*Domicile de Bill
(Quand Rachel amène Isabelle, Francis se lève involontairement à sa vue. Isabelle baissa la tête et avança jusqu'au niveau de Richard pour le saluer respectivement et elle salut aussi Francis qui resta sans voix).
Bill : mon ami, je te présente Isabelle, ma fille adorée.
Richard : tu as une très belle fille mon ami, c'est un don unique de Dieu.
Francis : quand pouvons-nous nous mariés papa ?
Bill : mon fils, le mariage n'est pas une plaisanterie, prenez le temps de vous connaitre. Allez discuter à l'intérieur.
Francis : vient mon amour.
(Ainsi, ils se rendent à l'intérieur, Isabelle n'osa regarder Francis dans les yeux).
Francis : Mon amour, pourquoi évites-tu mon regard ?
Isabelle : mon père m'a dit de ne pas regarder un homme dans les yeux.
Francis : regarde-moi s'il te plait, regarde-moi.
(Isabelle relève sa tête pour le regarder).
Francis : oh mon Dieu, de toute ma vie, je n'ai jamais vu une fille d'aussi belle que toi Isabelle. Ta beauté est semblable à celle d'une déesse.
Isabelle : je te remercie.
Francis: pourquoi es-tu si triste?
Isabelle: non, je ne suis pas triste, je suis juste un peu anxieuse.
Francis : tu n’as pas besoin de l’être mon coeur, tout va bien. Dieu a pris tout son temps pour te façonner mon amour. J'ai beaucoup de chance de t'avoir pour moi seul.
Isabelle : tu ne m'as pas encore épousé, je ne suis pas encore ta femme.
Francis : je sais, mais ce n'est qu'une question de temps. Je ferai de toi une reine et la femme la plus heureuse au monde. Isabelle, regarde-moi s'il te plait.
(Elle le regarde).
Francis : je t'aime Isabelle, je suis fou de toi.
Isabelle : mais, tu viens à peine de me rencontrer, comment peux-tu m'aimer autant ?
Francis : j'ai eu ta photo il y'a bien longtemps mon amour, je t'ai aimé bien avant de te rencontrer. Je t’avais imagine, je t’avais rêvé, je t’avais desire pendant tout ce temps passé. Enfin, je te rencontre aujourd’hui. Je t’aime et je veux t’épouser. Dis-moi que tu ressens la même chose pour moi.
Isabelle : l'amour est tout nouveau pour moi, je ne sais pas ce que je ressens pour toi.
Francis : je te comprends, mais fait un effort. Dis-moi si tu m'aimes ou pas ? Ton père m'avait dit que tu étais impatiente de me voir alors regarde-moi et dis-moi ce que tu ressens pour moi.
(Elle le regarde mais elle pense aux paroles de Krist).
‘’Krist:…je vous aime et je veux vous épouser’’.
(Elle pense ensuite aux paroles de sa mère : “Ne fait rien qui va offenser ton père ou nos invités, tu dois jouer le jeu ”).
Isabelle : je pense que je t'aime aussi.
Francis : voilà ce que je voulais entendre.
(Francis voulait l'embrasser).
Isabelle : mais que fais-tu ?
Francis : je veux t'embrasser.
Isabelle : tu penses que nous sommes dans un film ou quoi ? Ma mère m'a dit de ne jamais embrasser un homme la première fois.
Francis : OK, je te comprends. Excuse-moi.
Isabelle : d'accord.
Francis : ça te dirait qu'on aille se balader un peu demain ?
Isabelle : non, je ne me sens pas bien mais dès que j'irai mieux, on pourrait aller.
Francis : d'accord chérie, mais je peux savoir ce que tu as ?
Isabelle : j'ai juste quelques migraines.
Francis : il faut que tu ailles à l'hôpital.
Isabelle : non ce n'est pas la peine, notre médecin de famille m'a donné quelques médicaments et a dit que ça va passer.
Francis : ah d'accord, ça me rassure. Allons dehors.
(Ils rejoignent leurs parents).
Bill : alors, vous avez fait connaissance ?
Francis : oui papa, la providence fait ses choses, nous sommes vraiment fait l'un pour l'autre.
Bill : je suis heureux de le savoir.
(Isabelle regarde sa mère).
Richard : c'est vraiment une très bonne nouvelle.
Francis : quand pouvons-nous nous marier ?
Bill : quand vous voulez.
Francis : OK dans un mois, je veux qu'elle devienne ma femme.
Isabelle : papa, je veux étudier d'abord.
Francis : mon amour, je ne veux pas que tu travailles, laisses moi m'occuper de toi.
Isabelle : je suis un être humain alors le travail fait partie de ma nature. Si je ne travaille pas, je vais m'ennuyer. Et en plus, Dieu a créé la femme comme une aide à l'homme et non comme une charge alors laisse-moi étudier pour pouvoir aider aussi mon mari.
Rachel : je crois qu'elle a raison mon chéri.
Richard : oui, c'est une fille très sage.
Francis : elle peut étudier en étant ma femme ?
Isabelle : je sais que les devoirs d'une femme ne cadre pas avec les études. S'il te plait Francis, patientons juste un peu plus de temps. Je sais que tu es à moi et que je suis à toi alors tu n'as pas à t'inquiéter. S'il te plait mon amour.
Francis : bon d'accord mais en attendant que les cours reprennent, sache que je viendrai de temps en temps t'amener en balade.
Isabelle : je suis tout à fait d'accord. Ça sera une occasion pour moi de découvrir un peu la ville.
Richard : tout est bien dans ce cas.
Bill : chérie, apporte quelques boissons pour sceller cette relation.
(Rachel apporte des boissons et Isabelle regagne sa chambre. Pendant qu'elle pleurait à l'intérieur, les autres fêtaient à l'extérieur. Sa mère la rejoind pour la consoler).
*A l'hôtel.
(À 16h, la fête d'anniversaire de mariage de David et sa femme Clémence a commencé. Beaucoup de leurs amis sont invités. Krist était habillé dans une veste toute blanche et quand il voyait les gens danser en couple, il était triste. Sa sœur vient parler avec lui).
Ariane : grand frère, nous sommes dans un moment de fête, ne sois pas triste, fait un effort.
Krist : je sais que papa et maman méritent vraiment qu'on soit heureux pour eux mais je ne peux m'empêcher d'être triste ma sœur, c'est plus fort que moi. Peut-être que quelqu'un d'autre l’a déjà prise pendant que je me peine à la retrouver.
Ariane : oublie-la un instant grand frère et réjouis-toi un peu. Aller vient, on va danser.
(Ainsi, ils se mettent à danser et leurs parents étaient ravis de les voir. Eux aussi discutent).
David : qu'est-ce qui arrive à notre fils ?
Clémence : il m'a dit qu'il est amoureux.
David : je vois. Il souffre comme je souffrais autrefois pour gagner ton cœur.
Clémence : oui, il faut toujours un peu souffrir pour obtenir ce à quoi l'on tient vraiment.
David : des années passent et pourtant je t'aime toujours comme au premier jour.
Clémence : c'est parce que nous sommes fait l'un pour l'autre, rien ne peut donc nous empêcher de nous aimer comme au premier jour jusqu'à la mort.
(La fête continue).
*Domicile de Bill
(À 18h, Francis et son père décident de rentrer chez eux. Ils sont dans une autre région. Ils se saluent et Francis prend sa future femme dans ses bras et lui dit à l'oreille).
Francis : j'ai hâte de faire de toi ma femme.
Isabelle : j'ai aussi hâte de le devenir.
Francis : je viendrai deux à trois fois par semaines te voir.
Isabelle : moi je ne bouge pas de cette maison.
Francis : je t'aime.
Isabelle : au revoir mon amour.
(Ainsi, ils montent dans leur voiture et retournent chez eux. Isabelle va tout droit dans sa chambre et se met à pleurer. Sa mère la suit).
Isabelle : maman, je ne vais pas pouvoir faire semblant pendant longtemps. J'ai l'impression de pécher contre Dieu et je me sens mal.
Rachel : tu avais bien fait ma fille, ça deviendra plus facile avec le temps.
Isabelle : comment pourrai-je lui dire que je l'aime alors que c'est faux maman. Non seulement je lui perd le temps mais je lui fait du mal et à moi aussi. Et dans tout ça, j'offense mon Dieu puisque je suis hypocrite. Non maman, je ne peux pas continuer.
Rachel : que préfères-tu ma fille, que ton père te rejette ou que tu continues à jouer le jeu?
Isabelle : jusqu'à quand vais-je continuer à jouer le jeu maman, jusqu'à ce que je devienne sa femme contre ma volonté ?
Rachel : que veux-tu que moi je fasse ma fille, je suis impuissante.
Isabelle : je vais dire à papa que je ne l'aime pas et je verrai sa réaction.
(Isabelle se déshabilla et prend une douche pendant que sa mère regagne le salon pour discuter avec son mari).
Rachel : chéri, tu trouves que c'est bon de choisir un mari pour notre fille ?
Bill : pourquoi tu me demandes ça maintenant ?
Rachel : nous sommes à une époque où le monde a beaucoup changé, il est difficile de connaitre même à 50% une personne, tu devrais laisser Isabelle choisir lui-même son mari.
Bill : je connais bien Francis, c'est un jeune homme gentil, travailleur et affectueux.
Rachel : quand le diable veux avoir quelque chose, il devient plus bon que la bonté elle-même. C'est pour te dire qu'il peut paraître une bonne personne aujourd'hui mais quand il aura déjà notre fille, il se transformera en un loup. Je pense qu'il l'aime simplement pour sa beauté et rien de plus.
Bill : tu te fais du souci pour rien chérie, ne t'inquiète pas.
Rachel : souviens-toi du premier homme au jardin. Quand Dieu lui a demandé la raison de son péché, il a accusé Dieu, la femme a accusé le serpent (Gn3:11-13) alors quand ça tournera mal pour notre fille, c'est toi qu'elle va accuser et je la soutiendrais.
Bill : rien ne tournera mal chéri, tu vois bien qu'ils s'aiment déjà beaucoup.
(Isabelle arrive).
Isabelle : non papa, en réalité je ne l'aime pas, je ne voulais pas simplement donner de la tristesse à nos invités.
Bill : qu'est-ce que tu racontes ? Tu feras mieux de l'aimer parce que je ne changerai pas d'avis. Je vais prendre une douche.
(Il se lève et s'en va. Isabelle et sa mère se regardent. Elle vient pleurer sur les genoux de sa mère).
*A l'hôtel.
(La fête a continué jusqu'à 21h et s'est arrêtée. Les deux amoureux rentrent dans leur voiture et Krist prend sa soeur dans la voiture de leur mère pour renter. Le lendemain, David se rend dans la chamber de son fils. Krist lui raconte son histoire et il lui conseille de croire en Dieu et tout ira bien).