu aurais tort de sous-estimée Sarah. Elle n’est pas comme ces jeunes écervelées qu’ils fréquentent d’habitude. Moi je suis sure qu’elle va les mettre au pas ! - Le spectacle va surement être grandiose cette fois, préparons notre popcorn !         Ils arrivèrent à leur niveau au moment où elles éclataient de rire. - Bonsoir Mesdames, dit Cassandra, l’eau est-elle bonne ? - Très bonne ! Répondit Rachel, allez vite vous changer et venez nous rejoindre !         Ils se rendirent à l’intérieur tandis que les deux sœurs souriaient toujours. - J’ai quelques remords vis-à-vis de Cassandra, dit Marie quand ils furent hors de portée. On devrait peut-être la mettre en garde contre nos fils, c’est notre amie quand même ! - Et mettre fin ainsi à notre plaisir ? Depuis quand tu avais une conscience ? On les a toujours laissé agir à leurs guises avec les filles. Ce sont des Don Juan et on en a toujours été fier ! Qu’est-ce qui te prend aujourd’hui ? - Sarah est une jeune fille qui mérite le respect. Ce n’est pas juste envers elle et sa mère… - Tu vas te taire tout de suite Marie avant de gâcher un été qui s’annonce prometteur ! - Ok ! Pas la peine de t’exciter Rachel ! - Je me demande lequel des deux commencera le premier round. - Le premier round a déjà commencé ma chère ! - Ah bon ? - Rappelle-toi sur la plage ! Quand Sarah a laissé tomber sa serviette. On aurait dit que leurs yeux leurs sortaient de leurs têtes ! - C’est vrai ! La pauvre fille est bien vite revenue se jeter dans les jupes de maman !         Elles éclatèrent de rire. - Cela promet d’être un été merveilleux en effet, dit Marie. Mais soyons claire sur une chose, Sarah n’est pas le genre de fille qu’on partage. - C’est un fait… donc, c’est une compétition… C’est mon fils qui gagnera ! - Dans tes rêves ! Samuel fait tomber toutes les filles, tout le monde le sait ! - Qu’est-ce qu’on pari ? - Une voiture ! - Ok !         Ils revinrent à l’instant. Samuel sorti le premier avec la mère de Sarah. Cette dernière sortie ensuite suivi d’Evans qui la retient par la taille et lui murmura à l’oreille : - Tu me dois un b****r ma jolie.         Il promena ses lèvres sur son cou durant quelques secondes et la relâcha. Sarah ferma les yeux et tressaillit pendant qu’une onde de chaleur la traversait de part en part. Evans rejoignit les autres dans la piscine en souriant à sa mère. Celle-ci qui n’a pas perdu une seule miette de la scène lui fuit un clin d’œil. - Sarah ? Cela ne va pas ? Demanda Cassandra, voyant que sa fille restait en retrait.         Sarah ouvrit les yeux, troublée, et s’avança vers la piscine. - Je vais bien maman, dit-elle d’une toute petite voix.         Elle plongea dans l’eau et resta quelques secondes sous la surface, tentant de calmer la tempête qu’Evans a allumée en elle. Samuel la prit des deux mains, la redressa. - Quoi ? Demanda-t-elle. - Je n’ai pas encore réclamé mon gage, murmura-t-il. - Qu’est-ce que c’est ?         Il promena ses doigts sur son ventre la faisant tressaillir malgré elle. - Pas ici, il y a trop de témoins. Plus tard… 
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