Mariage Et Demons

CHAPTER 4

Adama

-On s'en va ? Dit Amadou d’un ton joyeux.

-Ou exactement ?

-On rentre chez nous répondit il

-Sérieux ? Comment ça ?

-Il le fait parfois

-Ha bon ?

-Oui c'est pas tous les jours qu'on termine à 22h tu sais. Il à une vie en dehors de ce boulot

-Tant mieux je commençais à me poser la question sur la vie secrète de Mr Important et ma sœur également

-Tu as une sœur ?

-Oui, une petite sœur elle a 23 ans

-Elle est aussi jolie que toi

-Encore mieux attend je te montre ça photo

Je sortis mon tel pour y chercher une des nombreuses photos de ma sœur je choisis la plus flatteuse.

-Waou ta sœur c’est une bombe.

Il avait la bouche grande ouverte

-Et ne bave pas non plus sur elle.

-Tu me la présente ?

-Je sais pas je peux te faire confiance

-Pourquoi pas ? Mane may confiance di (je suis le mot confiance personnifié)

-Aye marteau le juste pour que ma press la khaleibi. Ma begne. (Juste pour que je te la présente)

-Boul topeu sa djikko. (Sois pas vache) allez présente la au pauvre célibataire que je suis

-Très drôle. Je luis parlerai de toi.

-C’est déjà ça. Elle fait quoi ?

-Elle suit un master 2 en génie civil

-Ben dis donc ça bosse dur dans la famille. Elle cest le bâtiment son truc

-Oui et elle est forte pour une étudiante elle bosse sur son mémoire et pour le moment il est impeccable

-Comme ton CV. Et vous tenez ça de qui ?

-Bonne question. Il faudra que je fasse mon enquête.

Ils commencèrent à ranger leur bagages à la hâte.

-Je t'attends lui dit elle.

-Non vas y il me reste un document à terminer ensuite je quitte le bureau

-Moi tu me dis rentres, je rentre direct je prends rien avec moi.

-Et revenir pour trouver un boulot inachevé ?

-Il va galérer quand tu seras parti

-Non il t'auras toi. Tu feras du bon boulot

-S'il me garde, tu as mis la barre très haute

- Ne t'inquiètes pas il vas te garder. Tu vas bientôt trouver tes marques.

-Si tu le dis

Elle se leva

-Sur ce je te laisse à demain

Elle marcha tranquillement jusqu’à l’arrêt de bus. Sans se presser. Il était encore tôt. Flâner dans les rues de Dakar lui rappeler pleins de souvenirs.

Surtout lorsqu’elle était lycéenne et qu’elle séchait les cours avec ses copines juste pour venir faire le tour des boutiques sans un sous en poche.

Elles finissaient pas s’asseoir à la place de l’indépendance se moquaient de tel ou tel professeur, souhaitaient jne maladie incurable a un autre. Le grand jour pour certaines ou elle seraient enfin madame et pour finir refaisaient le monde à leur façon.

Quel belle insouciance que cet époque. 10 ans qu’elle avait son bac. Pour elle ses projets ont toujours étaient les même prendre soin de sa famille d’abord. Penser à elle après.

Mais le destin avait mit sur sa route un homme incroyable qui l'aimait plus que tout qui avait jurer de la rendre heureuse et de la soutenir. Ismeu que ferait elle sans lui.

Il avait tant fait pour elle. Elle lui en était tellement reconnaissante. Elle avait mit une barrière entre elle et les hommes. Il avait balayé toutes ses réticences et lui avait prouvait qu’elle pouvait lui faire confiance.

Elle lui donna son cœur. Elle sourit à cette pensée. Ils étaient voisins depuis l'enfance mais ne se fréquentaient que depuis 5 ans. Mbeugelou jeune catholique  ngay ame là-bas, di ngene dem 53 baptêmes 27 mariages 2 communions mou presenté la toute la grande famille avant le mariage,.

Elle prit le bus. Il était quasi vide à cet heure ci. Prit un siège et s'assit. Elle envoya un texto à Ismeu. Il promit de passer lui faire un coucou.

Il y a pas mieux que d'être chez soi par une fin d'après midi. La maison est calme on peut dormir tranquillement. De toute façon à quatre dans la maison. Elle est tout aussi calme.

Adama faisait des texto Ismeu son bébé  d'amoukh. Elle souriait en relisant ses messages. Voilà un homme qui sait parler aux femmes, contrairement à son M Important.  Il n'était pas aussi riche ni aussi beau mais au moins elle avait la certitude qu'il l'aimait.

Bientôt avec son travail ils pourraient mettre assez d'argent de côté pour se marier et fonder la famille dont elle rêve tant. C'est pas les occasions qui ont manqué. Ni les demandes. Elle à refusé de bon parti. Parce que pour elle le plus important c'est l'amour. Et c'est, ce qu'elle vivait en se moment avec Ismeu.

Même si elle était seule à l'aimer comme disait ça sœur, qui le supportait à peine, sa mère qui ne lui faisait pas confiance, et son père qui était neutre dans la situation.

Elle s'en foutait elle voulait juste l'épouser. Ils avaient prévu de se voir le lendemain. Pourvue qu'elle quitte le boulot assez tôt comme aujourd'hui.

Son père en la voyant lui avait dit « tu vois liii moy heurou watch normal » (c'est ça une heure de descente normal ) elle avait acquiescé sans rien dire.

Il faudra un moment ou à un autre trouvé une solution à ses heures de bureau elle devrait avoir une conversation franche avec eux, sa mère comprise.

On frappa à la porte elle se leva pour aller ouvrir. 

- Bb qu’est-ce que tu fait ici ?  Dit Adama

-Tu m’as dit que tu rentrais plus tôt je suis passé te faire un bisous

-Entreuuuuuu.

-Ana Hitler (ou est Hitler)

Hitler c’était le nom qu’il donnait au père d'Adama

-Bamou djapeu la, (jusqu'à ce qu'il t'attrape) lol. A la mosquée

-Tant mieux il y a qui, ici ?

-Personne

-Donc j’ai le temps de te faire pleins de bisous

Il la poussa à l’intérieur et la prit dans ses bras. Elle gloussa et lui donna un bisous. Ces petits plaisirs, la rendait heureuse pour un rien. Ils se câlinèrent sur le canapé

-Personne ne va venir ?

-Non t’inquiète pas.

Ils étaient comme ça depuis une trentaine de minutes lorsqu'on frappa à la porte.

-Il est temps pour moi de partir dit Ismeu.

-Mais non ça doit être ma sœur

Elle alla ouvrir et sa sœur plongea dans ses bras en la serrant fort contre elle.

-Ho diank namone nala. (Tu m'as manqué puce)

Elle rigola

-Est-ce que do wouti farr tamite (il serai temps de te trouver un mec.)

-Pourtant je cherche mais dans mon entourage il y à que des étudiants fauché

-L'argent ne fait pas le bonheur ma chérie,

-Pardon arrêtes ça. Il fait mon bonheur à moi. Toi ce qui t'intéresse c'est les diplômes réussir par toi-même, moi je préfère les raccourcis d'un mariage avec un bon parti

Maje passa sa tête pas l’entrebâillement de la porte du salon et vu Ismeu. Le copain pas du tout aimé de sa sœur. Un truc qui cloche chez ce gars. Il est pas net.

-Ha c’est toi lui dit elle d'un ton neutre.

-Ça va Maje

-Hum-hun ça peu aller. Adama j’ai un truc super important à te raconter

-Affaire moi djank (puce)

-Pas maintenant c’est assez privé tu vois. Elle avait dit ça en regardant lourdement Ismeu.

-Je crois que je vais partir dit ce dernier.

-Ah bon ? J’espère que ce n’est pas à cause de ce que je t'ai dit ? répondit Maje d’un ton innocent mais personne n’était dupe.

-Absolument pas. J’étais passé vite fait. Tu m’accompagnes ma chérie 

-Bien sûr.

Ils partirent jusqu’à la porte. Il lui fit un bisous sur les lèvres avant de sortir. Adama revint au salon en regardant sa sœur d’un œil plein de reproches.

-Tu es contente de toi

-Pfffff. Laisse tomber

Adama secoua la tête de droite à gauche.

- Alors c’est quoi le congosse ?

-Rien du tout je voulais juste qu’il parte

-

-Quoi j’ai pas le droit de vouloir profiter de ma sœur ?

Elles avaient regagné leur chambre en même temps qu'elles discutaient.

Maje, c'était le surnom de ça sœur, avait déjà commencé à ce déshabiller pour porter un truc léger.

-Ha oui on parlé de quoi déjà ?

- d’étudiant fauché ?

-Exactement. Je disais que je veux un homme riche qui à déjà tout pour lui. Et moi je serai sa femme objet

-Arrêtes tu es sérieuse meuf

-Très. T’as pas envie de déménager ? Regarde cette maison

-Tu as honte de ça.

-Oui de la maison. Pas de mes origines. Je suis fière de ce que je représente. De moi, de mes racines. Mais tu conviendras qu’on vit dans un taudis

-Qu’on peut reconstruire nous même.

- Sois réaliste Adama ça va couter la peau de tes fesses. Même si elle son grosse

-Nala nokkeu dei (je vais te frapper)

-. Se serai pas mieux s'il y avait  quelqu’un qui serai disposé à te le faire en un claquement de doigts ? Et je suppose que, comme ce ne sera pas Ismeu je dois me dévouer à la cause.

-Genre on parle d’argent et pas d'amour.

-L'amour pour moi. C’est un plus si en en plus du compte bancaire il y a le respect, la confiance et la reconnaissance, c’est bon pour moi

- Je suis sidérée dit Adama. Tu es excellente dans ton domaine tu as pas besoin de raccourcis. Tu es encore jeune. Tu trouveras un boulot très bien payé et…

-Qui à dit que je voulais travailler ?

-Quoi ? Tu es sérieuse ?

- Travailler c'est ton truc. Moi j'ai juste suivie ton exemple.

-Mais tu es douée pour ça ???

-Je suis douée dans tout ce que je fais lui dit ça sœur. Je suis parfaite dans tout, tu le sais ça. Pas seulement dans les études. Tu te rappelles quand j'avais décidé de vendre des sachets d'eau à la plage

-Tu t'étais fait beaucoup d'argent

-Voilà mon truc à moi. Faire de l'argent et pour peu que je me lance dans un projet, je suis sûr de réussir, les études c’est plus parce que j’avais pas le choix.

Adama était sous le choc  c’était  la première fois que Maje parlait  ainsi

-Tu es boursière ???  Genre toi tu vas suivre ton doctorat en Allemagne. Tu as une chance de vraiment réussir dans ta vie.

-Sauf que vous avez présumé que les études était ce qu'il y avait de meilleure pour moi. Je n'ai jamais pensé cela. La vie et pleine de tellement d'opportunités. Il faut juste s'en saisir. Et je dois aller en Europe de l'est pour réussir ?

-Et les études ?

-Combien de Doctorants au chômage que tu connais ? Ils sont nombreux. Tu es sorti major… combien de stage à tu fais dans ta vie ? La tu t'accroches à un boulot difficile juste pour espérer toucher un salaire à la fin du mois

-Un bon salaire

-Pas le meilleure non plus. Crois moi. Mois après mois, tu travailleras pour cet argent au lieux que cet argent travaille pour toi

-C’est-à-dire ?

-Tout tes faits et gestes seront en fonction de cet argent que tu attends à chaque fin du mois. Tu seras esclaves de ton salaire. Tu auras peur de perdre ton emploie juste pour garder ton salaire.

-Peut être, En même temps, si tu avais un projet tu aurais peur de perdre l'argent investit en cas de pépin

-Il n'y à pas de risque zéro. Je pourrais également en gagner beaucoup plus pourquoi partir avec l'idée de perdre.

-Franchement je ne te comprends pas. Un salaire mensuel c'est la sécurité.

-Pour qui ?

-Pour toi.

-Des revenus inépuisables la voilà la sécurité.

-Alors il faut bosser.

-Mais je bosse c’est pas ce que je fais depuis toujours ? Je vais en cours. Je persévère.

-Alors ???

-Je veux voir le tout en version accélérée si j’ai un mari qui me finance je pourrais m’adonner à ce que j’aime le plus. Faire du business

-Je sais pas quoi dire. Lui dit Adama

-Ne dit rien. On va regarder Joddah Akbar sur Zee Magic

-Oui allons y il me tarde de connaître la fin de tout cela. Dans tout il y a également tes projets d'avenir.

-

Zack

Rebelle, une jolie jeune femme de teint couleur caramel reposait sur le torse de Zack. Elle était encore habillée à l'exception que sa robe était relevés jusqu'à sa taille. Elle avait son jolie postérieur de couleur caramel également, en l'air.

Zack le lui caressait distraitement. Ils étaient tous les deux allongés sur son canapé. Heureusement qu’il était en cuir il se nettoie facilement. Il l'avait choisie exprès.

C’était un bel interlude. Après une semaine aussi chargée, il se sentais serein. En plus elle est pas trop difficile ce qui signifie qu’il n’aurait  même pas à la ramener chez lui. Le canapé lui suffisait amplement.

-Tu as aimé lui dit elle

-J’ai adorée te faire jouir.

Il refusait d’entrer dans les détails. C’était juste une partie de jambes en l’air pas de quoi écrire un roman non plus. Et il à connu mieux.

Elle leva la tête. Il l'embrassa. Il sentis son érection reprendre lorsqu’il entendit la notification d'un email qu'il choisit d’ignorer. C’était pas le moment.

On parlait plus boulot là. Le téléphone sonna. Il y avait qu'une seule personne pour appeler la seconde ou elle envoyait un mail.

Pourquoi il à pas décroché son fixe. Il parvenait même plus à se concentrer sur Rebelle. La sonnerie s’arrêta pour reprendre la seconde suivante. Elle allait pas arrêter. Il repoussa Rebelle. Elle eut une mouvement de protestation et lui fit une mine boudeuse

-« Allô Mia »

-« Je savais que tu étais toujours à ton bureau. Tu veux dire que tu n’as pas lu mon email »

-« Si tu n'avais pas appelé la seconde suivante peut-être que j'aurais eut le temps de le faire. »

- « Pas important je vais te dire ce qu’il y a l’intérieur »

-« Je n’en doute pas »

-« Ceci est un mail officiel pour te dire, non te forcer à nous envoyé Amadou »

-« Non !!! » dit il d'une voix calme

-« Comment ça non ??? Tu ne décides plus je suis désolée. Le poste est vacant depuis bien trop longtemps. »

-« Je peux pas. Je ne lui ai pas encore trouvé de remplaçant »

-« Mais ça c’est ton problème mon mignon. »

-« Ne m’appelle pas comme ça. Je vous l’enverrai quand il aura terminé ici »

-« Il était sensé avoir  terminé depuis 3 mois déjà. Si on a pris personne d’autre c’est parce que tu l’as chaudement recommandé. Là mes employés se tape son boulot à sa place, parce que M fait des caprices. »

-« J’ai dit non »

-« Je m’en fou Zack de ton non !!! Tu n’as pas le choix. »

-« Hé tu changes de ton avec moi. »  Il avait haussé la voix et tapé sur la table, Rebelle eut un sursaut de peur.

« Tu parles correctement ou cette conversation et terminé »

-« Tu n’as rien compris !!! Tu as le week-end pour nous l’envoyé j’ai fait une demande pour donner le poste à quelqu’un d’autre. Alors soit Amadou se pointe lundi, soit tu le gardes avec toi et je fais annulé son contrat »

Elle raccrocha direct. p****n de m***e. Règle numéro 1 : ne jamais couché avec son employée. Surtout si elle est du genre bad b***h vengeresse. Il poussa un soupir. Il parcourut le mail rapidement des yeux. Elle avait mit en copie tout le monde. Un long monologue ennuyant comme elle, pour expliquer le retard de son département dû à un sous effectif d’où la nécessité d'un remplacement si non présence de l’employé. La s****e !!! Elle le mettait au pied du mur. Pourquoi il à couché avec elle déjà ?. Bordel de merde

-Ça va tout va bien dit Rebelle ?

Il l'avait oublié celle la.

-Rhabille toi. Je te ramène chez toi.