Leur départ fut accueilli par une végétation dense et une brise légère qui faisait bruisser les feuilles autour d’eux. Le sentier était accidenté, parsemé de pierres et de racines, mais leur détermination ne fléchissait pas. Chaque pas, chaque effort, semblait les rapprocher de quelque chose de plus grand, d’invisible mais essentiel. Ils marchèrent pendant des heures, s’arrêtant seulement pour reprendre leur souffle ou contempler le paysage. Les montagnes semblaient changer de visage à mesure qu’ils progressaient, alternant entre falaises abruptes, rochers escarpés et cascades rugissantes. La brume qui se formait autour des chutes d’eau enveloppait l’endroit d’une atmosphère presque surnaturelle, comme s’ils pénétraient un monde à part. Finalement, ils atteignirent le sommet. La vue qui

