Atlas sentait ses jambes brûler et son souffle saccadé tandis qu’il filait à travers les bois, laissant derrière lui la chambre de Meredith. Il avait besoin de ce moment, de cette course effrénée qui lui permettrait d’évacuer la confusion et l’adrénaline qui tourbillonnaient en lui depuis qu’il l’avait vue. L’excuse du jogging matinal serait parfaite si son oncle demandait où il était et, surtout, comment il comptait effacer l’empreinte olfactive de Meredith sur lui. Il savait que, comme loup, sa capacité à percevoir les autres était accrue, et il n’était pas prêt à prendre le moindre risque avec celle qu’il considérait comme son ange.
Le sol défilait sous ses pieds, chaque foulée le propulsant plus loin dans la forêt silencieuse du matin. Son corps entier travaillait en harmonie, les mus
