Darel
Je suis plongé dans mes dossiers quand on frappe à la porte. Je demande à la personne d'entrer. La porte s'ouvre lentement et je vois apparaître ma maîtresse du moment. Je n'ai pas encore trouvé mon âme sœur et, pour le moment, elle se croit la femme de la maison.
- Mon chéri, te voilà. Puis-je passer la nuit avec toi ce soir ? Ça fait des nuits que tu ne viens pas dans ma chambre !
- Tu me fatigues, Estrella. Si j'ai besoin de toi, je sais où te trouver.
- Ce n'est pas juste. Depuis que ces esclaves sont là, tu n'as pas un seul instant pour moi !
- Estrella, tu n'es ni ma femme ni ma fiancée. Je t'ai demandé plusieurs fois d'aller chercher ton compagnon et tu as toujours refusé. Pourquoi ?
- Parce que c'est toi que je veux, je suis amoureuse de toi depuis des années. Et c'est avec toi que je veux me marier.
- Je n'ai pas l'intention de me marier. Tu insistes pour être avec moi et que dirais-je si je découvre mon âme sœur ?
– Rien ne prouve que tu la découvriras un jour ! Ne suis-je pas bonne au lit ?
Elle referme la porte et vient vers moi !
- Ne peux-tu pas me donner une petite place dans ton cœur ?
— Tu sais très bien que je n'ai pas à offrir à quelqu'un !
Elle se met à mes pieds et me caresse lentement la cuisse.
- N'as-tu pas envie de faire une petite partie de jambes en l'air ? Sa main touche mon sexe, elle me caresse lentement en me regardant bien dans les yeux. Mon sexe se met à durcir :
— Je pourrais te faire tellement de bien, mon roi.
- Mais je n'ai pas besoin de toi actuellement !
Elle presse fortement mon sexe qui réclame sa libération.
Elle essaye d'ouvrir mon pantalon, mais je l'en empêche :
- Désolé mon roi, je veux juste te satisfaire.
— Va-t-en maintenant, j'ai besoin de travailler.
Elle se lève, le visage triste, et sort de la pièce.
Je le plonge dans mes documents.
Emily Math est amenée deux heures plus tard. Elle est inconsciente. Quand je vois dans quel état elle se trouve, je pleure de chagrin : Oh mon Dieu !
Je sors de la douche et constate avec horreur que les cellules n'ont pas été fermées aujourd'hui ! Je prends un de mes vêtements pour la nettoyer. En cinq minutes, l'eau est rouge de sang ! Oh mon Dieu ! Va-t-elle pouvoir s'en sortir ? Après l'avoir nettoyée, je la couvre. Elle finit par ouvrir les yeux. Quand elle me voit, elle éclate en sanglots.
— Je suis désolée… Je suis tellement désolée…
— J'ai eu tellement mal ! J'ai cru que j'allais mourir !
— C'est un monstre, il est inhumain !
— Qu'allons-nous devenir ?
Adine arrive avec des potions et elle les lui donne.
- Tiens, ça va t'aider à guérir plus facilement et ça, c'est pour ne pas tomber enceinte.
— S'il vous plaît, je peux vous poser une question ?
— Perles toujours !
– Pourquoi avez-vous peur que l'une de nous tombe enceinte ?
- C'est pour éviter qu'elle meure en couche. Notre roi est à moitié lycan ; seule une femelle lycan pourrait porter son enfant.
- Oh ! Je comprends maintenant.
- Demain ce sera votre tour, j'espère que vous êtes prête.
– Heu… moi ? Non, moi je suis déjà passée !
- À d'autres. Sois prête pour demain.
Elle sort, elle nous laisse seules.
- Je ne peux pas aller là-bas demain, je vais tout faire pour m'enfuir. Regarde dans quel état tu es revenue ! Aide-moi à m'enfuir !
- Je ferai mon possible pour t'aider, mais tu sais que c'est inutile ? Ils sont nombreux, ils sont forts et avec ces chaînes, où veux-tu partir ? Tu vois ? Si tu essaies et qu'on t'attrape, ils vont te punir sévèrement. Si tu essaies et qu'on t'attrape, ils vont te punir sévèrement. Et on recommence au point de départ.
– J'ai si peur ! Et si je meurs ? Tu sais, je n'ai pas de loup !
- Je sais, mais il faut laisser le destin décider.
- Repose-toi, tu es très fatiguée.
- Dors bien et bonne chance pour demain.
- Merci beaucoup. Dors bien.
Le lendemain, nous sommes allés, comme à notre habitude, dans les champs pour travailler. À son réveil, Mathe avait du mal à se déplacer. Mais ils n'ont pas accepté qu'elle reste pour se reposer. Elle a dû trouver tout le courage du monde pour se déplacer. Avec ces traitements inhumains, nous allons toutes mourir l'une après l'autre.
- Dépêchez-vous.
Nous marchons aussi vite que possible, enchaînées. Le fouet siffle. Nous continuons d'avancer. Arrivées dans les champs, on nous détache. Nous commençons à travailler.
Certaines femmes étaient là avant nous. Je regarde alors notre bourreau prendre une des femmes qui n'est pas attribuée au roi. Il l'emmène à quelques pas de nous et, sans nous prêter attention, elle se met à genoux. Il lui relève la robe pour toucher ses fesses, puis il fait descendre son pantalon et il la pénètre.
Il couche avec elle devant nous. Après l'avoir fait, il se rhabille et la jeune femme s'arrange, puis elle part s'installer à l'ombre d'un arbre.