— "Oui, Maman. Ça m’a fait réaliser à quel point on est chanceux. On a tout ici. Et ce soir, ce repas avec vous tous... c’est le plus beau cadeau que je pouvais recevoir."
La conversation se poursuivait, rythmée par les rires et les récits, entre deux bouchées de tarte. Je parlais de mes nuits sous les étoiles dans le désert du Sahara, de la sensation de liberté en traversant des plaines sans fin à cheval en Argentine, ou encore de mon ascension du mont Fuji. À chaque histoire, mes parents et ma sœur étaient suspendus à mes lèvres, comme s’ils voyageaient avec moi, découvrant à travers mes mots un monde qu’ils n’avaient jamais vu.
Ce dîner, autour de cette table familière, n’était pas seulement un repas partagé. C’était une réunion, une reconnexion. L’amour familial s’exprimait dans chaque geste, chaque parole, chaque éclat de rire. Mon voyage avait été extraordinaire, mais rien ne valait ce moment. Parce que, finalement, même après avoir vu le monde, je savait que mon vrai chez-moi se trouvait ici, parmi les miens.
L'armantement de soir, c'est ce moment où le monde semble en suspens, comme s'il prenait une grande inspiration avant de plonger dans le calme du crépuscule, où chaque élément trouve naturellement sa place pour offrir une transition douce entre le jour et la nuit.
La fraîcheur qui me donnait la chaire de poule me rendait instable. J'avais quelques envie, une envie qui devenait insupportable. Je voulais une fille avec qui passer la nuit.
J'ai sorti la voiture de mon père, une Lexus hyper classe. J'allais parcourir la ville de Marseille à la recherche d'une fille pour me défouler. Cette fraîcheur était casiment insupportable. Il me fallait une fille. Lors de mes études à l'étranger, je pouvais pas passer une semaine sans toucher à une fille.
Non impossible.
Et ça serait pas ici que je me priverais de ce besoin.
Après tout, j'ai de l'argent et le pouvoir de m'offrir n'importe fille, peu importe la race. Il me faudrait juste quelques billets de banque pour avoir celle que je désirerais.
J'étais installé au volant de la voiture de luxueuse, qui glissait lentement dans les rues d’un quartier où les néons rouges et les ombres fugaces racontent une histoire que la nuit préfère cacher.
Le moteur ronronne doucement, tandis que mes yeux scrutent avec une certaine nonchalance les silhouettes qui bordent le trottoir. Le cuir doux du volant sous mes mains, la radio diffusant un murmure discret, tout dans cette scène parle de contrôle, de calcul, de désir maîtrisé.
Le quartier était animé, mais je restai à l’écart, observant. Les visages s'effacent dans la pénombre, certains familiers, d’autres indifférents. Puis, soudain, une silhouette attire mon regard.
Elle se distinguait des autres par une allure singulière, une beauté époustouflante qui semble presque irréelle sous les réverbères. Grande, élancée, avec des cheveux ondulant légèrement dans la brise nocturne, elle se tient là, immobile, le regard sûr de soi. Ses yeux accrochent les miens à travers la vitre teintée, et en un instant, je savais que c’est elle que j'allais emmener ce soir à l'hôtel.
J'ai ralenti encore, m'approchant d’elle. Mon regard était perçant, presque provocateur, et je sentais monter en moi une chaleur, une anticipation. J'abaissai la vitre sans un mot, la main nonchalamment posée sur le bord de la portière.
Elle s'avança vers moi avec une élégance désinvolte, et en s’installant dans la voiture, une fragrance légère et envoûtante m’entoure.
La conversation était minimale, presque inutile. Tout était dit dans l'échange de regards, dans les mouvements précis et maîtrisés de nos corps.
Elle savait que j'étais venue dans ces rues pour chercher une escorte, et vu le regard appétissant que je présentais, elle su tout suite ce que je voulais.
Immédiatement dans ma voiture...
En quelques minutes, je roulais en silence vers l'hôtel, un lieu discret à la périphérie de la ville. Je la dévorait des yeux, remarquant chaque détail : la courbe de ses lèvres, l’éclat de ses yeux sous les lumières tamisées de l’habitacle, la douceur de sa peau visible sous son manteau léger.
Plus je la contemplais, plus j'étais frappé par sa beauté envoûtante, comme si elle sortait d'un rêve, différente de toutes les autres femmes que j'avait rencontrées.
Dans cet instant suspendu, la ville semblait s'effacer, ne laissant qu'elle, moi et la promesse de la nuit à venir, au-delà des murs feutrés de l’hôtel où ont se dirigeaient .
Le temps se figeait alors que je la conduisais dans la chambre 450 de l'hôtel Golden beach.
Moi et la séduisante escorte pénétrèrent dans l’ascenseur avec une tension palpable. L’espace exigu, aux parois de métal poli, nous enfermait dans une intimité immédiate. Le bruit feutré des portes qui se refermaient derrière nous semblait marquer le début d’une attente chargée de désir. Ma respiration était plus lourde, mon regard intensément fixé sur elle, détaillant chaque courbe, chaque mouvement.
Elle, consciente de l’effet qu’elle provoquait, se tenait avec une assurance presque provocante. Son parfum subtil flottait dans l'air, enivrant, et l’éclat de ses lèvres captait les reflets des lumières blafardes. Ses yeux, mi-clos, lançaient des regards suggestifs qui électrisaient l’atmosphère.
J'étais assez grand, vêtu avec une élégance impeccable, je me tenait droit mais fébrile. Chaque seconde d'attente dans cet ascenseur renforçait mon impatience, mon désir dévorant.
Je sentait mon pouls accélérer, tandis que mon esprit ne pouvait s’empêcher de se projeter vers ce qui allait se passer derrière les portes de la suite, à peine quelques étages plus haut.
Mes mains, crispées contre mes poches, brûlaient d’envie de la toucher, de sentir la douceur de sa peau.
Je l’observais, incapable de détacher mes yeux de ses formes sensuelles. Mes lèvres s’entrouvrirent légèrement, comme pour dire quelque chose, mais aucun mot n'était nécessaire. Tout était dans l’air : l’envie brutale, la promesse implicite d’une nuit torride.