Darel
- De quel pansement parles-tu ? Tu es un loup, en plus d'être un lycan. Tu cicatris très rapidement. Et puis tu n'as pas de blessure, donc qu'est-ce que tu as ?
- Prends place, je veux que tu regardes quelque chose. Il s'assoit et je prends place en face de lui. Je te préviens : tu n'as pas intérêt à te moquer.
- Tu es mon patient, je n'ai pas le droit de me moquer de toi.
- Très bien, jette un œil à ça !
J'ouvre mon pantalon pour lui montrer mon sexe, mais à ma grande surprise, il a doublé de volume ! « Qu'est-ce que c'est que ça ? »
Il regarde mon sexe et éclate de rire !
— Ha..ha.. ha.. Darel... que t'est-il arrivé ?
– Tu m'as dit que tu n'allais pas te moquer !
— Désolé mon vieux ! Mais ça, ma première fois de voir un truc pareil ! Qu'est-ce qui t'a piqué ? Une abeille ? Ou un rat ? Un rat ? - Ça suffit avec tes commentaires !
« Ça suffit avec tes commentaires ! C'est une escale qui m'a fait ça ! Ce n'est pas normal que ça se soit aussi enflé !
Il regarde attentivement, il a l'air inquiet :
« Tu as raison, ce n'est pas normal !
- Dois-je m'inquiéter ?
– Je ne sais pas.
Il prend mon sexe et le tourne dans tous les sens, et perçoit les morsures.
— Elle a des dents très aiguisées. Je vais te faire une injection d'anti-tétanique et d'anti-venin. Et un anti-venin.
– Un anti-venin ? — Mais pourquoi ?
— Ce n'est pas normal, la réaction de ton sexe. Il est trop enflé. Je ne veux pas t'alarmer, mais c'est la première fois que je vois ce genre de réaction après une morsure. Je vais te donner une crème pour que tu l'étales dessus. Demain, nous verrons comment ça évolue.
- D'accord, je commence à m'inquiéter. J'espère qu'elle n'a pas la rage.
- Je l'espère aussi pour toi.
- Je vais lui faire regretter de m'avoir fait ce qu'elle m'a fait.
- Tu arrêteras quand avec tes histoires d'esclaves ? Nous sommes au vingt-et-unième siècle, mon ami. Tu vas libérer ces personnes, elles sont des êtres humains. Mais pas des animaux.
- Peux-tu arrêter de me casser les couilles avec tes remarques ?
– Mon cher ami, ton sexe est déjà hors d'état, alors si je te casse les couilles, ça ne sentira pas bon pour toi !
- Peux-tu me laisser vivre ma vie comme je l'entends ? J'aime bien les utiliser comme je l'entends. Pour moi, ce ne sont pas des êtres humains, ce sont des esclaves, des sous-hommes ! Alors, je les traite comme tels. Je suis le seul maître à bord, merci pour ton aide, tu peux disposer.
- Très bien, merci majesté pour votre amabilité.
Il sort de la chambre. Je sais que je l'ai blessé par mes paroles, mais je suis fatigué qu'il me rabâche toujours les oreilles avec cette histoire. Je fais de mon royaume ce que je veux. Il n'a rien à dire là-dessus.
Emily
Je suis ici depuis deux jours. Deux jours sans manger ni boire. Il est vraiment méchant, cet homme. Mais pourquoi je l'appelle « homme » ? Ce n'est pas un homme ! Non, c'est un animal, un monstre. Un homme ne peut se comporter ainsi.
La porte s'ouvre et sa vilaine tête apparaît. Il reste à une bonne distance de moi, comme s'il avait peur que je le morde encore.
- Je peux savoir si tu as une quelconque maladie ?
Je ne réponds pas, car ce monstre manque cruellement d'éducation. On ne s'est pas vu depuis deux jours et il apparaît sans saluer.
- C'est à toi que je m'adresse. As-tu une maladie transmissible ?
Je me demande pourquoi il me pose cette question. Si ça peut m'éviter de passer à la casserole, pourquoi ne pas mentir ?
Bonsoir majesté, je vais très bien, et vous ? Avez-vous bien mangé aujourd'hui ? Si oui, moi, je n'ai rien mangé depuis deux jours. Ce qui fait que je n'entends pas très bien quand on me parle.
Je l'entends murmurer dans sa barbe :
« Elle se fout de moi, ma parole. »
Intérieurement, je me dis qu'il n'est pas aussi bête que ça s'il comprend que je me moque de lui. Mais de moi à lui, qui doit se moquer de son ami ? En plus, il n'est pas mon ami ; non, c'est mon ennemi. Il a tué mon père sous mes yeux et à cause de lui, ma mère a disparu.
Ce monstre est à abattre.
- Si vous voulez des réponses, je veux manger, me laver dans un bain parfumé et dormir dans un lit douillet. Et dormir dans un lit bien doux, sinon, vous risquez de perdre votre sexe si le mal continue.
- Quoi ? Je vais vous le faire regretter. Vous mourrez de mes mains.
- Et vous, vous ne connaîtrez plus jamais les joies du plaisir, car bientôt, vous n'aurez plus de sexe.
Il me regarde longuement avant de sortir de la pièce.
Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu'il n'est pas encore guéri et qu'il a peur d'être contaminé par une maladie. Je vais appuyer où ça fait mal pour avoir tout ce que je veux. Il n'a rien vu encore. Il souffrira encore plus. Puisqu'il aime v****r les femmes, je vais lui enlever cette envie.