Atlas haussa un sourcil en reconnaissant cette voix familière qui lui parvenait au téléphone. « Mademoiselle Rossi ? » Un grognement à peine articulé lui répondit, rauque et embrouillé. Atlas comprit aussitôt : elle était ivre, profondément ivre. « Vous êtes donc bien ivre, Mademoiselle Rossi ? » demanda-t-il, fronçant les sourcils d’un mécontentement mêlé d’inquiétude. En fond, la musique tonitruante du club vibrait jusque dans son oreille. « Si ! » rit-elle, sa voix cristalline trahissant un amusement désinvolte. « Pourquoi boire à une heure pareille, Mademoiselle Rossi ? » Il inspira profondément, s’affaissant légèrement contre le dossier de sa chaise. « Qu’est-ce que ça peut vous faire, Monsieur Martini ? Et puis, je n’ai pas appelé pour subir un interrogatoire. Je veux parler à

